61. La vie à deux

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Après notre lune de miel, on s'est installé dans une ville assez paisible du pays, dans le sud plus précisément aux Cayes... des paysages verdoyants, des vues magnifiques sur la nature, de l'air pur faisaient la beauté indescriptible de cette ville.

Enfin chez nous, on reprenait le travail, parfois absent durant toute une journée, elle me manqua tous les jours, on s'est entendu pour ne pas travailler la nuit, (sauf en cas d'urgence bien sûr).
Mon épouse est une femme très catégorique, aussitôt elle posa ses conditions ;
Elle me parlait franchement, et elle était directe.
Ma femme : - Pas d'enfants avant au moins un an mon coeur,
Moi : - Et pourquoi ma douce?
- Je veux bien profiter de notre mariage, À l'arrivée d'un bébé, on aura moins de temps.
- Je vois, entendu ma chérie
Prenons un peu de temps pour nous deux.

J'avais remarqué la peur dans ses yeux aussi, elle avait un peu peur de ce grand changement, surtout qu'elle se livrait totalement et pour le reste de sa vie.
Mais je comptait la rassurer en la comblant d'amour, afin de comprendre et d'accepter les changements comme partie intégrante de notre vie, nous avions peur mais l'amour, le dialogue entre nous était notre point fort.

Un an plus tard...
Elle avait déjà laché prise, elle ne voulait rien dire à propos de sa demande mais son authenticité a joué contre elle, avant même qu'elle dise être prête, je le savais.

Elle était enceinte 3 mois plus tard, on attendait avec joie ce bébé qui allait augmenter à notre bonheur, mais je devais m'assurer qu'elle n'avait pas peur de sa grossesse parceque ce ne sera pas une bonne chose pour le développement normal de l'enfant :
Moi : - Comment se porte la femme de ma vie et notre futur enfant ?
Elle : - Je sais à quoi tu penses mon amour, tu te demandes si je m'inquiète toujours d'avoir envie de porter ton enfant ?
Moi : - Mais c'est le devoir d'un mari de s'assurer que la personne qu'il aime le plus au monde va bien..
Elle m'embrassa tendrement avant de prendre ma main et la posa sur son ventre, Elle me fixa dans les yeux:
- Monsieur Young, sache qu' après tout ce qu'a traversé Melissa, tout ce qu'on a traversé, c'est pas une grossesse qui me ralentirait. Tant que tu es à mes côtés, c'est nous deux contre la vie. Je t'aime et je porte ton bébé, je suis la plus heureuse des femmes!

Je la pris dans mes bras et et elle laissa couler une larme qu'elle essuya tendrement.

- Je t'aime Melissa!




Fin!

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant