Tout ce sang qui, lentement, coule hors de mes veines.
Toutes ces traces sans ne savoir qu'en faire.
Tous ces heurtes que personne ne voit.
Toute cette violence qui s'enchaîne tous les jours.
Toutes ces larmes, sales, sans but, minables, qui tombent lourdement.
Tout ce poids sur mes épaules semblant s'envoler seulement quand mes pensées s'écartent.
Toute cette pression qui bloque ma respiration.
Tout ce bruit qui fait vibrer chaque cellule de mes tympans allant jusqu'à les rendre fous.
Plus rien ne va. Chaque nouvel élément se rajoute au tableau des symptômes.
Plus ce dernier s'allonge, moins je ne peux nier ce qui m'envahit.Dites-moi, s'il vous plaît, que tout va s'arranger.
Je sais que dans ces cas là je deviens agressive mais, s'il vous plaît, faites abstraction de ma personne. Oubliez moi le temps que ça passe. Toute cette colère, ce venin, est envers moi-même et personne d'autre. Seulement, il est tellement violent, tellement envahissant et pesant qu'il s'élargit de mes pensées.