𝖈𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 7

839 31 5
                                    


𓆙

Pdv extérieur

Le lendemain de la séance de torture, crématorium est rentré à la base. Il a appris ce qu'il c'était passer et d'après ses compagnons son attitude était étrange.

Il reprocha au chef d'avoir laissé un tel égarement se produire ici et paraissait plus qu'énervé de savoir que maïko a été traité et défiguré de la sorte.

Ce n'est qu'en fin de journée que la jeune femme reprit connaissance. Elle a été accueillie par l'air renfermé et froid du brûlé. Il lui demanda rapidement comment elle se sentait et lui donna son repas. Suite à ça il est partit à l'étage du dessous dans ce qui lui sert de chambre.

Pdv dabi

00:34

Ca fait une heure que les pleures de maïko se font entendre. Étant dans la pièce juste en dessous je peux l'entendre se parler à elle même disant qu'elle ne restera pas ici éternellement, que tout ça est bientôt fini.

J'entends ses reniflements, ses cries, ses poings frappant le sol avec violence. Je ressens la colère, la tristesse et l'épuisement dans chacun de ses gestes.

Je dois avouer que ça m'a réellement perturbé de la savoir dans un tel état. Moi, qui n'a généralement plus d'émotion réelle, je ressens de l'empathie pour une fille. /Tss, ça doit sûrement être la fatigue qui me fait dérailler./

J'observe dans l'ombre cette fille depuis un long moment, je connais en grande partie sa vie, ses habitudes sa façon de se comporter avec et sans les autres. Mais s'il y a bien quelque chose que je n'arrive pas à percé, c'est cette bulle interne qui fait d'elle si.. intriguante. Pourquoi elle vole mes pensées.

Ses appels à l'aide on continuer jusqu'à environ 2:30 avant qu'elle ne s'endorme. Je n'ai pas réussi à fermé l'œil avant, trop occupé à réfléchir et à l'écouter supplier le ciel de la faire sortir de cet enfer. Je me suis surpris deux fois à avoir envie de monter la voir, mais je me suis rapidement repris et je l'ai laissé remplir le silence de la base par ses pleures.

~

Deux semaines sont écouler, les héros ne font aucun acte de présence, c'est à se demander si ils la cherche réellement.

Concernant maïko, elle pleure tout les soirs, les mêmes mots, les mêmes supplications. Ses blessures lui font de moins en moins mal.

De mon côté je continue à avoir cette sensation étrange qui ne me lâche pas. Cette sensation qui me serre le cœur quand j'entends maïko pleurer le soir, cette sensation de soulagement quand j'apprends que ses blessures ne l'affecte plus comme avant, cette sensation qui me fait changer et que je déteste. C'est quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis ma tendre enfance.

Pdv maïko

Je suis debout face au seul petit morceau de fenêtre qui me permet de voir le monde extérieur.

Je ne ressens pas d'émotion particulière, je me contente de regarder. Mais un grincement de parquet ramena mes idées égaré sur terre.

𝔍𝖚𝖘𝖙 𝖛𝖊 𝖒𝖎𝖓𝖊~ (Dabi x oc)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant