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je rechute et je me dis que ça tombe au mauvais moment car dans 3 semaines je suis en stage et même si je sais que c'est lié, je panique et ça me fait sombrer encore une peu plus.

Je n'arrête pas de penser et réfléchir à tout tout le temps et ça m'agace.

Je n'arrive pas à juste vivre au jour le jour.

Et je sais que je casse les couilles tout de suite à me plaindre parce que c'est le cas mais j'ai besoin d'écrire inutilement jusqu'à ce que les mots s'arrêtent de voler là-haut.

Musique violente dans les oreilles et des mots à la suite qui s'enchaînent sans que je n'ai le temps de les analyser pour les changer de place.

Respiration coupée quand est-ce que j'y arriverai? Insupportable.

Tellement de griffures qui se perdent.

Dois-je me remercier de m'être rongé les ongles? Tellement d'autres possibilités. Je n'ai tellement aucun courage.

Cet arrondi au coin de l'œil qui me rappelle mon physique disgracieux, mon emprisonnement dans ce corps qui n'est pas le mien. Putain tellement débile que j'en esquisse un sourire.

Tellement de phrases de musiques qui me correspondent et les entendre me donne envie de devenir sourde.

Devenir sourde alors que quelques années auparavant j'en étais effrayé mais quel est le plaisir d'entendre de nos jours?

Entendre ces critiques, entendre ces jugements, entendre ces pleurs incessants.

J'en ai rien à foutre, je te jure, c'est violent.

Plus rien n'a d'effet sur moi.

Aucune émotion qui me traverse l'esprit mis à part le dégout de qui je suis, de ma vie, de mon physique, de ce mental terriblement faible de ces capacités intellectuelles limitées dans le temps. Que dis-je? Juste limitées.

À croire que seules les minutes ne me mentent pas et ne me déçoivent pas. Un pas en plus un peu plus tous les jours.

Satisfaisant.

Déception en déception, wow.

Mais non, mentir encore encore encore encore encore encore sans jamais s'arrêter. S'enfoncer dedans.

Quelques jours plus tôt, elle me disait que mon cerveau pouvait agir terriblement vite pour construire des phrases, des idées, s'en souvient-elle?

Wow, quel plaisir!

Voit-elle pourquoi, en aucune cas, elle ne doit vouloir devenir comme ça?

Parce qu'il n'agit pas comme ça que sur les histoires. Il le fait tout le temps, à chaque minute de cette putain de vie à échanges contraignants. Il associe les mots qu'il range comme il le souhaite, sans me prévenir. Je sais qu'il est mauvais de mettre en pause ses sentiments mais j'en ai envie.

C'était plus simple lorsque je l'avais fait.

Mon cerveau retient les paroles dans, la majorité du temps, le mauvais sens...

Insupportable il est !

ÉcrireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant