Chapitre 17 : La séparation

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- Il faut qu'on parle. Le ton de Kiba était sérieux et sec.

J'hocha de la tête et attendit que le maître chien prenne la parole :

- Par ou commencer ? Eh bien...j'ai toujours cru que tu étais celle avec qui je voulais passer ma vie...j'ai cru être tombé amoureux, on était meilleurs amis...alors j'ai pensé que je ressentais quelque chose pour toi...mais la vérité, il me regarda dans les yeux, c'est que je ne t'ai jamais aimé comme ça, je t'ai toujours aimé comme une petite sœur...c'est le moment où tu va me demander : comment j'ai su ? J'ai rencontré quelqu'un, Hinata. Mes yeux s'écarquillèrent. Dès que je l'ai vu, mon cœur a explosé et j'ai su...j'ai su ce qu'était le vrai amour.

A ce moment là, je n'ai pas su ce que je ressentais, je me suis senti plus légère, j'étais soulagé, est-ce-que j'avais vraiment aimé Kiba ?
C'est à ce moment là que je compris tout, je ne l'ai jamais aimé, du moins, pas comme ça.
J'avais confondu l'amour et l'amitié.

- Je suis vraiment désolé Hinata. Il baissa la tête, il se sentait sûrement mal. Je lui pris la main et le regarda avec le plus de douceur possible, il releva la tête, surpris.

- Je suis d'accord avec toi, Kiba. On a tous les deux cru que peut-être, on était amoureux l'un de l'autre, mais la vérité est que je ne t'ai jamais aimé comme ça non plus, je t'ai toujours aimé comme un grand frère, un espèce de « deuxième Neji » en moins protecteur...il rigola, j'aimerai qu'on reste amis. Il hocha de la tête, et en ce qui concerne cette personne dont tu es tombé amoureux, fonce !

Kiba rougit légèrement et fit un grand sourire, heureux de rester ami avec celle qu'il considérait comme sa sœur.

- Mais toi sinon...tu as des vues sur quelqu'un ? Demanda Kiba.

Hinata secoua la tête de droite à gauche, ses pensées dérivèrent vers un blond aux yeux azurs, elle rougit un peu sur le coup mais se reprit rapidement :

- Personne. Répondit-elle.

Kiba la regarda longtemps, il semblait penser à quelque chose ou plutôt quelqu'un, en effet, le brun avait remarqué à quel point Naruto regardait la jeune femme aux yeux couleur lavande, il avait même pensé être jaloux, mais il ressentait juste un besoin de protection en voyant Hinata.

- Moi je pense que...quelqu'un t'apprécie.

Est-ce un mensonge ou une vérité ? Se demanda Hinata.

- Qu'est-ce-que tu raconte encore, Kiba ?

Le brun ne comprit pas sa question. Se rendait-elle compte du charme qu'elle avait ? Il ne le pensait pas, Hinata avait toujours été une très belle femme, ignorante de sa beauté.

- Bon d'accord, si tu n'arrive vraiment pas à trouver, je vais t'aider, il leva les yeux au ciel, signe de réflexion et pensa à un certain blond. Je pense qu'une certaine personne est tombé amoureuse de toi, j'haussa un sourcil, intriguée, je le sais parce que ça se voit comme le nez au milieu de la figure, je ne te dirais pas qui c'est, je fis une moue déçue, parce que c'est pas à moi de te le dire.

J'étais assaillie de questions : Qui est cette personne ? Est-ce une fille ou un garçon ? Est-ce que je le/la connais bien ?

Finalement, je termina ma matinée avec Kiba, en lui posant d'innombrables questions.
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La lune jouait avec l'ombre de ma silhouette, mes yeux bleus s'illuminaient d'eux-mêmes et scintillaient dans la nuit sombre.
Je repensais à ma journée, enfin surtout à ma matinée et au baiser que j'ai failli donné à Hinata, foutu Kiba ! Pensais-je, j'allais enfin pouvoir exprimé mes sentiments à travers ce bisou, mais il faut toujours que Kiba soit dans les parages ! Je sentais la colère monter alors j'essayais de me calmer en respirant tranquillement.
Ma respiration devenait de plus en plus lente, mais un coup à la porte retentît ce qui me fit perdre le fil, c'était Jiraya.

- Bonsoir Naruto, tu a passé une bonne soirée hier ?

Trop concentré sur ma colère envers Kiba, je ne répondais pas.

- Naruto ! Quand je te parle tu me réponds, ça s'appelle le respect !

Je sursauta face à l'autorité dans la voix de mon parrain, mais reprit un visage snobe.

- Hmm...grognai-je.

Je sortis de mon moment de rêverie quand j'entendis la voix de mon parrain particulièrement autoritaire. Je ne l'avais pas vu de la journée car je m'étais enfermé dans ma chambre tel un enfant boudeur.

Jiraya me regarda longtemps, avant de baisser les yeux, l'air exténué et ouvrit la bouche :

- Bref...j'ai à te parler...
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Salut à tous et à toutes, je m'excuse pour le retard, mes vacances ont durée plus longtemps que prévu 😅
J'espère que vous m'excuser.
Prenez soin de vous 🥰
Bisous et à mercredi prochain, sans faute !

Quand je te vois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant