Chapitre 3

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Point de vue de Noah : 

Finalement j'ai prit le bus de nuit. La maison est suffisamment loin et j'ai pas que ça a foutre que de rester dans une ville que je connais pas et dans laquelle j'ai plus rien à faire. 

Je suis parfaitement consciente que mon père n'est qu'un des nombreux amants de ma mère. Je ne m'attend pas à ce qu'il veuille de moi dans sa vie, je suis juste une galère dont il aimerait surement bien se passer. Je lui facilite le travail et par la même occasion je l'empêche d'avoir d'autres mauvaises surprises dans l'avenir.

Je suis actuellement en train de causer avec Erik au téléphone. Il a terminé ma moto hier et bon sang ça va faire du bien de la retrouver ! Je suis aussi amoureuse de ma bécane que lui de la sienne. Ça m'étonne beaucoup moins depuis que je sais que j'ai du sang de biker dans les veines. 

C'est pas que je veux pas d'un père. J'en ai toujours voulu un quand j'étais petite et je demandais souvent à ma mère où étais le miens jusqu'à l'incident du dirlo. C'est juste que depuis ce même incident, j'ai apprit à ne plus rien attendre de personne. Quand les choses viennent je les prend comme elles sont et si elle ne viennent pas je passe à autre chose. Je ne suis jamais vraiment déçu et je n'ai pas d'ambition mais ça me va comme ça. 

"Mais putain quand même ! La tronche qu'il a du faire ! Quand tu m'as envoyé la photo j'ai explosé de rire les frères ont rien comprit ! Rit-il.

- C'est si surprenant que ça ? 

- Ce type est le genre de personne qui préfèrerait se tirer une balle dans le pied plutôt que d'avoir un gosse. C'est la rumeur qui cours en tout cas. Alors qu'il ait une fille ça surprend et que cette fille soit ma soeur de coeur encore plus ! 

- Je vois. En tout cas maintenant que c'est fait je suis tranquille et je peux chercher du travail ! 

- Ça te dirait d'ouvrir une école de self défense ? Pas mal de régulières seraient intéressées. 

- Ah ouais ? Moi qui pensait que les femmes de bikers étaient plutôt du genre a être des as de la gâchette et des couilles brisées ! 

- Les frères les couvent et quand elles ont des problèmes elles ne peuvent pas se défendre, enfin c'est ce que la première dame dit. Du coup quand j'ai parlé de toi elles ont été intéressée ! Et aussi certaines savent se servir d'un flingue mais pour viser c'est pas génial. 

- Tu viens de me trouver une clientèle ! C'est là que je suis contente d'avoir une licence d'enseignement de tir aux armes à feu.

- T'es le genre a être la prof sexy et badass de Rambo ! 

- Sauf que Rambo je le défonce et je ne le prendrais certainement pas comme élève. Il a une mentalité trop simpliste et buter tout ce qui bouge n'est pas productif.

- Ouais il y a ça aussi ! Mais sinon tu pourrais commencer quand ? 

- Trouves-moi un local et je peux commencer. 

- Génial ! Je m'organise avec les gars et je te tiens au courant. 

- Tu risque de me servir de cobaye. 

- T'auras un prospect pour te servir de souffre douleur. 

- Yes ! Une victime ! T'as prévu les tombes pour lui ? 

- Les tombes ?

- Je vais enseigner à des femmes de bikers comment dézinguer des pervers dans la rue. Tu te doute bien qu'il aura aussi besoins d'une tombe pour sa dignité.

- Tu es démoniaque ! C'est pour ça que je t'adore !

- Paraît-il que j'ai ça dans le sang ! Tu n'as plus aucune excuse pour me tenir à l'écart de ton club maintenant. 

FlowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant