Quand je te vois...

Chapitre 12 : Hamura Ôtsutsuki

Flashback~

PDV Naruto :

- Asseyez vous, M. Uzumaki.

Le ton du directeur était froid, sec.

Je sentais, en regardant le directeur, toute la haine qu'il me portait, je supportais son regard, avec moi aussi, toute la haine du monde dans mes yeux.

Je pris tout mon temps pour m'asseoir.

Une fois assis, je sentais que la chaise grinçait.

- Je vais devoir appeler votre responsable légal et les parents de M. Ôtsutsuki.

Il me regardait d'un air grave.

- S'il vous plaît monsieur, N'appelez pas mon parrain, tout mais pas ça !

En fait, mon parrain était parti en voyage d'affaires, mais il avait l'habitude de répondre au téléphone, surtout si c'était le collège !

Si il apprenait que j'avais frappé un élève, je n'oserais même pas imaginer le regard qu'il posera sur moi, je ne voudrais pas voir de la haine dans son regard ou pire de la déception...

Je savais que j'avais déconné, mais sur le moment, j'étais noyé dans ma haine : je n'avais pas pensé aux conséquences, grave erreur...

- Mais bien sûr que je vais appeler votre parrain et avec plaisir ! S'exclama le directeur avec un sourire démoniaque.

Il s'apprêtait à soulever le vieux téléphone fixe, quand ce dernier sonna...

Le directeur décrocha, je notais l'expression déçu de ce dernier, il voulait sans doute appeler mon parrain sans tarder et se délecter de ma souffrance en appelant Jiraya.

Soudain, le visage du directeur devint livide...

- M. Ôtsutsuki......oui bien sûr........très bien.......à toute à l'heure Monsieur......

M. Ôtsutsuki ?! C'est le père de Toneri ?!

Après ça, c'est mon visage qui devenait livide.

Je vais faire quoi, moi ?

Je repris vite contenance, c'est juste un vieux qui a de l'argent à ne plus savoir quoi en faire. C'est tout, rien de plus, calme toi, Naruto...

Oui mais avec cet argent il va faire quoi à Jiraya ? Si il le torture ou pire qu'il le tue !

Le directeur en avait oublier le coup de fil qu'il devait passer à Jiraya, je soupira de soulagement, tant mieux...une chose en moins...

Quand le père de Toneri arriva, je me sentis écraser par le charisme qu'il dégageait : il avait des yeux nacrés, comme ceux de Toneri, ses cheveux blanc, tombaient sur ses épaules larges et puissantes, sa peau était quasiment aussi pâle que ses cheveux et son costume noir contrastait avec sa peau et ses cheveux d'un blanc immaculé.

Je remarqua que bien après, les gardes du corps derrière lui, cet homme les cachait de sa carrure imposante.

Je sentais une boule s'installer dans ma gorge, pendant que ma sueur se frayait un chemin jusqu'à mes sourcils, je l'essuya et massa mes tempes.

Pour la première fois, je ressentis la peur, une peur profonde.

L'Ôtsutsuki me toisa, avant de dire :

- C'est lui ? Sa voix retentit dans toute la pièce, brisant le silence qui s'était installé.

- Oui monsieur... Se contenta de dire le directeur.