37. Mon cadeau

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Oui, celle que j'aime le plus, plus que tout dans ce monde.
J'étais sans doute ému, je ne pensais pas à un cadeau aussi grand et émotif, une fois le cadeau offert, je ne pouvais pas refuser, c'était une question de principe et la règle lors des graduations et je n'avais nullement l'envie, ni l'intention de le refuser.

Il n'était pas emballé, mais mes yeux ne voyaient par où commencer, c'était comme si toutes les issues étaient bloquées...

J'ai dû demander de l'aide...

Moi : Où je peux commencer par décacheter mon cadeau Mélissa ?

Mélissa : Par où tu veux chéri…

À ces mots, je voyais que je devais faire bonne figure, c'était mon premier cadeau sinon je risquais de ne plus recevoir de cadeau.
Un cadeau très difficile à manier.

En pleine réflexion, sous la pression d'une force venue de nulle part, on s'était plaqué l'un contre l'autre, je ne comprenais pas comment une si grande force pourrait nous connecter sans causer des dégâts collatéraux, c'était en vrai de l'amour, oui l'amour ..... Cette force supérieure...

Cette force continuait à manifester et ceci à grande échelle... on s'était allongé sur le sol sans tenir compte de la moindre des choses... du temps, du vent, de la pluie, des flaques d'eau…
On ne faisait que nous lancer dans un jeu où notre cœur arrangeait un terrain rempli d'amour qui jouait le rôle de supporters.

Nos cœurs battaient la chamade…
L'intensité de notre corps augmentait quand on se touchait et cette sensation était la plus pure de toute ma vie.

À mesure que l'intensité augmentait, nous dirigeons les choses comme un orchestre dirigée par deux chefs..... tantôt, je prends la commande et elle me suit… tantôt, elle dirige.

Nous avons profité de ce moment pour se sentir l'un au plus profond de l'autre dans un combat d'amour sans précédent…

Sous la pluie nos corps étaient chauds, et on perdait de temps en temps le contrôle de tout...
L'émotion et le sentiment d'acceptation jouaient le plus grand rôle... et les yeux se fermaient et après un frémissement profond et à la fois doux...

J'ouvrais mes yeux brusquement avec beaucoup de panique... comme si je sentais que quelque chose n'allait pas... et Comme un coup de froid en plein désert, je voyais du sang sous les larmes de la pluie, elle saigna.



Eliezer Young

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant