A bout de souffle, Chloé s'arrêta. Elle s'était laissée guidée par ses jambes et son instinct. Elle leva la tête et vit qu'elle était perdu. « Merde » se dit-elle car son sens de l'orientation n'était pas très bon. « Fichu instinct, je n'aurait pas du t'écouter ». Un son d'ambulance lui fit comprendre qu'elle était devant un hôpital, ce qui lui remonta le moral car elle venait de trouver son moyen pour ce repérer. Elle entra donc et fit le queue pour aller à l'accueil. Elle devait en avoir pour une heure d'attente tout au plus alors, elle regardait autour d'elle et observa les patients: certains devaient avoir un petit bobo par-ci et par-là, mais d'autres étaient plus mal au point et ne semblaient vraiment pas être dans leurs assiettes. Elle observa aussi les médecins, infirmiers... se démener. Il semblait y avoir une course contre le montre car ils étaient sans cesse entrain de courir à droite à gauche.
Au bout de dix minutes environ, elle entendit un appel qui lui faisait froid dans le dos. Elle en frissonna et eu peur. Elle se disait que ce n'était pas possible, qu'elle avait mal-entendu, qu'il y avait une autre personne, mais au deuxième appel « Es-ce que mademoiselle Stimel Chloé est présente? » elle su que s'était elle que la personne cherchait. Elle se présenta donc voir la personne de l'accueil. Elle était grande, blonde et souriante, mais à la vue de Chloé sont sourire disparut laissant place à de la tristesse et à de la compassion. Tout ce dont Chloé détestait.
- Bonjour, vous êtes Chloé je présume
- Oui, c'est bien moi pourquoi ?
- Veuillez me suivre dans un endroit plus calme s'il vous plaît.
- En quel honneur ? Pourquoi je devrait faire confiance à une inconnue ?
(j'avais oubliée de vous dire que Chloé à un caractère bien trempé et est sur la défensive)
- Je suis une personne qui travaille pour un hôpital et qui veut vous parlez dans une autre pièce de l'hôpital. Vous êtes plus rassurée ?
-D'accord, je vous suis.
La femme ouvrit la porte qui séparait l'accueille et l'hôpital, puis fit signe à Chloé de la suivre. Une fois à l'intérieur, la femme marcha d'un pas rapide et traversa beaucoup de couloirs. Chloé qui suivait ne pouvait pas se retenir de regarder autour d'elle. Les couloirs étaient tous blancs ainsi que le sol qui était carrelé. De temps à autres, Chloé entendait des hurlements plaintifs qui provenaient de box fermés. Les médecins et infirmiers couraient dans tout les sens et ne savaient plus où donner de la tête. On aurait dit une vrai fourmilière.
La femme s'arrêta brusquement sans prévenir et Chloé manqua de peu de lui rentrer dedans. Heureusement qu'elle travaillait dans un hôpital car Chloé aurait lâcher des jurons. Puis la femme se retourna, comme si elle hésitait un instant et ouvrit la porte en faisant signe d'entrer.
En entrant, Chloé remarqua le froid que dégageait la pièce ce qui la fit frissonner. Elle vit des tables métallique au centre et sur les mur, des sorte de porte carrées métalliques disposées un peu partout. Mais, celles-ci étaient ordonnées et mise de façon méthodique pour laisser le même espace entre elles. (voir média)
D'un coup, Chloé fit le rapprochement entre ce qu'elle voyait et fut prise par la panique. Elle voulu sortir mais des bras musclés la retenaient. En se retournant, elle vit deux hommes la retenir. Elle n'avait même pas remarqué leurs présence.Pdv Chloé:
- Lâchez-moi! Je n'ai rien à faire ici!
- Non, tu restes avec nous. Il faut qu'on te parle jeune fille. Répondit calment l'un des deux hommes.
- Que me voulez-vous? Je n'ai rien fait! Je veux partir!
- Calme-toi. Tu t'épuise à te débattre. Me fit l'autre homme.
- Laissez-moi! A L AIDE! A MOI! AU SECOURS!
- Tu es dans un hôpital. On ne va rien te faire. Me dit le premier homme.
A ces mots, je me remis en question. C'est vrai, après tout ce sont des personnes qui travaillent dans un hôpital et qui sont donc là pour le bien des personnes. J'arrêta donc de me débattre et les regarda d'un air interrogateur.
- Que ce passe-t'il?
- Tu devrais t'asseoir. me déclara la femme que j'avais oubliée.
- Je vous écoute. Dit-je d'un ton calme mais pleins de sous-entendus.
Les trois personnes se regardèrent comme pour se poser des questions. Je n'aimait vraiment pas cela. Le fait qu'ils sachent des choses et qu'ils hésitent à me les dires ne me dit rien de bon.
- Tes parents sont souvent avec toi? Me demanda la femme.
- On peut dire cela.
- Tu les aimes?
- Cela dépend des moment. Comme tout le monde j'imagine. Fit-je avec un sourire nerveux.
- Bon, je ne sait pas comment tourner cela les gars s'il vous plaît aidez-moi!
- D'accord. Disons que ta mère... hum... comment dire? Commença à me répondre le premier homme.
- Ma mère!! Qu'est-ce qu'elle a? Répondit-je avec la voit tremblante.
Le deuxième homme partit près du mur et ouvrit une case. Il tira une sorte de table et je vit dessus un drap. Il semblait y avoir quelque-chose en dessous; mais quoi? Curieuse comme je suis, je me suis levée pour aller voir. Des bras, plus fin, se posèrent sur moi comme pour me retenir sans vouloir réellement le faire. J'allai donc voir et souleva le drap et ce que je vit me paralysa.
(Cadeau @takuka77 ) Ce corps inanimé ce tenait là. Juste devant moi. Et c'était ma mère P****n.
En voyant ma mère allongée sur le lit, mes yeux ce brouillèrent et mon cœur se serra. Mes mains se mirent à tremblées et mes jambes ne tenaient plus mon corps. C'était impossible, je ne voulais pas le croire. NON! Pas elle! Elle ne l'a pas mérité! Pourquoi? La vue de son corps inanimé m'était insupportable. Elle était plus blanche qu'un drap. Que vais - je faire sans elle? Elle qui m'aidait et me protégeait. Celle qui m'a mise au monde, qui m'a portée pendant neuf mois. Elle était ma confidente. Toujours à l'écoute même si ce n'était pas toujours intéressant, elle était présente pour moi et je n'ai rien fait pour elle. Je ne l'ai pas protégée ni même aidée comme elle a pu le faire pour moi. Et maintenant, elle n'est plus là. Elle a quittée ce monde et ne reviendra plus. Je ne verrais plus jamais son magnifique visage me sourire pour me rassurer. Je n'aurais plus de bisous ni de câlins. Je ne sais pas ce que je vais devenir, sans elle je ne suis plus rien.Je me souvient encore du jours ou l'on faisait une partie de cache-cache ou encore celui où je l'ai réveillée avec un seau d'eau; sa tête était affreuse et elle se montrait furieuse, mais je voyait qu'elle était de bonne humeur et joyeuse. A ces souvenirs, mes larmes tombèrent. Je réalisais qu'une partie de ma vie vient de partir avec elle.
*****************
Le chapitre est exceptionnellement plus long que d'habitude, je sais. J'espère qu'il vous à plus et n'hésitez pas à donner votre avis ;)
VOUS LISEZ
Echappée du monde
Novela JuvenilChloé est une adolescente qui se fait frapper par son père. Depuis qu'il s'est fait viré de son job, il passe son temps à boire et battre sa femme et sa fille. Jusqu'au jour où Chloé se fait violée et décide de s'enfuir, de s'échappée du monde qui l...