Un éclat de magie au BAU (Crossover Harry Potter & Criminal Minds)

16

•Épisode 16•
Narcissa prit la parole.
-Jusqu'à il y a une trentaine d'années, le monde magique était calme. Et pourtant...
Elle raconta ainsi l'arrivée du mage noir dans le monde magique, puis la vie de nos trois héros.

-Seulement, alors que la guerre était finie. Elle avait touché chacun d'entre nous au plus profond. Et ces enfants, adolescents, et même jeunes adultes, en avaient étés impactés. Hermione devrait vous raconter la suite, malheureusement elle n'est pas là.
-C'est à moi de le faire, s'exclama Draco. C'est moi qui l'ait récupéré lorsqu'elle a chutée...
-Que s'est-il passé ?, haleta Spencer.
Draco passa un regard autour des agents, qui étaient assis. Puis il regarda Sirius, Remus, et sa mère.
-Je vais vous raconter quelque chose dont je suis le seul à être au courant. J'aimerai que vous vous asseyez aussi...
Les trois sorciers faisaient ce que leur avait demandé le jeune homme, tandis que Draco se frottait les yeux, fatigué par tout ce qui lui revenait. Revivant sans aucun doute ce dont il avait été au courant.
-En réalité, Blaise et Théo étaient là aussi. Et je crois que sans l'appui que nous lui avons apporté individuellement, elle ne serait plus là...
-Prends ton temps Draco, s'exclama Emily.
L'homme blond ferma les yeux. Ce qu'il s'apprêtait à dire changerait la vision que tous avaient d'Hermione. Mais si ils voulaient connaître leurs lien si spécial, il fallait se livrer là-dessus. Il su alors que ses mots ne seraient jamais aussi impactants que ses souvenirs. Alors, d'un sort, il transmit son souvenir dans l'esprit de tous ceux présents.

« Draco, Blaise, et Théo se baladaient dans le ministère, trois ans et demi après la fin de la bataille finale. Ils venaient enfin d'être innocentés pour tout ce dont on les accusaient, de nouveau, deux semaines avant. Alors ils souhaitaient profiter de cette liberté.
Au loin, ils purent apercevoir l'une de leurs pire ennemis, durant toute leur enfance. Pourtant c'était elle qui avait plaidé avec ferveur pour leur innocence. Ils savaient que sans elle, ni eux, ni Severus, ni même leurs parents qui s'etaient finalement battus pour le bien lors de la bataille, auraient put être libres.

Elle était debout, en plein milieu des escaliers extérieurs du ministère. Semblant fixer un point sur le sol, mais ne participant pas au mouvement sans fin du lieu. Elle était habillée d'une robe bleu marine assez élégante, et avait ses cheveux attachés en un chignon décoiffé. Seulement, son visage ne laissait pas apercevoir la petit étincelle qui la caractérisait tant. Un homme aux cheveux roux s'avança derrière elle, également bien habillé. Elle sembla le sentir avant même qu'il ne soit proche, car ses yeux se fermèrent, et elle accepta qu'il pose sa main sur son épaule. L'homme s'approcha, puis prit sa main, et la guida loin de tout ce monde.
Hermione semblait le suivre, sans même réellement le vouloir. Seulement, elle ne semblait pas non plus avoir autre chose pour refuser. Avec un visage sans émotion, elle suivit l'homme jusque leur petit appartement qui se trouvait non loin.

Sans savoir pourquoi, notre trio avait sentit qu'il fallait les suivre. Alors qu'ils s'approchaient de l'appartement, aucun bruit ne se faisait entendre.
Avait-il lancé un sortilège, ou était-ce vraiment calme?
-J'ai un mauvais pressentiment, chuchota Blaise.
Théo posa sa main sur la poignée, seulement elle était fermée. Draco leva alors sa baguette, et désactiva les nombreux sortilèges sur la porte. Le Weasley ne serait jamais aussi bon que lui dans cette pratique, même si il devait avouer que si Hermione avait lancé les sortilèges, il n'aurait sans doute pas pu les désactiver. Blaise ouvrit alors la porte, et alors qu'ils entraient sans un bruit, ils purent alors entendre du verre se briser, et un hurlement de la part d'Hermione.
-Je te jure que je ne lui ai jeté aucun regard Ronald!
-Nous devions nous marier, et voilà que tu annules précipitamment. Tout ça pour que je te découvres en train de mater un de tes collègue! Tu vas le payer!
-Arrêtes!, hurla-t-elle dans un dernier effort.
Elle se mit alors à hurler de douleur tandis qu'ils l'entendait la frapper. Alors que le trio découvrait enfin le lieu de la dispute, la chambre, ils découvraient Ron sa main autour du cou d'Hermione, tandis que cette dernière était collée contre le mur, le visage plein d'hématomes, et jonché de sang par endroits. Ses deux mains se trouvaient sur le poignet de l'homme, alors qu'elle n'arrivait même plus à serrer afin de l'en empêcher. Leurs baguettes se trouvaient sur le lit, loin de leurs portées. Hermione sentait l'air devenir manquant, alors que du coin de l'œil, elle pouvait voir des ombres. »

C'était ainsi qu'ils l'avaient sauvée ce soir-là, sans leur intervention, la jeune femme n'aurait plus été parmi eux... Un autre souvenir leur parvint, alors qu'il semblait espacé de quelques heures.

« Alors qu'Hermione était dans un lit d'hôpital, après avoir fait un chakeup pour savoir si elle n'était pas blessée ailleurs. Ses trois compagnons se trouvaient assis de part et d'autre du lit, afin d'être autour d'elle. Signe qu'ils ne la quitteraient plus.
Elle qui avait jusqu'alors sa tête contre ses genoux, repliés contre elle. Et qui avait fait place à un mutisme sans relâche. Elle releva soudain sa tête. Et les trois hommes furent prit de maux de ventre, en découvrant son si joli visage abîmé, et preuve qu'ils n'avaient pas imaginé ce qu'il s'était passé.
-Je vais m'engager dans l'armée. Je deviendrais plus forte et je ne me laisserai plus jamais faire. Je vais me battre.
Ses trois ennemis d'enfance purent voir une étincelle au fond de son regard. Elle était décidée, et elle suivrait cette voie. Alors, ils posèrent tous les trois leurs mains sur les siennes. Puis les quatre sorciers s'étreignirent.
-Nous nous enrôlerons également, murmura Théo.»

-Elle ne nous l'a jamais avoué réellement. Seulement d'après le médecin qui s'est occupé d'elle ce jour-là, cela faisait plusieurs des années que Ron avait un comportement de ce genre avec elle. Elle n'a jamais souhaité passer par la justice face à lui. Alors nous avons respecté son choix, et avons toujours fait en sorte qu'ils n'aient plus aucun contact.