Danser après un sourire

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2 jours avant la fête :

PDV Reader :

Hange: Tu te remet très rapidement de tes blessures. C'est une excellente nouvelle! La fête est dans deux jours et je suis sûre que tu seras remise de ses blessures vu ton métabolisme. Prends tout ton temps pour t'entraîner a marcher et du coup, a danser! Je dois y aller, repose toi bien, et ne réveille pas Livai, il risquerait de me taper dessus...

Hange était passée me voir, après trois jours en étant alitée. Les draps était sale et humide a force de rester dedans. Livai m'aurait tenue compagnie nuit et jour sans dormir. Il dort dorénavant tête dans les bras sur mes genoux, poussant parfois des soupirs légers.

Maintenant, que mon père m'avait expliqué la situation, je comprenait pourquoi toutes ces actions de ma part s'étaient produites. Mon père aurait fait ça pour me protéger, mais surtout (je pense) pour se débarrasser de moi.
Si on reliait toutes les informations, il paraissait évident que tout était déjà prévu.
L'abandon dans les bas-fonds.
L'entrée au bataillon d'exploration.
L'expédition extramuros.
On aurait fait ça pour me garder en vie, pour éviter que je meure. (Mais aussi pour m'abandonner)

Je posa mes mais sur mes cuisses et prit une grande respiration. Je souffla et regarda la robe que l'on avait acheté avec Livai, nettoyée par lui, certainement. Les bandages qui me protégeait devenaient irritant à la peau et je les enleva pour respirer un peu.
Mes bras était couvert de points de sutures grossiers et de pansements en cotons.

'' Hange s'est assez bien débrouillée. ''

Je m'allongea ensuite sur le lit et ferma les yeux. Je pensa un peu de tout.
Comment Livai fait pour avoir des cheveux si lisses?
Les cernes de Livai sont-elles causées par son manque de sommeil ou bien parce qu'il use trop de sa force ?
Est-il vraiment resté là tous les jours?
Pourquoi maltraite il tant les soldats?
Et d'où vient ce côté si maniaque ?

'' Pourquoi mon esprit est rempli par lui? ''

A chaque fois que je suis avec lui c'est comme si tout allait bien se passer, comme si j'étais en sécurité. En y repensant...

[t/p]: Je n'ai jamais eu de crise avec toi, Livai.

Livai: Et moi j'ai toujours eu le sommeil léger.

Il avait levé la tête est s'était tourné vers moi.

Livai: Salut Merdeuse. Bien dormi?

[t/p]: Écoute, c'est comme si j'avais fait un long rêve. Mais un rêve sans toi c'est pas vraiment drôle.

Il se leva et pris mes mains. Il m'embrassa et s'assit sur une chaise à côté de moi.

Livai: Il paraît que tu pourras aller à la fête ?

[t/p]: Tu as entendu? Oui, et je pourrais y être avec toi, idiot.

Livai: Qui est-ce que tu traites d'idiot, imbécile ?

Il prit mes hanches et me poussa un peu. Il se retrouva visage vers le mien.

Livai: Tu m'as manqué.

[t/p]: Sourit un peu quand tu dis ça.

Il fit un sourire.

[t/p]: Tu peux être si beau quand tu souris

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[t/p]: Tu peux être si beau quand tu souris...

Je souleva ma couverture dévoilant mes jambes pleines de bandages.

Je me leva et prit sa main

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Je me leva et prit sa main.

Livai: Attention!

[t/p]: Dansons un peu!

Il se leva et prit mes mains dans les siennes. Il portait toujours le même costard-cravate, a croire qu'il n'avait pas bougé de la chambre. Mais bizarrement, il ne sentait pas mauvais. Il sentait cette odeur que l'on retrouve chez nos grands-parents...

Livai: Moi aussi, idiote.

[t/p]: De quoi?

Il s'arrêta et prit un instant de silence.
Il sortit de la chambre sans un bruit.

[t/p]: Livai?

PDV Livai :

Je pris la plume et la glissa sur le papier.

Cela fait maintenant... Je ne sais plus combien d'années que je la connais. Elle était là telle quelle. Alors maintenant que je m'en rend compte, pourquoi ai-je l'impression que je vais la perdre? S'il le faut je resterai avec elle pour toujours, malgré toutes les embûches de la vie.
Alors puisque je sais que je n'ai pas le courage de te le dire...
Je t'aime. Je t'aime fort, très fort. Je t'aime à en mourir.
Alors, par pitié, ne part pas...

Je plia le papier et le mit avec l'autre que j'avais écrit quelques jours auparavant. Je partit de nouveau vers la chambre de [t/p].
Elle s'était rallongée et était en train de regarder par la fenêtre.

Livai: Désolé d'être parti soudainement... Voilà pour toi.

Je lui tendis un chocolat.
Elle le prit avec rancune et me prit par les épaules.

[t/p]: Je crois avoir compris quelque chose.

Livai: Dit moi tout.

[t/p]: Je n'ai jamais eu de crise d'adrénaline en ta présence, sauf la fois avec Gwyard.

Livai: Je confirme.

[t/p]: Tu ne trouves pas ça étrange?

Livai: Si, mais pourquoi cette question ?

[t/p]: Je parie que l'autre salaud ne nous a pas dit quelque chose.

Livai: En parlant de ça...

Je pris un papier qui était dans mon costard.

[t/p]: Il l'avait glissé dans ta robe...

PDV Reader :

Il me tendit un papier délicatement plié.

'' Ne lis pas ça ''

Le dessus était entouré d'un ruban rouge en laissant cette phrase apparaître. Je l'ouvrit.
L'écriture était bâclée.

Alors tu l'as ouvert, un papier si insignifiant ?
Tu dois être ma fille. Ou bien une personne proche d'elle. En espérant que ces mots soit lu avant ta mort, chérie. Bref, je viens juste te dire que tu peux remédier à tes problèmes de femme par la chaleur d'un autre.

En espérant que tu n'ai rien compris, ton père.

''...par la chaleur d'un autre...''

[t/p]: Désolé salaud, j'ai tout compris.

 Adrénaline {Livai x Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant