Chapitre 17

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PDV Chloé:

Chapitre dernier: Chloé repart du magasin et cours vers une ruelle.

Je ne m'arrêtais pas de courir, malgré mon manque de souffle qui commençait à m'handicaper sérieusement, quand j'entendis un bruit sourd qui ressemblait à une détonation. Je ne me posa pas de question, et voulu continuer à courir lorsqu'une douleur fulgurante partant de mon côté droit de l'abdomen et se diffusant dans tout mon corps, m'en empêcha. Je m'écroula sur le sol en hurlant et me tordant de douleur, tant pis pour ma fuite. En tournant ma tête, je crus apercevoir au loin mon père avec plusieurs hommes armés dont Damien; l'homme qui m'avait enlevé la première fois à la sorti de l'hôpital. Une envie de meurtre, de vengeance se glissa doucement en moi. Malheureusement, je ne pouvais pas assouvir cette pensée car, plus le temps passait, plus mes forces me quittaient. Pendant que je laissait le froid s'insinuer en moi, un des hommes armé se pencha pour me récupérer. Il eu à peine le temps de me prendre, qu'il se prit un coup le mettant K.O. et qui, par la même occasion, me fit rencontrer le sol en pleine face. La douleur lors du contact avec le bitume était atroce, mais je n'avais plus de force pour hurler. J'entendis, par la suite, une voix... la voix de James? Ordonner à mon père et ses gars de se rendre car ils étaient cernés pendant que le sommeil m'appelais et m'attirais. Je ne fis rien pour lutter, au contraire, je le laissa s'installer en moi. Peut-être qu'enfin l'heure de la liberté à sonnée.

Vous connaissez ce jour où rien ne va. Vous savez, ce jour où toutes les choses que vous entreprenez tourne mal, et que dès qu'une bonne chose arrive, elle disparaît rapidement. Je crois que vous avez compris, ce jour est arrivé. L'heure de la liberté n'a pas sonnée!!! La vie aime vraiment me jouer des tours. Pourquoi vous dit-je cela? J'entend des BIP BIP qui sont insupportables et sens la chaleur d'une main sur mon ventre. Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux, j'ai envie de restée en paix. Sauf que je sens cette main tirer sur une chose qui colle du côté de ma blessure, ce qui me fit émettre un léger cri plaintif qui alerte aussi tôt la personne.

-Chloé? Tu m'entend?

Merde, je connais cette voix. Fait Chi*r! Je suis encore captive PU***N! J'en ai marre.

-Chloé, sert ma main, ouvre tes yeux.

Je n'ai pas envie, foutez moi la paix! Laissez moi avec moi même.

-Chloé, on sait que tu es réveillée, fait un effort. Ne t'inquiète pas, on ne va pas te faire de mal. On connais toute l'histoire maintenant.

Monsieur l'Apollon est présent aussi. Pff, si il croit que je vais l'écouter, la dernière fois que j'ai entendu cette phrase, je me souviens d'avoir été ligotée à un lit comme les fous... Alors non. Fait pas ta gamine, tu l'avais chercher. Tu le défend maintenant? Non, c'est juste que tu ne fais que retarder le moment. Ouais,ouais c'est cela. Tu n'as plutôt envie de voir son beau petit corps bien sculpté? C'est toi qui l'a dit. Mais rappel toi, je ne suis que ta conscience. Tu as gagné. J'essaya d'ouvrir les yeux, mais ce fut plus dur que je n'y pensais. Alors, je recommença en y mettant toutes mes forces et ma volonté. La lumière m'aveugla et je dû cligner plusieurs fois des yeux pour m'y habituer. J'étais dans l'infirmerie de la dernière fois, avec ses lits et murs blancs. Combien de personnes étaient passées par là? Les lits servent-ils à d'autres personnes que moi? Au mon dieux, si cela se trouve, ils ont construit cette endroit juste pour moi. Ils auraient donc prévus, depuis le début, ma fugue de chez ma mère.

Je fus tirée de mes pensées par un raclement de gorge qui attira mon attention sur les deux hommes. J'arracha, sans réfléchir, la perfusion et les capteurs de ma peau avant de me lever pour pouvoir partir. Sauf qu'à peine levée, je m'écroula sur le sol avec une horrible douleur qui me fit me prostrée et hurler à m'en casser les cordes vocales. Théo et James arrivèrent près de moi pour me remettre dans le lit, mais à peine ils me touchèrent que j'hurlais de plus belle. J'étais tellement obnubilée par la douleur que je n'avais pas remarquée Théo entrain de me remettre la perfusion.

-Je te déconseille fortement de bouger. Tu t'es prise une balle dans le ventre, mais heureusement elle n'a rien touchée. J'ai du l'extraire et recoudre la plaie, alors vas y doucement si tu ne veux pas qu'elle s'ouvre.

J'hocha la tête pour répondre.

James ajouta: -Nous n'allons rien te faire. Je t'expliquerai quand tu ira mieux le pourquoi du comment. En attendant, reste tranquille.

J'avais peur mais en même temps, quelque chose me poussais à le croire. Je resterais donc dans ce lit sagement en attendant que la zone de brouillard ce dissipe.

-Pourquoi? lançais-je soudainement à voix basse.

-Pourquoi quoi Chloé? me demanda James.

-Pourquoi moi? Pourquoi maintenant? Pourquoi tout ce monde pour une fille sans importance et sans histoires? Pourquoi m'avez vous sauvée? Pourquoi je suis ici? Pourquoi suis-je recherchée par des policier? Pourquoi des gens me courent après sans que je ne les aient jamais vu? Et surtout, pourquoi vous ne me laissez pas en paix quand je la trouve enfin?

-Théo, tu peut sortir s'il te plait. Qu'entends-tu par "pourquoi vous ne me laissez pas en paix quand je la trouve enfin?"

-Je voulais dire pourquoi vous ne me laissez pas mourir? J'étais tranquille avant mon réveille. J'étais enfin libre! Libre de ne plus fuir, libre de ne plus me cacher, libre de ne plus avoir peur, libre d'être seule.

-Chloé, je t'interdit d'avoir ce genre pensées! Sache que des personnes tiennent à toi, ne l'oublie pas.

-Vous m'en apprenez des choses. Je n'ai plus de famille, mes amis me prenaient pour un bouche-trou. Je n'ai plus personne de ce monde qui me retienne ici. dis-je en retenant les larmes qui menaçaient de tomber.

Soudain la porte s'ouvrit en calquant.

-Comment oses-tu m'oublier? Moi je tiens à toi! Retient le à jamais.

Je cligna plusieurs fois des yeux pour être sûr de ne pas rêver. Ce n'est pas possible, comment est-elle ici? Elle qui paraissait si innocente...

Echappée du mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant