Echappée du monde

Chapitre 13

Pdv Chloé:

Es-cela la mort? Le noir à perte de vue? L'impression d'être seule? Et moi qui croyais qu'il y avait quelque chose après la vie. La seule chose que je sens est la chaleur d'une main qui se pose sur mon bras. Attendez! J'ai l'impression d'être dans un lit. Je crois que j'étais juste endormie. J'entends des BIP BIP proches de moi et des personnes parler comme si je n'étais pas là. C'étaient des hommes qui parlaient entre eux. Je crus comprendre que j'avais eu de la chance d'être retrouvée et qu'un certain James devrait me questionner à mon réveille sur mon père et qu'il risque de m'enfermer et me torturer pour avoir des réponses car j'étais soit disant entraînée à ce type de situations. En entendant ces mots, la panique me gagne et malheureusement pour moi, les BIP réguliers avaient accéléré. J'entendis des bruits de pas venir vers moi. J'ouvris les yeux et descendis du lit mais à peine debout, mes jambes fléchissent et je me retrouve à terre, détachant la perfusion et tout ce que j'avais sûr moi dans ma chute. Je tourna la tête et vis qu'il y avait un espace entre le sol et le lit, ce qui me permis de m'y glisser. Je savait que je gagnais juste du temps. Je voyais les hommes ou plutôt leurs pieds se rapprocher du lit. Une personne était plus proche et se baissa. Je remarqua qu'il était blond au yeux bleu, avait la mâchoire carrée et était très musclé. En me voyant, il donna l'ordre d'aller chercher le chef puis me fixa comme-ci j'étais précieuse et dangereuse. Au bout de quelques secondes, une personne entra et vint se mettre à côté du blond, puis me regarda sans faire un seul bruit. Ce qui était vraiment flippant. J'avais des larmes de peurs qui commençaient à sortir. L'homme brun aux yeux gris ordonna d'un ton calme et autoritaire à tout le monde de sortir de la pièce, ce qu'ils firent avec un "Oui chef" , puis reposa ses yeux sûr moi. T'as vu les yeux qu'il as?! Au mon dieux cela ne devrait pas exister. On est peu être devant le chef des psychopathe de la dernière fois et toi tu pense qu'il a de beaux yeux?!! Sérieusement? Désolée, je voulait juste te faire penser à autre chose pour pouvoir te montrer forte face à eux et arrêter de pleurer. Pardon et merci.

L'homme me regardait toujours et cela commençait à m'énerver, alors, je lâchais "Foutez-moi la paix sale psychopathe!" Le chef paru surpris quelques secondes, puis me regarda et essaya de se rapprocher en me disant que je n'avais rien à craindre. Pff, beau mais con. Il croit vraiment que t'es naïve? Il me tendis sa main en me répétant "Il n'y a pas de danger.", mais je recula en lui disant "Je sais ce que vous voulez me faire, je ne suis pas sadomasochiste, alors je reste là." Il commençait à ramper vers moi pour m'attraper, alors je sorti de l'autre côté en courant vers la porte que j'ouvris. J'eu à peine le temps de faire deux pas en dehors de la pièce que deux hommes musclés me retinrent par les bras. Je me débattais dans tout les sens et réussi à donner un coup de pied bien placé (si vous voyez ce que je veux dire) à l'un des hommes qui me lâchai directement, tendis que l'autre me pris en sac à patate sur son épaule pour me ramener devant le chef. Entre temps, des personnes étaient arrivées averti par les bruits.

- Remettez la sûr le lit et attachez la. Dit toujours d'un ton calme le brun.

- Non! Laissez-moi tranquille! S'il vous plait. Dit-je affolée à l'idée d'être torturée par la suite.

Au bout de cinq bonnes minutes et de sept hommes à me tenir, je fus attachée avec des lanières en cuir que l'on utilise pour les malades mentaux.

- Théo, fait lui la perfusion de ****** sinon, elle risque d'hurler de douleur dans pas longtemps et j'ai besoin qu'elle soit attentive à toutes mes questions.

- Oui James, je te fait cela tout de suite.

- Ne me touchez pas! dit-je en hurlant de toutes mes forces et en me débattant. Je ne veut pas avoir de votre truc! Laissez-moi partir! Je ne veut pas! Non! S'il vous plait!