WHY ME...

Chapitre 27

Tom ressort du vestiaire en sous vêtement et je m'approche de lui, un mètre ruban à la main, pour prendre ses mesures. 

- Va te mettre là-bas, dis-je en lui montrant du menton la petite estrade . 

Il s'exécute sans dire un mot. Je ne prend pas le temps de regarder son corps et m'abaisse pour commencer à prendre ses mesures. Lorsque mes mais se posent sur ses chevilles, il eu un mouvement de recule surement dût à mes mains froides. 

- Excuse-moi, dis-je en restant neutre. 

Il avait eu exactement la même réaction lors de la première fois sur le tournage de Cherry. 

- C'est pas grave. 

Alors que je continue de prendre mes mesures, un silence pesant pris possession de mon atelier. Je n'avais rien à lui et lui non plus . Enfin c'est se que je pensais...

- Ils ont vraiment tout donné les frères cette année. Il est vraiment magnifique ton atelier Alex. 

Entendre mon nom sortir de sa bouche me fait pincer les lèvres. 

- Oui, répondis-je sèchement.

- Je n'imagine pas à quel point tu as du être heureuse en ouvrant la porte. Je reverrai toujours tes yeux s'illuminer lorsque tu passais la porte de ton atelier l'année dernière.

Il veut faire la discute ? D'accord faisons la discute Tom.

- Oui tu as raison, je n'ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. C'est le moment que je chérirais le plus jusqu'à la fin de ma vie. Mon atelier est la chose qui me rend la plus heureuse dans ma vie. Il me transmet tellement d'émotions : de la joie, du bonheur, du stress, de la colère, de l'amour, des frissons, de la peur mais aussi de la tristesse. Je sais que je pourrais toujours compter sur mon atelier jusqu'à se que je doive partir pour rentrer chez moi et qu'il doive m'abandonner pour une autre costumière.  Mais c'est la vie et je dois vivre avec, aller de l'avant car je sais que j'en rencontrerais d'autre mais jamais je ne pourrais les oublier car se sont eux qui me font grandir et me font avancer dans la vie. Se sont eux qui me font repousser mes limites et qui me font apprendre de mes erreurs.

Je souffle en silence après se long monologue qui a former une boule au creux de ma gorge. Je ferme les une quelques secondes pour retenir les larmes qui menacent de couler. J'espère qu'au plus profond de moi Tom a compris que c'était lui mon atelier, que c'était lui qui me faisait vivre mais que c'est aussi lui qui m'a tué. 

A partir de cet instant, il se tût et n'ouvris plus la bouche jusqu'à se que j'ai fini mon travail. Alors que mes mains parcourent son corps accompagné de mon ruban je réalise que c'est la première fois que j'ai affaire à un Tom silencieux. D'habitude, d'une manière ou d'une autre, il trouve toujours le moyen d'ouvrir sa bouche pour glisser un petit mot doux, une blague pourris et encore ... des paroles qui brise le coeur...

~

Je referme la porte de mon atelier à 20 heures puis je me dirige vers le hall d'entrée. Il fait déjà nuit dehors et des frissons me parcourent lorsque j'imagine le froid venir se coller à mon corps. 

- Ah bah enfin c'est pas trop tôt ! J'ai cru que tu avais planté une tente dans ton atelier. 

Je me retourne avec un grand sourire aux lèvres et reviens sur mes pas. 

- Victor ! Tu as déjà repris du service ? 

- Que veux-tu ? Les temps sont durs Alex, on a pas tous le job de nos rêves, dit-il en se pinçant les lèvres. Et tu n'as pas encore mangé j'imagine ? A moins que tu te sois nourrir uniquement de tes bières qui étaient au frais. 

Je ris dans un souffle avant de lui répondre. 

- Non je n'ai pas encore mangé. 

- Parfait ! s'écrit-il. Du coup tu peux aller au resto Thaï juste au coin de la rue et nous commander à manger. 

- Attend quoi ? Comment ça nous ? dis-je en imitant des guillemets avec mes doigts. 

- Bah toi et moi. Nous quoi ! dit-il en agitant ses bras. 

- Mais je ne suis pas toute seule ici, j'ai mon amie qui m'attend Victor sinon sa aurait été avec plaisir . 

- Encore mieux ! Plus on est de fou plus on rit ! rétorque-t-il en tapant dans ses mains. 

- Mais je-

- ALLER, ALLER ! 

- OK,OK ! Je retourne juste à l'hôtel pour me changer et chercher Zoé. Envoie-moi par message se que tu veux manger. 

Je n'attend pas de réponse et repars avec un sourire en coin. Avant de franchir les portes je lui crie que je serai ici dans une heure. 

Je me dépêche de rentrer à l'appart. Je n'ai pas le temps de me dire qu'il fait froid que je suis déjà devant la porte de ma chambre. Alors que ma main entre en contact avec la poignet froide de la porte, j'entend plusieurs voix provenant la chambre. 

- C'est pas vrai, mais qu'est-ce qu'ils foutent ici à cette heure là ? grognais-je à voix basse avant de passer la porte. 

Lorsque je déboule dans le salon, je tombe sur Harrison, Harry et Zoé en train de faire un Monopoly par terre, à même la moquette. 

- Regardez qui voilà ! s'exclame Zoé en me pointant du menton. 

- Hey Alex ? Ça été aujourd'hui ? me demande le blond qui tenait une liasse de billets jaune entre ses mains. 

- Salut Harrison, disons que je commence à prendre mes repères, expliquai-je en souriant. 

- Tu veux jouer ? me propose Harry en me montrant le plateau de jeu. 

- Heum ... j'aurai vraiment adorée mais je n'ai pas encore mangé et je vais rejoindre un ami et du coup ... je venais te chercher Zoé pour venir manger avec nous.

- Un ami ... ? Dit Harry d'une voix pleine de sous entendu.

Je ne peux m'empêcher de sourire un peu et de lever les yeux au ciel.

- Oui un AMI Harry !

- Mais moi j'avais dis aux gars qu'on mangerai ensemble. On t'as attendu exprès, m'explique Zoé .

- Tu aurais dû m'envoyer un message Zoé .

- A aucun moment j'ai pensé que tu te serais fait un ami en deux jours Alex.

-Non c'est pas grave, je vais lui dire que je ne peux pas.

- Sinon j'ai une idée, dit mon amie en se levant et en venant posée une main sur mon épaule . On a qu'à y aller tous ensemble.

- Mais ouais, grave !  Approuve Harrison.

- Parfait ! Je prend le Monopoly, on ne sais jamais , rajoute Harry.

- Mais ...

- Il n'y a pas de "mais" Alex ! Râle Zoé . J'ai hâte de le rencontrer . Les gars on lève le camps !

Voyant que ma meilleure amie est décidée à aller rencontrer Victor, je décide de ne pas me battre contre le courent et je souris pour paraître ravie.

Pendant qu'ils rangent le jeu, je vais enfiler un jogging et un sweat. Quelques minutes plus tard, me voilà en train de fermer la porte de ma chambre accompagnée de Zoé , Harrison et Harry pour aller rencontrer Victor.

Comment je fais pour tout le temps me fourrer dans des situations pareilles !?

PS : petit chapitre pour ne pas vous laissez sur votre faim...