Je suis tombé sur mon Alter ego

16. Relation compliquée avec sa famille

Même si convaincre cette famille était très difficile, mais je devais le faire et je croyais en la force de l'amour, je ne le prenais pas comme une catastrophe, c'était plus tôt l'une des nombreuses étapes à franchir.

Après la cinquième année, les cours devenaient un peu moins intenses, car on préparait l'internat, une chose qui avait certainement une bonne répercussion sur notre relation, mais malgré bon nombre d'alternatives proposées, sa famille ne me veut pas, sa mère était avec moi, mais je n'arrivais toujours pas à convaincre Franck.
Alors un bras de fer commençait dès lors à s'élever entre Mélissa et son oncle qu'elle aimait tant.
Une chose que je n'aimais pas, j'ai essayé de lui expliquer pour mais cette fois-ci, elle ne faisait qu'à sa tête.

Elle commença par converser rarement avec les membres de sa famille à part sa mère Chantalle qui comprenait ses sentiments et comme en toute bataille, il faut se faire des alliés pour gagner sûrement, sa mère devenait alors notre seule alliée.
Les autres membres étaient comme des loups pour moi, ils ne voulaient pas me voir, c'était un tout petit groupe mais puissant, c'était la bande à Franck, c'est comme s'ils chassaient un gibier, ils me traquaient partout... mais ils oubliaient l'évidence qu'il y avait dans une relation amoureuse, c'était qu'il ne pouvait pas éteindre la flamme d'un amour sincère et véritable déjà allumée…
Grâce à la complicité indéfectible de sa mère, on avait fait d'autres alliés, mais ces derniers ont peurs de Franck, c'était le maître, par qui tout se passait dans cette famille, il était l'aîné.

Et ça faisait déjà six mois qu'elle n'avait pas parlé à son oncle… même si je trouvais que sa décision était trop radicale, mais je devais aussi admettre que c'était le moyen le plus efficace pour montrer son désaccord avec la position de son oncle, et que ce dernier devrait comprendre qu'elle n'était plus une enfant.

Je commençais alors à me culpabiliser parce qu'avant moi, il y avait une bonne vie dans cette famille... Et ma présence était devenue d'un seul coup un grand problème.

Mais elle m'aimait, moi aussi, je l'aimais, c'était inimaginable de l'abandonner pour des problèmes quoique majeurs.

Eliezer Young Didier

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