La chambre des invités

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Sasha: On a bientôt fini de vous attacher caporal.

J'étais assise sur une chaise qui grinçait un peu, et j'avais comme l'impression que j'allais m'évanouir. Mais ça devait être les effets secondaires de l'alcool.

Conny en chuchotant: Attache lui les pieds Jean.

Ma première expérience de « je suis assise sur une chaise en étant attachée » s'était finie par un acte sexuel. Mais ce sont des soldats, ils sont sensés être plus jeune? Je ne sais pas ce qu'ils me veulent mais il m'ont bien attaché.
En gros si on m'attaque, je suis sans défense.

Ouais, je me suis mise dans la merde.

Les gamins chuchotent un peu trop non? Mais je peux encore voir, j'espère qu'ils ne vont pas me bander les yeux.

Sasha: On va devoir vous bander les yeux caporal!

Je me suis vraiment bien foutue dans la merde.

[t/p]: Sasha... Je sais que tu es une jeune fille intelligente et curieuse... Seulement, je crois que-

Jean: Je vous ai pas dit! Le caporal va peut-être participé!

Je me tourna vers Jean.

[t/p]: Livai ?

Il hocha la tête. Je le regarda longtemps.

Je sais bien qu'il n'accepterai jamais de jouer à ce genre de jeu sans intérêt. Mais alors, expliquez-moi pourquoi ce serait si bien s'il était là et pas avec d'autre femme?

Et que fait-il là, maintenant ?

PDV Livai:

Comment est-ce qu'elle a réussi à m'emmener jusqu'ici?

La salle où on s'était retrouvé était pleine de bougies aux parfums étouffants. Il y a avait un canapé de cuir avec deux verres d'alcool à côté.

Comtesse du Barry: Ne t'inquiète pas, personne ne vient ici par habitude, mon bel homme. Tu peux m'appeler Marjolaine.

Je voulut lui retourner le poignet mais à la place je sentait mes jambes s'engourdir et et ma tête devenait de plus en plus lourde.

Marjolaine: Ces bougies dégage un calmant. Dans quelques minutes tu ne pourras que m'obéir et ne t'intéresser qu'à moi.

Elle rit silencieusement en cachant sa bouche avec un éventail.

Cette fille allait faire de moi son esclave?

Marjolaine: Ne t'inquiète pas, comme tu es beau je peux te promettre de ne pas abîmer ton joli minois. Mais sache que je n'hésiterai pas à te salir, mon petit gentleman.

Elle enleva ses gants et tira sur des ficelles pour laisser tomber un corset de trois mètres d'épaisseur par terre.

Marjolaine: Tu as de la chance...

Alors là, je veux bien rester poli mais me traiter de petit... Elle avait beau être de haut rang, elle n'avait pas à me traiter ainsi.

Livai: Reculez! Je ne vous ai rien demander et laissez moi!

Elle tomba dans mes bras en enroulant mon visage de ses mains.

Marjolaine: Oh! Mais je ne suis qu'une pauvre jeune femme! Je ne veut rien d'autre que toi, mon bel homme.

Une sale folle, pire que la binoclarde.

Livai: Je suis marié!

Un silence s'abattu. La porte s'ouvrît en volée.

 Adrénaline {Livai x Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant