Echappée du monde

Chapitre 2

Un soir, elle hésita à rentrer, les cris étaient tellement fort, elle savait que ce soir, elle n'y échapperait pas. Elle avait peur de franchir la porte d'entrée, ses jambes tremblaient, son corps tout entier ne voulait pas mais pourtant, il le fallait. Elle prit le peu de courage qu'elle avait à cet instant et avança doucement, le plus doucement possible pour profiter de ces derniers instants. Puis, vient le moment d'ouvrir la porte, ce moment où elle s'apprêtait à rentrer en enfer. Ses mains étaient moites, son ventre lui faisait mal, sa respiration s'était emballée comme si elle venait de faire un marathon. Sa peur était omniprésente et grandissait en elle à chaque instant. Les cris qui se faisaient entendre la faisaient frissonner. Elle posa sa main sur la poignée et appuya dessus. Quand elle ouvrit la porte, elle aurait cru qu'une tempête était passée par là. Le sol était recouvert de bouts de verres dont certains avaient du sang dessus. La table et les chaises étaient renversées, les vases cassés, les rideaux arrachés et tachés de sang. C'était la première fois que cela prenait une telle ampleur. Elle eu un haut de cœur quand elle vit une énorme tâche de sang, qui appartenait probablement à sa mère, sur le tapis. Chloé avança dans la maison lorsqu'elle reçut une bouteille de verre en pleine tête qui explosa en milles morceaux. La jeune adulte tomba sur le sol. Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle se releva péniblement et regarda autour d'elle. Elle vit son père méconnaissable, qui la regardait avec un sourire malicieux et qui ne faisait plus rien comme si il était possédé par le diable lui même. Elle couru dans sa chambre et se barricader et pleura. S'en était trop pour elle. Pas qu'elle avait mal non, ni même la bouteille qu'elle venait de se prendre, mais sa mère. Elle n'a pas eu le temps de voir si celle-ci allait bien. Elle s'en voulait d'avoir trop peur de sortir pour aller la chercher, d'être faible comme il dit.

Cela faisait une heure qu'elle avait reçut la bouteille sur son crane, l'adrénaline n'était plus présente et elle commençait à avoir mal. Sa tête lui lançait comme si on lui plantait des centaines d'aiguilles à la fois. Ses chevaux châtain étaient devenus noir à l'arrière et le bras sur lequel elle était tombée avait des bouts de verres et quelques bleus sur son corps apparaissaient. Elle prit une pince à épiler et retira tout les bouts qu'elle avait. Cela lui faisait un mal de chien mais elle voulait désinfecter ses plaies pour quelles se referment et guérissent. Elle prit une bonne heure à tout retirer et désinfecter. Il ne restait plus que sa tête, mais elle n'osait pas y toucher, elle préférait voir l'infirmière en lui racontant un mensonge de plus et bien se faire soigner.

Elle ne dormit pas de la nuit. Elle se demandait en permanence ce que le sourire de son père cachait. Quelle idée avait-il eu dans la tête? Qu'est-ce qui ce tramait? Malheureusement, elle n'était pas devint et ne pouvait pas prédire l'avenir. La seule chose qu'elle pouvait faire était d'espérer de ne pas trop se faire frapper chaque jours.