Chapitre 10

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Point de vue de Noah : 

Pour faire simple, je me suis fait kidnapper par Edith, régulières & co.

J'étais tranquillement en train de me changer quand une furie aux cheveux rouges à débarqué dans ma salle de bain, pile au moment où je retirais ma bande de gainage pour la changer. J'ai maudis Crash pour avoir renversé sa bière sur moi encore plus fort. 

La furie rousse, alias Léna la soeur de coeur de Data, m'a regardé l'espace d'un quart de seconde avant de m'arracher ma bande, de m'enfiler un T-Shirt de force et de m'assoir sur le lit en me donnant une veste que je me suis empressée d'enfiler. Elle a ensuite regardé mon armoire, à claqué la langue, dit "je vois le problème", avant de me tirer par le bras, de me faire sortir de ma chambre et de me confier à des régulières et de remonter à l'étage. 

J'étais encore en train d'assimiler ce qui venait de se passer quand elle redescendait avec deux cartons contenant sûrement tous mes vêtements. Elle a confié les cartons a un prospect et lui a ordonné de "brûler toute cette merde avant qu'on revienne". 

Je n'ai pas eu le temps de protester que les régulières m'avaient déjà ligoté et mise à l'arrière d'une voiture, littéralement. 

Aussi bien organisé le kidnapping fut-il, elles n'ont par contre pas remarqué le prospect qui démarrait peu après nous pour nous suivre. 

Enfin bref, je me suis fait kidnappée par Edith, trois régulières et Léna pour une virée shopping pas si improvisée que ça et la première chose qu'elles ont décidé de me faire endurer est l'endroit dans lequel j'avais juré de ne jamais mettre les pied : un magasin de lingerie. 

"T'inquiète pas ma belle, on va te transformer en bombe atomique ! Dit Léna en sélectionnant quelques ensembles dans les rayons. 

- Je n'ai pas envie d'être une bombe atomique. Jamais de préférence."

Elle me regarde dans les yeux et soupire. 

"Écoute, je sais que tu n'as pas envie d'attirer le regard des hommes. Je te comprend, je suis aussi passée par là. Mon propre corps m'a dérangé pendant un long moment après que Data m'ai sortit de la prostitution. Tu as peur parce qu'il attire les gens et leur regard mais ce n'est pas quelque chose de mal. Tu es jolie et ça doit être une force pour toi, pas une faiblesse, sinon ces enfoirés gagnent d'une certaine manière. 

- Ma mère...voulais que je mette des beaux vêtement parce qu'au fond elle voulait que je sois comme elle, c'est ce que j'ai toujours pensé bien avant que je ne sache qu'elle avait toujours espéré me vendre. Elle...a toujours été magnifique, c'est un fait. Je ne voulais pas finir comme elle alors j'ai tout fait pour éviter de lui ressembler et...tellement de choses sont arrivées que j'ai compris qu'il fallait que je cache mon corps pour vivre le plus sereinement possible. 

- Ah...C'est autant pour le regard des autres que parce que tu ne voulais pas de la voie qu'on t'imposait. Je comprend. Mais être coquette, t'habiller avec de beaux vêtements et mettre un peu de maquillage ne fait pas de toi une pute. C'est pour toi que tu le fais avant tout, pour te sentir bien dans ta peau. Une femme qui se sent et se sait belle est une femme forte. Et j'ai bien dit belle, pas dévergondé comme l'a surement été ta mère. 

- Venir aux réunions parents-profs de sa fille de sept ans habillée en diablesse BDSM avec un manteau en doudoune blanche c'est dévergondé tu penses ? 

- Totalement. Tu penses que ses parents l'ont bercé trop près du mur quand elle était bébé pour avoir si peu de sens moral ? 

- Je crois que ma mère à gardé le souvenir du vagin de la sienne en se disant que c'était un magnifique instrument qu'il faudrait absolument qu'elle utilise à outrance et aux yeux de tous quand elle serait plus grande. 

FlowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant