Adrénaline {Livai x Reader}

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PDV Livai :

Eren: Caporal, il y a un fumigène rouge au nord-ouest!

Livai: Bien, les merdeux. Vous allez restez discipliné ou ce sera moi qui vous disciplinera. Mikasa, reste en arrière, tu serviras d'appât de fin. Arlert... Essaye de pas mourir. Jaeger, tais-toi et bouge pas trop.

Mikasa approuva de la tête, Armin baissant la tête en guise de respect et Eren s'interdisant de me contredire.

Livai: Suivons les fumigènes verts, ils nous montrent la nouvelle direction.

On tira nos rênes pour les mettre dans l'axe corrects.

Je m'inquiétais pour [t/p]. Son escouade qui était un peu plus loin n'avait pas émis le fumigène vert pourtant obligatoire.
Je m'avança un peu plus.

Livai: Arlert, je te confie cette escouade. Je pars et je reviens vite. Vous allez vous diriger vers l'escouade nord pour garder vos défenses.

Il hocha la tête rapidement.
Je pris mon cheval et fit un coup de talon. Il avança vers le nord-est en direction de [t/p].

PDV Reader:

Hange dans mes bras, je passait d'arbre en arbre en évitant parfois des bouches de titans qui se refermaient sur nous.

Hange: Erwin a été blessé au bras lors du combat. Je ne sais pas ce qu'il advient de lui. Je ne veux pas mourir [t/p]...

[t/p]: Tout va bien. Respire et tais-toi.

Elle ferma les yeux.

La forêt était impestée de titans au gabarits plus ou moins différents. Certains étaient en train de courir derrière nous.

J'allais manquer de gaz. Aucun soldat aux alentours pour que je puisse m'emparer de leur équipement.
Je me posa sur un arbre assez haut et contempla les titans de dessus.

Hange: Prend mon gaz et pars.

[t/p]: Non. Et ne dis rien, je réfléchis.

Hange: Tu as des gens qui t'attendent, toi.

[t/p]: Il est peut-être mort.

Hange: On parle bien de la même personne?

Je la fit taire en mettant un doigt sur ses lèvres.
Elle referma les yeux et s'endormit.

Un titan déviant grattait le tronc de l'arbre avec ses dents.

[t/p]: Putain, manquait plus que ça.

Hange avait un équipement tridimensionnel mais il n'y avait de gaz que pour une seule personne.
Je la réveilla et lui dit dans l'oreille.

[t/p]: Fuis.

Elle se leva lentement et partit loin.

C'est une technique utilisée dans la médecine lorsque le patient est un enfant. Il suffit de toucher un nerfs dans la nuque reliée au cerveau pour qu'il obéisse durant quelques secondes. Il ne se souvient ensuite plus de rien et continue en ayant oublié les faits précédents.

Maintenant je suis seule sur un arbre qui va bientôt être coupé net.

Je réfléchis encore en m'asseyant et en fermant les yeux.

???: Elle est morte hier soir, d'un suicide. Toutes mes condoléances.

Gwyard: Cette catin est morte? Tant mieux, ça fait moins d'argent à dépenser! Elle me laisse son enfant et elle pars! Quelle lâcheté.

Le docteur en blouse blanche regarda mon père d'un air ahuri.

Docteur: Bien si tout est fait...  Je vais partir. Veuillez m'excuser pour le jeune garçon.

Il me regarda et j'aperçus de la pitié dans ses yeux.

Gwyard: C'est une fille! Elle deviendra comme sa mère plus tard, j'en suis persuadé.

Le Docteur s'excusa et partit en fermant la porte.
Mon père était avachi sur un fauteuil, verre d'alcool à la main.

Gwyard: Qu'est-ce que tu regardes toi? Tu veux une baffe?

Je secoua la tête et recula.
Mes vêtement n'était qu'un chiffon sale. Mes cheveux [c/c] était emmêlés et j'étais aussi sale que mon chiffon. J'avais la peau sur les os.

Mon père cracha par terre et posa son verre au sol. Il se leva du fauteuil et vint s'accroupir devant moi.

Gwyard: Toi, tu pues.

Il fit un sourire.

Gwyard: J'ai une affaire qui me fait risquer la prison. Je vais aller en taule d'ici deux mois. Alors petite? Ça ne te fait rien.

Je baissa le regard et secoua la tête.

Gwyard: Répond putain! Tu crois que je suis là pour rigoler?! Ton père va en taule, Bordel de merde!

Il leva la main.

[t/p]: Oui père je m'en excuse! Ne me faites rien je vous en supplie...

Gwyard: Quelle indiscipline...

Il me prit par le bras et ouvrit la porte. Il me jetta par terre dans la rue et se baissa.

Gwyard: Je vais partir et je ne reviendrai pas. Alors maintenant, casse toi.

Il ferma la porte violemment et j'entendis la clé tourner dans la serrure.

Je rouvrit les yeux.
Je regarda de nouveau les titans et l'arbre commençait à vociller.

Mon père m'a haï. Ma mère m'a abandonné.
Une famille n'est toujours pas faite pour s'entendre. Mais pourtant j'ai eu besoin d'avoir cet amour que l'on reçoit d'un père et d'une mère.

Plus jamais je veux me souvenir de ça... Je veux juste oublier mais je n'y arrive pas. C'est comme si on l'avait gravé dans ma mémoire.

« Elle deviendra comme sa mère plus tard. »

Peut-être que oui, ma mère avait bien fait de mourir.

« J'en suis persuadé. »

Je veux mourir. Ne plus me souvenir. Et partir dormir sans me soucier du passé.

Mes pieds sont bien au bord de la branche, non?

Je crois que je m'en fiche maintenant.

Je lâche tout. Je sens que mon corps est attiré vers le sol. J'entends plus fort que jamais les grognements des titans et leur dents claquer. Je sens une odeur nauséabonde, a croire qu'il ne se lave jamais.

[t/p]: Foutu monde de merde.

Il fait tout noir.

C'est ça la mort?