WHY ME...

Chapitre 91

Ma mère est restée une semaine à Londres. Tom a été adorable. Il a pris tout son temps personnel pour lui faire découvrir Londres. Pendant se temps, je rattrapais le temps perdu avec Zoé. 

Bien évidement j'ai parlé de mon nouveau projet de cinéma à ma mère, elle était ravie. Elle a dit que c'était ce dont j'avais besoin et elle était rassurée que je parte avec Tom. 

Concernant se projet, j'ai un rendez-vous avec le réalisateur cet après-midi. D'après se que m'a dit Tom, il aurait fait le déplacement spécialement pour moi. Se qui me stresse encore plus. Dans se rendez-vous, le réalisateur va m'exposer le projet et se qu'il attend de moi. J'espère que le projet va me plaire et que je serais capable de faire se qu'il me demande. 

~

- Tu es sûre que ça ne fais pas un petit peu trop ? je demande, peu assurée. 

Tom me regarde de la tête au pieds, allongé torse nu sur mon lit. 

- Tourne, voir, il fait avec un air sérieux. 

Je souffle mais je m'exécute. Après avoir fini mon petit tour sur moi-même, je regarde l'homme en face de moi qui me critique silencieusement. 

- Trop courte la jupe, il déclare . 

- C'est se que je me disais. 

Et je repars pour la énième fois dans mon dressing. Cela doit bien faire maintenant une quinzaine de minutes que je présente des tenues à Tom et qu'à chaque fois il les refoule : "trop courte, la couleur ne te vas pas, tu vas avoir froid, décolle trop plongeant..." des remarque ainsi à n'en plus finir. J'aime qu'il s'implique dans mon entretien mais je ne pensais pas qu'il irai jusqu'à choisir ma tenue. 

- C'est tout se qu'il me reste, je déclare dépitée lorsque je retourne dans la chambre. 

Je décris son visage : ses sourcils se froncent, ses lèvres se resserrent, il penche la tête légèrement. Il se redresse soudainement sur ses coudes. 

- Vendu ! 

Je souffle de soulagement. Finalement, je ne serais peut-être pas en retard. Je repars en courant à la salle de bain pour me faire un léger maquillage et attacher mes cheveux en queue de cheval. Dans le salon j'attrape mon manteau et j'enfile mes Doc Martens. C'est Tom qui me les a offerte car je cite :  "tu ne seras jamais une véritable anglaise si tu n'as pas ta paire de Doc". 

- Tom ! On y va ?! Je vais être en retard,  je cris depuis le cagibis. 

- J'arrive ! J'arrive ! 

Il déboule dans la pièce, une chaussure à la main, son bonnet de travers sur la tête et son pantalon tout débraillé. 

- C'est pas vrai Tom, tu n'es pas prêt ? je peste. 

- Excuse-moi mais c'est ça aussi de s'occuper de sa femme avant soi. 

- Je serais ta femme quand tu m'auras demandé en mariage, je rigole en m'approchant de lui pour replacer son bonnet. 

J'embrasse le bout de son nez et replace ses bouclettes derrière ses oreilles. 

- Un jour tu ne pourras plus te servir de cette excuse Alex, il dit avec un sourire malicieux. 

- Dépêches-toi de mettre cette chaussure Thomas ! je dis en me retourne pour sortir. 

Dehors il neige. Je frissonne et je m'empresse de remontrer la fermeture éclair de mon manteau. J'entends Tom fermer la porte et ses pas courir pour me rejoindre .  Il saisit ma main dans la sienne et pose un bonnet sur ma tête.