46. Notre conversation #1

35 3 0
                                    

Assise au volant de la voiture, elle était déterminée, concentrée

Elle était prête à aller n'importe où, en tout cas, je ne partirai pas avec elle comme chauffeur, elle était malade... je le savais

Nous avions changé de place pour enfin démarrer, j'étais indécis, son silence volontaire ne faisait que fouetter ma conscience, toutefois j'avais gardé mon calme et rester aussi silencieux…

Après plus de dix minutes de silence tracassant, je sortais quand même du parking avec espoir que cela pouvait améliorer l'atmosphère...
Comme escompté, elle m'indiquait la route que je devais prendre.
Après Trente (30) minutes, elle me demanda d'arrêter dans une allée près de la route… Là-bas il y a une maisonnette comme abandonnée

À mon grand étonnement, la petite maison était très propre comme si on s'occupait de lui quotidiennement pourtant personne n'y habite.

Elle connaissait très bien la maisonnette, même dans le noir, elle circulait sans se cogner contre aucun objet, elle alluma deux lampes à Kérosène, elles étaient suffisantes pour éclairer les deux pièces de la maison.

La maison était modeste, la table au centre accompagnée de deux chaises, l'une en face de l'autre, arrangée comme pour une audience en tête-à-tête....
Elle était lente que ça soit dans ses mouvements et dans ses paroles... je craignais un débordement... même si je connais que ce n'est pas son genre

Sa lenteur pouvait se lier à sa maladie, en plus c'était un risque énorme de s'éloigner aussi loin de l'hôpital...
Après quelques minutes, sa voix retentissait dans la pièce, elle était calme, douce malgré tout, ses mots se constituèrent en fouet…

Ses premiers mots étaient...
Tu penses vraiment que je mérites ce que tu m'as fait ? Mais pourquoi einhh ?
J'allais à peine répondre quand elle sanglotait... je comprenais

MOI : Écoute Mélissa, je n'aurai jamais l'envie de te faire de mal, je t'aimais et ça continue ()

ELLE : (Sourire) Ah oui de l'amour ? Après tout ce que tu m'as infligé, tu oses quand même parler d'amour ?

MOI : Je n'ai jamais fait ça parce que j'ai cessé de t'aimer... Mais parce que je craignais pour nous... pour toi !

Elle soupira et se leva de la table pour aller se réfugier dans un coin... je le savais, elle était blessée

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant