Un éclat de magie au BAU (Crossover Harry Potter & Criminal Minds)

23

•Épisode 23•
Le soir arriva rapidement ce jour-là, tandis que les membres du Phœnix arrivaient petit à petit dans un bar, un peu plus loin dans la ville, nommé « The 900 miles ». Les agents du FBI y étaient également allés, en compagnie des habitants du quartier général, y attendant les autres dans une pièce à l'étage.
Tous les sorciers arrivaient encapuchés dans le bar, ne souhaitant être trahis par personne. Tandis que tous se dirigeaient vers la pièce à l'étage.

Lorsque tout le monde fut arrivé, tous baissèrent leurs capuches, sauf un homme aux côtés d'Hermione, qui se trouvait en bout de table, les dominant tous. Personne ne connaissait son identité, mais tous savaient qu'il était l'agent double dans la nouvelle configuration du Phœnix. La voix d'Hermione s'éleva dans la pièce avec un ton froid et sérieux qu'elle n'utilisait que lors de ces réunions, et lorsqu'elle travaillait dans l'armée et au BAU.
-Avant tout, je souhaiterais remercier tout le monde pour avoir pu vous libérer, et venir ici.
La femme se leva de sa chaise, afin de pouvoir surplomber tout le monde, puis se dirigea vers un tableau derrière elle. Sa main se posa sur ce dernier, qui était vierge de toutes écritures.
-La majorité d'entre vous connaît déjà les deux plus puissants sorciers se cachant derrière tout ceci. Lucius Malfoy et Bellatrix Lestrange.
À ces mots, deux photos prise avant le départ à la prison d'Azkaban firent leurs apparition. Il s'agissait des deux susnommés.
-D'autres connaissaient l'un de leurs alliés, qui est beaucoup plus puissant que nous le pensions. Il s'agit de Ian Doyle.
Aussitôt une photographie apparut aux côtés des deux autres. Hermione fut silencieuse quelques instants, regardant les trois images derrière elle. Soudain, sa main se dirigea plus haut sur le tableau, alors qu'une photographie apparaissait lentement.
-Et la tête de tout ceci... N'est autre. Que Rodolphus Lestrange.
-Il n'est pas censé être mort?, renchérit Seamus.
-C'est ce que nous pensions tous. Seulement, notre infiltré, ici présent, n'a aucun doute là-dessus. Il reconnaîtrait sa voix entre milles, et l'a entendu, alors qu'il était tapi dans l'ombre dans leur repaire...
C'est alors qu'Hermione se tut, bras croisés devant le tableau, son regard tombant vers la silhouette encapuchée.
-Ce qu'il n'a cependant pas prévu, est la présence d'un de nos allié dans leurs rangs. Désormais, nous savons où et quand agir.
Hermione tourna lentement son regard autour de la table, ne manquant pas un seul regard. Sa main se dirigea vers le tableau, tandis qu'elle la posait à plat sur ce dernier, affichant un regard sérieux, accompagné d'un froncement de sourcils.
-Ceci sera la dernière bataille. Nous allons les prendre à leurs propre jeu. Grâce à mes collègues du Bureau d'Études du Comportement au FBI. Nous avons effectué le profil de chacun de nos ennemis. Rien ne nous empêchera d'agir et de gagner cette fois.
Hermione sortit sa baguette de sa manche, la levant vers le plafond, dévoilant ainsi la marque taillée dans sa chaire, que tous lui connaissait, et que les agents du FBI découvraient avec un haut le cœur -alors qu'ils ne l'avaient jamais vu sans son bandage-, et une horreur palpable, arrivant à lire le mot gravé.
-Le Phœnix vaincra! Renaîtra de ses cendres! Et perdurera!, s'exclama-t-elle avec la baguette levée.
Tous les sorciers levaient à présent leurs baguettes vers le plafond, tandis que leurs gestes ne faisaient qu'un. Le regard d'Hermione se tourna lentement vers Ronald, découvrant qu'il était de la partie aussi. Elle se força à effacer leurs années de couple passées, ne repensant qu'à leurs luttes durant sept longues années.

Le Phœnix semblait bien présent dans cette salle.

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Durant les quatre heures qui suivaient cette cohésion dans ce geste si symbolique, les agents du FBI avaient prit la parole pour faire part aux sorciers des profils qu'ils avaient dressés et de leurs modes opératoires. Cette intervention fut bénéfique aux sorciers, qui découvraient des récurrences dans les actes de leurs ennemis.

Lorsque la réunion se termina, le petit groupe du refuge s'y trouvait de nouveau.

Soixante-douze heures plus tard, le sang joncherait le sol...

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Hermione avait ses deux mains sur son ventre, fixant son plafond de chambre, alors qu'un ventilateur tournait sur ce dernier. Cette fois, la bataille mettrait fin à toutes ces années de conflits. Soit le côté sombre vaincrait, et le monde sombrerait dans la misère et la souffrance. Soit ils l'emportaient, et mettraient fin à cette idéologie instaurée par le mage noir. Tous étaient partis dormir à cette heure-ci, seulement Hermione n'y arrivait pas.

Cependant, même si elle s'était de nombreuses fois répétée que la bataille suivante serait la dernière, et qu'elle s'était toujours suivie d'une autre. Hermione sentait que le monde changerait après l'affrontement qui s'annonçait. Elle sentait que son idée concernant la victoire définitive de l'un des deux camps serait bien réelle.

Alors, tandis que seule la lune éclairait sa chambre, ses pas la guidèrent hors de sa chambre. Elle marcha, sans un bruit, le long du couloir, et arriva dans la chambre des hommes du FBI. Tous dormaient à point fermés -et ici aussi-, seule la lune éclairait son trajet jusque l'un des lits.
Si elle devait suivre son coeur, c'était maintenant, alors que son destin pourrait bientôt rencontrer le mur de la mort, si jamais sa vie était emportée sur le champ de bataille.
Alors qu'elle était face au lit de l'homme le plus jeune de la pièce, qui avait également son âge, elle vit ce dernier ouvrir lentement les yeux, ressentant sans doute sa présence. Hermione avança aussitôt son index vers sa propre bouche, et intima le fait d'être silencieux. L'homme la regarda avec surprise, mais suivit son ordre silencieux. La sorcière s'empara de la main du moldu, et lui intima le souhait qu'il la suive. Le docteur la suivit hors de la chambre, puis tout deux marchèrent dans le même silence jusque la chambre de la femme. Une fois tout deux rentrés dans cette dernière, elle ferma la porte d'un informulé et lança un sort de silence sur la pièce. Dès lors, Hermione s'avança vers Spencer, et l'embrassa avec une douceur qui contrastait tellement avec leurs deux statuts, l'homme y répondit avec tendresse, tandis que leurs mains se faisaient un chemin sur le corps de l'autre, dans une tendresse et une passion qui leur permit de découvrir lentement et sensuellement le corps de l'autre.