Toujours assis à terre, tu joues avec les cailloux.
Tu ne lèves pas tes yeux.
Tu te redresses, tournes lentement ton corps en direction de ta maison.
Ton souffle se fait plus tremblant.
Tu aperçois ton père à la fenêtre qui te guette.
Sans même te retourner, tu avances vers la porte qui s'ouvre sur ton passage.
Rapidement tu lances un léger regard vers moi.
Je vois tes yeux briller de peur.

Ne t'inquiète pas, je vais bien, j'allais bien jusqu'à ce que tu partes.

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