Chapitre 16

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Point de vue de Noah : 

La matinée d'hier me hantera pendant un moment. Ces types sont des dieux et ce sont mes hommes. 

Je termine mon cours de cet après midi, salue Fighter et traverse la rue pour aller prendre un café dans le restaurant d'en face. Léna y travaille et j'apprécie beaucoup nos conversations. j'ai aussi remarqué qu'elle en pince pour Crash. 

"Un long café noir comme d'habitude ! Sourit-elle en me servant ma tasse. 

- Merci Léna. Je souris à mon tour. 

- Tu as passé une bonne journée ? 

- Excellente ! Crash est allé donner les billets d'avions à Gilbret ce matin et nous n'entendrons plus jamais parler de lui ! 

- Je prend ma pause dans dix minutes. Tu veux bien attendre que je finisse pour discuter ? 

- Prend tout le temps qu'il te faut ! Je ne suis pas pressée."

Elle repart servir ses  clients. Ce petit café-restaurent très inspiré de la culture française fait son bonheur et celui de tous les clients. 

Je commence à siroter mon café quand un spectacle peu ragoutant, immonde pour certaines personnes, horripilants pour d'autre, amusant pour des gros porcs et terrifiants pour la victime se déroule juste sous mes yeux. 

Un espèce de putain de connard, est en train de peloter la fesse droite de Léna. 

Je repose ma tasse lentement. 

Ne pas péter de câble.

Je me lève. 

Ne pas défoncer la gueule de ce connard.

Je m'avance.  

Ne pas le réduire à se déplacer en fauteuil roulant au risque d'aller en prison. 

"Alors petite salope ? Tu me ferais pas une petite sucette comme au bon vieux temps ?"

J'ai rien dit ! La prison du comté va bientôt accueillir une nouvelle pensionnaire et elle ne sait pas ce qui arrive ! En attendant, défonçage de gueule de gros con prévu au menu de ce soir ! 

Je prend la main du fils de chienne posé sur le postérieur de mon amie, la retire de force, évite la gifle qu'il tente de m'envoyer, et le retourne comme une crêpe. J'adore les crêpes, c'est mon péché mignon, surtout quand c'est Senses qui les prépare.

Bref ! Le mec étant à terre et moi avec son bras toujours dans les mains, je lui fait une clé de bras et pose le pied dans le bas de son dos pour l'empêcher de me donner un coup de pied par inadvertance en remuant du cul. 

"Quelqu'un peut appeler les flics pour harcèlement sexuel et agression ? Je demande à l'assistance."

Le gars au comptoir sort son téléphone et accède à ma demande. Je regarde Léna qui sur le point de s'effondrer en larmes. 

"Ça va aller maintenant ma belle. Il ne peut rien contre toi."

Elle commence à pleurer et une des autres employées la prend dans ses bras pour la réconforter. Je sors mon téléphone alors que monsieur connard m'insulte de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables...Enfin son vocabulaire est assez pauvre donc on ne va pas aller jusque-là. 

Je sors mon téléphone de ma poche arrière et appelle Data : 

"Flower ? Que me vaut ton appel alors que tu es sensée rentrer dans une demi-heure au maximum ? 

- Monsieur est réglé comme une horloge ! Écoute Data, il y a eu un problème au café, un gros con à foutu la main au cul de Léna et je n'ai pas pu m'empêcher d'intervenir. 

FlowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant