« C'est elle. Regardez son regard, son expression. Il paraît qu'elle a perdu ses deux amis lors de la première expédition extra-muros, celle d'il y a 6 ans. Elle insulte Erwin a chaque fois qu'elle le voit, et elle le fuit comme la peste. Je la plai...
Je m'avança dans les entrailles des barreaux. La prison n'était pas si grande que ça et elle était séparée en deux parties. L'une pour les prisonniers de passages, délits faibles ou moyen. L'autre était consacrée aux criminels, emprisonnés à perpétuité. Cette partie là était déserte, sauf quelques gardes qui prenait la relève. Il y avait peu de cellules mais chacunes enfermaient une personne dangereuse et attachée au murs. Mon père devait être parmi eux.
Livai: On arrive dans les dernières cellules, avance lentement, tout va bien.
Je ralentis le pas. On arrivait à la dernière cellule, fermée par une porte blindée.
Gwyard Archimète : 56 ans 60 kg Pension alimentaire : moyenne. Peine à perpétuité.
Livai: [t/p], c'est ici.
Il me serra dans ses bras et prit mon visage entre ses mains.
Livai: Je ne veux pas te voir sortir en sang d'accord?
[t/p]:Je suis pas conne. Je sais.
Livai: Je resterai seulement derrière les barreaux.
Je hocha la tête. Je prit une barrette coincé dans mes cheveux et crocheta la serrure de la porte blindée. « C'est de la merde leur système de verrouillage. » Lorsque la porte s'ouvrit, on vit une prison normale au lumière faibles, un homme maigre mais à l'air bizarrement jeune était assis en tailleur sur le lit.
Gwyard: Coucou toi, ça fait un bail dis-donc. T'es mariée en plus? Tu viens me dire que t'as des gosses? B'jour, je suis le père de la petite.
Gwyard tendit une main à travers les barreaux à Livai. Il la refusa sec et se mit dans le coin de la pièce.
Gwyard: Il est aimable lui. Qu'est ce qui t'amène ? Allez, ça doit faire 20 ans qu'on s'est pas vu?
[t/p]: Ferme-la sale connard.
PDV Livai :
Le père de [t/p] était un homme maigre et au yeux verts, mais dépourvus de vie. Il regardait avec sournoisie et son sourire aurait fait pensé à un titan.
[t/p]: Ferme-la sale connard.
Je la pris par l'épaule et la recula tandis que son père s'était levé et avait changé de face.
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☜Gwyard☞
Gwyard: Redis moi ça, sale gamine?
[t/p]: Sale bipolaire.
Il se leva et la pris par le col de la robe.
Gwyard: Je t'ai donné la vie, et tu me remercie comme ça?
Je frappa sa main et le regarda froidement.
Livai : Ne la touches pas.
Gwyard : Oh! Je vois...
Il recula, et laissa passer un sourire sur sa bouche.
Gwyard: Vous devez être venus pour quelque chose, non?
[t/p] s'avança de nouveau et leva ses yeux [c/y] vers son père.
[t/p]: J'ai trois questions.
Gwyard: Je t'en prie.
[t/p]: Pourquoi tu me voles?
Gwyard: Tu dois parler de ton argent j'imagine. J'ai juste pensé qu'il serai meilleur pour toi que j'en prenne la responsabilité. Regarde-toi, tu te maries à un homme violent et... Petit.
Cette fois, je ne put me retenir et écrasa sa tête contre les barreaux. Il se releva avec un même sourire et cracha une dent.
[t/p]: Tu as réellement cru que j'étais incapable de gérer mon argent? Tu me prends pour une enfant? Je m'en fous de toi, je ne te considère même plus comme mon père, sale taré.
Gwyard: Débrouille toi pour remettre l'argent à sa place dans ce cas, petite idiote.
Elle souffla. Je glissa ma main dans la sienne, elle la prit mais la serra très fort.
[t/p]: Deuxième question. Pourquoi est-ce que j'ai la mémoire si spéciale?
Gwyard: Demande à ta mère. Ah! mais c'est vrai, elle est morte. Qu'est-ce que je suis bête. Elle s'est suicidée après avoir remémoré trop de fois des actes horribles. Tu tiens cette mémoire de ta mère, rien d'autre à dire.
[t/p]: Et pour finir...
Elle serrait ma main a en casser les os.
[t/p]: Pourquoi, lors de l'assaut de Shiganshina, je me suis dirigée vers le titan?
Gwyard : Mais, ma fille... Tu n'as donc pas compris? Ce sont tes putains de pulsions. Tu as besoin de ressentir de l'adrénaline, de te sentir mal, excitée, triste. Ou sinon tu lâches tout comme ta catin de mère.
Il ricana. Elle regardait Gwyard dans le blanc des yeux, plus attentive que jamais.
Gwyard: Si tu n'aimes pas les bruits forts, c'est à cause de ça. Toutes tes blessures, ce n'est pas moi. C'est toi, toi qui avait besoin de ressentir de la douleur pour survivre. Alors, à ton avis, quand j'ai été arrêté, j'ai demandé qu'on t'intègre dans le bataillon d'exploration. Là-bas ce ne sont que des suicidaires aux besoins d'adrénaline, comme toi. Regarde celui qui t'accompagne, il a l'air heureux de vivre? Je doute bien. Alors, au lieu de rejeter la faute sur moi, demande toi d'abord qui est le fautif dans l'histoire.
[t/p] avait relâché ma main. Elle avait baissé le regard et tenait à peine sur ses jambes.
C'est là que le drame commença.
⚠️TW âme sensible à s'abstenir ⚠️
Elle commença à se gratter les bras, puis le ventre et la poitrine. Elle grattait tellement fort, que les points de sutures grossiers commençait à se déchirer, certains avaient même déjà lâché. Du sang coulait des plaies et sa robe était tachée. Je lui tenait les bras mais elle me frappait à coup de poing et me poussait à chaque fois. Une dernière tentative avant de lui donner une claque à pleine figure.
⚠️FIN⚠️
Elle releva la tête et ses yeux roulèrent dans leurs orbites. Elle avait perdu beaucoup trop de sang. Gwyard contemplait la scène de derrière le barreau.
Gwyard: Une poussée d'adrénaline certainement.
Son visage était impassible. [t/p] se tenait maintenant dans mes bras. Je pris le col de la chemise de Gwyard.
Livai : Allez mourir en taule.
Je plaça [t/p] dans mes bras, et sortit de la cellule en fermant la porte.
On sortit de la prison et se dirigea vers la rue où nous attendait la calèche.
Livai: Repaire du bataillon d'exploration, c'est urgent!
Je savais que Hange serait capable de la soigner, sachant qu'un docteur poserait trop de questions.
