WHY ME...

Chapitre 55

Après avoir lu de nombreux panneaux d'indication durant de longues heures, je commence à avoir une idée de l'endroit où me conduit Tom. 

- Je crois que je sais où tu m'emmène, dis-je avec une voix pleine de victoire. 

- Ah bon ? Et où je t'emmène dans se cas ? répond-t-il en me souriant fièrement.

- Je paris qu'on va dans une ville. 

- Pour sur, acquiesce Tom. 

- Une grande ville, continuais-je en levant les sourcils.  

- Absolument . 

- Une ville au bord de la mer ? demandai-je un peu moins sûr. 

- Une belle mer bleue et chaude en plus. 

- Ok, je vois ... est-ce que c'est une ville où tout le monde rêve d'aller ? 

- Oh que oui . 

- Est-ce que c'est une ville avec de grands immeubles ? 

- Tellement haut que tu n'en vois pas le bout. 

- Et est-ce que la France a fait un cadeau à cette ville ? 

-  C'est qu'elle est cultivée la petite dame, dit-il surpris. 

- Ok, je sais où on va ! dis-je, surexcitée en sautillant sur mon siège. On va à New York ! 

Tom me regarde avec un énorme sourire qui me laisse apercevoir sa dentition parfaite. Son regard est rempli de petites étincelles qui font étirer un sourire sur mes lèvres. 

Je suis super contente d'aller à New York. Même si je n'habite pas si loin, je n'ai jamais eu l'occasion d'y aller. Pourtant j'en ai toujours rêver. Il y a tellement de chose à voir et à faire là-bas. J'ai l'impression que tout peut se réaliser dans cette ville. 

- Tu es contente ? me demande Tom, alors que je perçois un soupçon d'inquiétude dans sa voix. 

- Tu ne peux même pas imaginer ! En plus je n'y ai jamais été. 

Je me penche sur ma gauche pour l'embrasse sur la joue. Il rougit et passe sa main dans l'arrière de sa nuque. 

- Super ... tant mieux . 

~

J'ai le regard levé vers les grands panneaux gris qui affichent la direction de New York. Et au fur et à mesure d'avancer, les nombres de kilomètre diminue et mon impatience augmente. J'ai du mal à rester en place . Au loin j'aperçois les grands building qui dominent la ville. Du coin de l'oeil je vois Tom qui me regarde en souriant. En même temps il a de quoi être content. Il n'aurait pas pu me faire plus plaisir. 

Enfin nous pénétrons dans la ville. Les grands panneaux publicitaires accrochés sur les immeubles surplombent la ville comme dans les films, les taxis jaunes transportants des hommes et des femmes d'affaires nous dépassent, les piétons envahissent les trottoirs et ils me donne l'impression d'être au sein d'une fourmilière. Je ne sais plus où donner de l'oeil. J'ouvre la fenêtre et passe ma tête dehors. Le vent frais s'engouffre dans mes cheveux et le fait virevolter dans tout les sens. Je sens que je vais le regretter mais la future douleur du démêlage n'égale pas mon bonheur actuelle.  Les odeurs des pots d'échappement peu agréable s'engouffrent dans mes narines mais les odeurs des fleuristes et des restaurants reprennent le dessus. 

Après avoir zigzaguer dans les longues avenues de "Big Apple", Tom se gare le long d'un trottoir en face de Central Park. 

- Qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu te gares ici ?