Chapitre 19

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PDV Chloé:

Il est sérieux lui? Il croit vraiment que je vais restée ici sans rien dire? Pour qui il se prend? Il va vite comprendre que je ne suis pas docile et que je suis très énervante quand je veux.

Ellipse de quelques heures

C'est maintenant le soir et je suis toujours dans ce pu*ain de lit. Alors que je commençais à m'énerver seule, la porte s'ouvrit sur un homme d'une quarantaine d'années suivit de la femme qui avait été assez naïve pour me détacher la dernière fois. Celle - ci avait un plateau repas entre les mains et s'avançait vers moi tandis que l'homme se mit devant la porte. Je crois que je ne pourrait pas recommencer mon plan deux fois, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac. De ce que j'ai compris, ils tiennent à moi. C'est ce qu'on verra.
La femme posa le plateau sur une chaise pour me détacher et me le donna.
Décidée à mettre mon plan à exécution, je me tourna dans le sens opposé de la nourriture. Je crois qu'elle n'a pas compris puisqu'elle me l'amène devant moi. Je pris donc ce foutu plateau et le balança à l'autre bout de l'infirmerie. Ce qui les fit sursauter.
Je vit l'homme sortir pendant que la femme resta à côté de moi, le regard plein d'incompréhension. Je ne sais pas ce qu'il va faire, mais maintenant qu'il n'est plus là, je vais en profiter. La blessure me fait toujours mal mais je préfère souffrir que de rester ici. Je pris donc mon courage à deux mains, enleva mes perfusions et touts le bordel sous les protestations de la femme. Alors que je commençais à me levée, l'homme qui était parti arriva avec...... Vous l'avez devinez tic et tac. Quand ils me virent, le blond ainsi que le brun se précipitèrent sur moi pour me clouer au lit et m'attacher non sans difficultés. Puis James demanda des explications.

- Que c'est - il passé? Pourquoi as-tu demandé expressément ma présence Robert?

- Cette fille est folle. Elle vient de balancer son dîner à l'autre bout de l'infirmerie sans aucune raison. Regardez par vous même.

- Vous pouvez disposer. Théo et moi nous chargeons du reste, merci.

Quand je me retrouva seule avec les deux acolytes, la tension monta d'un cran. Je pense que, si mes yeux pouvaient tuer, j'aurais crée un nouveau fleuve rouge de sang. Malheureusement ce n'était pas le cas.

- Pourquoi tu as fait cela? me demanda James avec un air inquiet pendant que Théo rebranchais tout correctement.

- J'ai pas envie de manger votre merde.

- Écoute moi, il faut que tu manges. Je pense que tu n'as rien dans le ventre depuis un bout de temps.

- Non, je n'avalerais plus rien.

- Faisons un marché, tu manges et je t'explique le pourquoi du comment.

- Et qui me dis que vous direz la vérité?

- Toi.

Il me laissa sans voix. Je ne comprenais vraiment pas où il voulait en venir mais j'accepta car il me fallait vraiment une explication. Je n'en pouvait plus d'avoir l'impression de vivre dans un monde parallèle où tout m'échappe.

Ellipse de quelques minutes

J'étais en position semi-assise sur le lit et commença à manger.

- Bon, cela va être un peut long. Juste, évite de me couper et manges. D'accord?

Je fis oui de la tête et l'incita à commencer.

- Quand j'étais jeune, j'étais heureux et comptais plus que tout sûr ma famille. On était très soudés et complice. On habitait tous ensemble dans un immense manoir acheté par mes parents qui étaient les grands PDG de Priminota. Mais, du jour au lendemain, tout bascula. Alors que j'étais resté dans le bureau de la société, mes parents étaient partis chercher à manger dans le réfectoire. Ils n'eurent jamais eu le temps de voir les portes de l'ascenseur s'ouvrir pour descendre. Ils furent assassinés d'une balle dans la tête. Je me souviens encore du bruit des détonations qui me hantent chaque nuit. Ils sont tombés juste devant la porte du bureau. Je me souviens avoir vu un bout de papier accroché au mur. Je l'ai pris et je l'ai encore.

Il me le tendis et me fis signe de le lire.

**********

Puisque la vengeance est le seule goût de ma vie

Puisque seul les faibles meurs

Je vais faire de ta vie

Je vais faire de ton bonheur

Un enfert

signé le gang vilkins

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- J'appris plus tard que le chef du gang était un employé nommé Gautier Stimel qui avait été renvoyé. Depuis ce jour, mon seul but dans ma vie a été de me venger. C'est ainsi que j'ai commencé à m'entourer petit à petit de personnes pouvant m'aider et à former mon propre groupe: le gang Brath. Avec le temps, je suis devenu l'un des plus gros gang du coin. Les indics se faisaient de plus en plus présents, je pouvais donc savoir tout ce qui ce passait dans la ville. Comme tu as pu le constaté, j'ai même la police qui m'épaule. Alors, quand j'ai appris que sa fille s'était échappée, grâce à Alex qui est venu voir mes gars au poste de police, je me suis dit que tu étais une diversion pour nous attirer dans un piège. J'ai donc pris les devants pour éviter les potentielles dégâts. Car, pour nous, tu était une machine de guerre entraînée depuis toute petite. Il se trouve qu'au final, tu es tout l'inverse et que ta seule volonté est d'échapper à ce monstre. Ta chère amie nous a vaguement expliqué que tu te faisait battre par ton père, mais n'a jamais voulu en dire plus sûr toi. Je pense avoir fait le tour de l'histoire de mon côté. Nous détenons toujours ton père dans une cellule et , je te rassure, ou pas, nous ne sommes pas des tueurs. Ce n'est pas la philosophie du groupe. Maintenant, finit de manger, cela va être froid.

Echappée du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant