53. Fin d'étude, retour au pays

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À l'étranger, tout n'était pas comme sur des roulettes, il y avait des problèmes, mais cette fois, on a su mieux les appréhender, au point où nous les surmontions tous.

Les années passèrent rapidement, j'étais en deuxième année de spécialisation lorsqu'un tremblement de terre frappait Haïti, Mélissa restait en France afin de continuer ses études, j'étais obligé de rentrer avec quelques autres amis pour aider et de sauver des vies

Notre convoi était composé de médecins français et de quelques Américains...

Nous avons réalisé un travail important en Haïti, après, il était question de retourner en France pour boucler le cycle d'étude approfondie en chirurgie générale...

Nous étions très proches et ça se précisait de plus en plus pour nous, notre amour résistait à tous les dangers...

On se préparait pour retourner en Haïti, ceci dit que nous avons fini les études surtout avec mention...

On devait planifier une activité pour marquer la fin de ce combat, la fin de plusieurs années d'études...

Lors de cette activité de graduation, je pensais que c'était le bon moment pour moi de faire ma demande en mariage, elle était émue et elle a accepté tout de suite, je savais que c'était la dernière goutte qui manquait pour remplir complètement la vase d'amour que tant d'années a déjà commencé à remplir.

La joie se propageait à vive allure dans la salle de cérémonie et tout le monde y était contaminé, les parents pour la satisfaction de voir l'accompagnement de nos rêves, les amis qui nous retrouvaient après plusieurs années, les représentants du gouvernement qui se disaient fiers de notre performance en terre et étrangère et nous remerciaient pour les soins prodigués lors du dernier séisme : Le pays est fier de vous ; disait le premier ministre

Toutes nos familles étaient en liesse, nous étions de retour au pays en tant que spécialistes, prêtent à servir convenablement la population, ce retour était aussi synonyme de soulagement pour eux qui avaient le cœur de nous supporter avec les derniers sous de leur poche, c'était bien de l'assumer, cela représentait un devoir moral qui demeure perpétuellement dans la culture haïtienne :
Bourik fè pitit se pou do l ka poze.

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant