38. Panique

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Cette situation de panique avait créé une certaine culpabilité en nous…

Les résultats de ce moment sont bien catastrophiques, en plus du saignement, il n'avait pas eu de protection nécessaire pour empêcher quoique ce soit...

Après ce constat amer, nous nous sommes mis à l'abri de la pluie qui devenait de plus en plus menaçante, et chaque goutte de pluie augmentait l'ampleur de la situation et favorisait l'atmosphère glaciale qui grandissait entre nous.

Je comprenais que je ne pouvais pas laisser aggraver la situation, j'étais déçu, mais j'ai rassemblé toutes les forces pour enfin lever le silence...

J'essayais de la rapprocher de moi avec mes mains, je le faisais avec beaucoup de peur parce que je n'étais pas sûr que ça marcherait... À ma grande surprise, elle obéissait à mon appel, mais j'ai remarqué que quelque chose changeait, elle pleurait. Elle ne voulait pas la situation, moi non plus.

Cela faisait plus que dix minutes que je ne trouvais rien à dire et malgré mes yeux ne coulaient pas de larmes, je pleurais dans mon cœur.

Tantôt, je trouvais des mots, mais j'hésitais par précaution pour ne pas aggraver les choses…
Le temps passait, elle continuait à pleurer… Je devais faire quelque chose en toute urgence afin de sauver un peu la situation.

Moi : chérie. Je suis vraiment désolé, j'aurais préféré que ça soit différent…

Aucune réponse, comme si je parlais à moi-même... Mais je continuais, je suis le plus fautif

Moi : Mélissa ..... Je sais que ça te fait beaucoup de mal, je suis prêt à assumer les conséquences et les responsabilités.

Là, je sentais qu'elle allait répondre.

Melissa : Je suis aussi désolée, j'aurais dû t'arrêter Young... Tu sais, c'était ma première fois… Et je ne peux pas te culpabiliser totalement.

Moi : Chérie, je suis l'unique responsable de tout ça .... Et je ne voulais pas te causer autant de mal.

Melissa : Young arrête de dire ça ..... Nous sommes responsables. C'est déjà fait, on ne peut qu'apprendre de cette erreur.

Les mots étaient forts…

Nous avons essayé d'apaiser la situation, mais les risques restaient inchangés, les conséquences pouvaient être catastrophiques, nous étions optimistes, mais peu importe les retombées, nous devrions l'assumer, c'était notre bêtise.

Le clair matin apparaissait et on se préparait pour une nouvelle journée chargée, car la cour était dérangée à cause de l'intensité des mouvements humains...




Eliezer Young

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant