Adrénaline {Livai x Reader}

Entrée au bataillon

Les personnes qui volaient dans les airs portaient des capes vertes aux ailes bleues et blanches.

Furlan: On va galérer à les semer! Putain, dans quelle merde on s'est mis...

Je regardais derrière moi. Un homme aux gros sourcils et au cheveux blonds bien coiffés dirigeait le groupe.
Il fit un signe de main et les autres se séparèrent en groupe de trois à quatre pour nous attraper.

Livai : Je ne sais pas ce qu'ils nous veulent... Séparons nous. [t/p] prend la direction des bars, Isabel la direction du marché noir et Furlan va vers la place à la fontaine!

Furlan, Isabel et [t/p] : Ok!

Et on se sépara. Livai continua tout droit. Je me dirigea vers les bars où Livai m'avait retrouvée quand j'étais petite. Je vis mon ancienne maison, les bars de prostituées et bien-sûr le repaire de malfrats, mais on ne devait pas s'en préoccuper.

???: Arrête-toi !

Le chef du groupe qui me suivait était juste derrière. Je tourna la tête et aperçu un homme à moustache et à la raie des cheveux au milieu. Prise par la curiosité, je ne vis pas un dépôt de poubelle juste devant moi. Je me pris la tête et tomba dedans. Le groupe s'approcha de moi.

???: C'est elle, cheveux [c/c], yeux [c/y]. [T/p], la fille de Gwyard [t/n]. Son père est connu pour ses divulgations à propos du roi. [Il me regarde] Tout va bien. Je suis Mike. Et maintenant, si tu veux bien me suivre...

Il me donna sa main que je regarda un moment. Je me leva vite et partie vers le haut en sautant par dessus les poubelles. Mike cria à ses hommes de réagir. Je partit et me réfugia dans un bar. Les serveuses portaient petites jupes et le barman était prêt à crouler sous ses os. Mike rentra dans le bar, les serveuses criant jusqu'à en faire mal à la tête.

Mike: [t/p] on veut juste te voir avec tes trois amis. Nous voudrions que tu rejoignes le bataillon d'exploration.

Je me releva.
Le bataillon d'exploration ? N'était-ce pas cette unité de suicidaire qui partait en expédition en dehors des murs ? Pourquoi voudraient-ils de moi?
Mike me regarda sérieusement et d'un mouvement ses hommes m'avaient attrapés. Il me ramènerent dans la rue d'a côté dans laquelle se trouvait l'homme aux gros sourcils, Livai, Isabel et Furlan. Livai était à terre et l'homme aux sourcils le tenait par les cheveux.

[t/p]: Livai! Lâchez le, espèce de...

Mike me mit un bandeau sur la bouche.

Homme aux sourcils : Livai Ackerman. Toi et tes compagnons ont volés des équipements tridimensionnels, ont mis à terre plusieurs malfrats et avaient vécus dans l'insouciance du monde extérieur. Aujourd'hui même, je te demande, toi voleurs des bas-fonds, de me rejoindre dans le bataillon. Je suis Erwin Smith. Enchanté.

Il lui tendit une main que Livai ne put prendre étant donné qu'il était attaché.

Erwin: Bien. Maintenant que les présentations sont faites... BIENVENUE AU BATAILLON D'EXPLORATION!

Trois mois plus tard:

Livai : Nous nous sommes intégrés dans ce groupe de suicidaire et la prochaine mission est dans 1 semaine. C'est une expédition extramuros en plus. J'ai comme l'impression que tout passe un peu vite non?

Isabel: Au moins on a un lit et on peut manger!

Furlan : Et leur bibliothèque est immense...

Livai: Et toi [t/p], que dit tu à propos de ça ?

Ils savent pour mon père. Ils savent pour mon père... Pourtant la garnison avait promis de garder ça confidentiel... Ils savent pour mon père...

Livai: Merdeuse?

[t/p]: oh! Oui je trouve que l'on s'intègre bien...

Livai me regarda de travers. Il tendit une main vers moi et me caressa la tête.

Livai: Si tu as le moindre problème, dit le. C'est toujours mieux que de le garder pour soi...

[t/p]: Oui, merci... Mais tout va bien...

Le lendemain :

Mike: Dans six jours, nous partons en dehors des murs! Soyez heureux! On s'en sortira tous vivants j'en suis sûr...

Il avait le nez rouge. Il était saoul.

Nous étions le soir et une fête avait était organisée par les soldats. Un banquet était levé et tous les soldats se tenaient par les épaules en riant. Notre arrivée n'avait pas eu grande impression sur le bataillon et nous nous sommes vite intégrés.

Mike: Hourra! Hourra!

Je me mis les mains sur les oreilles. Je ne supportait pas les bruits des fêtes. Mon père en organisait souvent et me laissait seule. Le bruit accumulé m'avait rendue presque sourde de l'oreille droite.
Livai me remarqua et me ramena jusqu'à sa chambre.

Livai: Je sais que tu n'aimes pas ces bruits... Tout va bien, respire.

Je transpirait et j'avais les larmes aux yeux. J'étais allongée sur son lit, recroquevillée sur moi-même.

Livai : Je t'ai pris de la viande...

Il me tendit une assiette avec du poulet et des haricots.

[t/p]: Merci...

Je me releva. Livai me regardait, le regard fatigué. Sa main droite était posé sur mon épaule et son autre main était posé sur ma cuisse. Je le fixa pendant trois secondes jusqu'à qu'il détourne le regard. Il pris un verre derrière lui.

Livai: Je ne pouvait pas te laisser sobre toute la soirée, alors tiens. Boit.

Je pris le verre et bu à grande gorgée. Une fois fini, je posa le verre et tomba dans les bras de Livai.

[t/p]: Je suis tellement déçue... Ils n'ont pas réussi à le garder pour eux...

Livai: Tu es déjà saoule. C'était rapide.

Il me balança sur le lit. Il était au dessus de moi. Il remis une mèche derrière mon oreille.

Livai: Je ne peux pas profiter de ton attitude pour ça...

Il recula et se rassis. Il se pencha en arrière et pris une feuille et nota quelque chose. Il mit cette feuille dans un tiroir de son bureau et le ferma à clé.
Je le regarda et me leva du lit. Je pris son visage entre mes mains.

[t/p]: Connait tu les derniers mots de ma mère?

Livai avait rougi. Était-ce l'alcool ? Il n'avait même pas bu...

[t/p]: Je cite: ''Tu n'était pas voulue, sale gamine, je t'ai gardé par le simple fait que je n'étais pas assez riche pour avorter''. Et juste après elle est morte.

Mes fesses sur le lit, mon corps penché vers Livai, ses yeux fixant les miens et nos visages si proches...

Livai: Endors-toi. Ça vaut mieux pour toi.

Il me poussa légèrement en arrière.

[t/p]: Viens... Viens, je ne veux pas rester seule...

Il me regarda avec pitié et s'allongea à côté de moi.
On s'endormit ainsi, l'un contre l'autre.