Chapitre 18

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Point de vue de Noah : 

Aujourd'hui, réunions de famille. Je suis heureuse d'avoir eu deux jours pour récupérer de ma partie de jambe en l'air endiablée avec mes hommes. Papa et Nova sont content d'avoir eu le temps de, je cite, "jouer des percussion avec les os de ma génitrice." À comprendre qu'ils lui ont pété tous les os du corps un à un dans la continuité de ce que j'avais commencé avant que la non-réaction de feu ma mère ne me refroidisse dans mon entrain. 

Le pire dans toute cette histoire c'est que je ne la regrette même pas. Je me suis accrochée à elle pendant des années et depuis à peine quelques semaines que j'ai une vrai famille avec moi, je n'ai carrément rien à foutre qu'elle bouffe les pissenlits par la racine. 

Miranda à officiellement quitté le club hier, j'ai réussis à faire fuir une brebis et, selon les membres du club, c'est presque mission impossible. 

Personnellement je pense que cette pute est une petite nature mais bon, on a pas tous eu l'occasion de péter la gueule à des mecs deux fois plus baraqués que soi dans des combats illégaux sans aucunes règles. 

Donc Papa et Nova se sont amusés à faire payer Beatrice pour les vingt-six et onze ans de séparations avec leurs enfants, alias moi et Théo, et depuis ces deux-là sont copain comme cochon !

Torturer des putes nymphomanes ça rapproche apparemment. 

Pour faire durer le plaisir papa à invité, ou plutôt forcé, mes hommes à venir au fameux repas de famille. 

Mon grand-père course mes deux bikers dans le jardin de tante Edith depuis une heure.

Sinon j'ai rencontré mon oncle par alliance et j'ai entendu parler de mes cousins qui devraient rentrer en ville dans quelques semaines. Que des gens charmant ! Je me demande bien d'où tente Edith tiens son calme et sa gentillesse naturelle parce que, de ce que j'ai compris, mes grand-parents ont leur propre degré de folie meurtrière. La preuve en est que grand-père course mes hommes avec un bazooka sur l'épaule et que grand-mère est en train de faire sa liste de course en le regardant avec amour. 

Ça pourrait presque être normal si la liste de course ne comportait pas tout le matériel pour faire exploser Senses et Data en plus de celui nécessaire à l'enterrement de leurs restes dans une forêt à la frontière du canada. 

Oui, le canada, c'est marqué en gros sur sa feuille. 

"Grand-père ! Laisses-les en vie tu veux ? Je ne suis pas nécrophile et si tu les tues tu ne verras jamais tes arrières-petits-enfants !

- L'insémination artificielle existe ! Fait congeler leur sperme et l'affaire est réglée ! 

- Ou alors on peut aussi te priver des bon petits-plats de tante Edith pendant six mois !"

Tiens, comme par hasard il lâche le bazooka. Je ne me trompais pas en pensant que c'était un gourmand. 

" En plus tu le sais pas encore mais Senses est un vrai cordon bleu !

- Bon d'accord il peut t'approcher, mais ça m'empêche pas de tuer l'autre !

- Si tu tue mon as en informatique tu peux t'assoir sur notre prochain contrat et sur les visites chez Edith ! Dit papa.

- Espèce de fils indigne ! 

- Je tiens à mes couilles et à mon informaticiens. Si je perd Data je suis certain que Noah se fera un plaisir de me castrer. 

- Ce serait pas une grosse perte vu les petits-enfants que tu nous as fait ! Pouffe grand-mère. 

- Euh... c'est sympa pour moi grand-mère. 

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