Chapitre 45

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- Des choses de prévus aujourd'hui ? me demande Tom après avoir bus une gorgée de son thé. 

- Oui, me débarrasser de toi. 

Il recracher son thé. Je me met à rire. 

- Ah ! Tom ! 

- Mais quoi ! C'est de ta faute. 

Je roule des yeux et je lui lance l'éponge qui était à côté de moi. 

- Non, plus sérieusement je vais aller faire des courses et ensuite se sera après-midi ménage. 

- Tu ne préfère pas qu'on se répartisse les tâches comme ça on aura l'après-midi de libre ? 

- Hum ... oui si tu veux mais tu voudrais faire quoi ? 

- J'ai ma petite idée, dit-il en souriant. 

- Ok, mais pas un truc trop extravagant parce que je n'ai pas encore reçu ma paye du mois. Je la reçois dans 3 jours et après se sera freestyle. 

- Ne t'en fais pas, je gère. 

Je lui souris et je range mon bol et mon verre dans le lave-vaisselle. 

Je retourne dans ma chambre pour me préparer. Avant je passe à la salle de bain pour faire ma toilette. Vers 10h30 je vais toquer à la porte de la chambre de Tom. 

- Du coup tu veux faire quoi ? Le ménage ou les courses ? demandai-je tout en restant derrière la porte. 

- Attend, j'arrive. 

J'attend quelques secondes devant la porte avant qu'il ne sorte. 

- Je pense que c'est plus raisonnable que je fasse le ménage comme ça je n'ai pas à sortir dans la rue et j'attirerais moins l'attention. 

- Tu as raison. Suis moi je vais te donner l'aspirateur et la serpillière. 

Il me suis dans les couloirs de l'appartement jusque dans le cagibis. 

- Voici tes ustensiles Cendrillon, dis-je en lui tendant l'aspirateur. 

- Merci bien ! 

- Je serais de retour dans environ une heure donc quand je rentre tout est nickel. 

Je pars dans l'entrée pour enfiler mes converses. 

- Si j'ai un problème, tu as un voisin à me conseiller au cas où l'appartement cramerai ? 

- Heu ... non. Surtout pas ceux d'en face, c'est un couple de vieux cons et en bas ils ont deux de tensions donc tu te débrouilles et puis sinon tu m'appelles . Mais je suis sur que tu n'auras pas de problème, tu as juste à passer un coup d'aspirateur et de serpillière. Tout va bien se passer, terminai-je en posant ma main sur son épaule. 

Et je disparais derrière la porte. 

~

- Bonjour M. Fernández ! dis-je en passant à la caisse. 

M. Fernández un vieil ami à ma mère. C'est un vieux bonhomme très gentil qui tient la petite épicerie à quelques rues de mon appartement. Sa petite moustache et sa coupe de cheveux à la mode des vieux télé-novela m'avait manqué. M. Fernández est un émigré espagnol. Il a beaucoup aidé ma mère à la mort de mon père, il y a deux ans. Il passait tous les deux jours pour nous déposer les courses et tenir compagnie à ma mère. 

- No es posible !  Pequeña Alex, s'écrit-il.  
(*Se n'est pas possible ! La petite Alex*)

J'adore entendre la son de sa voix surtout quand il me parle espagnol. Il a de la chance car je me débrouille plutôt bien en espagnol donc ça ne me dérange pas de tenir une conversation avec lui dans sa langue natal en plus, je sais que ça lui fais plaisir car ça lui manque tout comme l'Espagne .  

WHY ME...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant