57. Le mariage ( La panique )

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Le palace était à une dizaine de kilomètres de l'église, c'était un atout important pour être là le premier pour honorer l'entrée de ma future femme, toujours comme le veut la tradition.

Mes amis et ceux de Mélissa ne tardaient pas à venir, à 2h et quelques minutes, l'église était presque remplie, ils faisaient les derniers préparatifs et recevaient les autres invités, ils nous servaient de service protocolaire.

2h 15, j'étais déjà sur place, à la salle des invités de l'église, j'étais en face de mon destin, je le voulais, et j'étais déterminé.

La cérémonie débutait déjà, après l'annonce du maître de cérémonie, j'étais invité à rentrer dans la salle, accompagné de ma mère, je voyais sur ses yeux la même satisfaction que le jour de ma graduation, comme si c'était grand temps de l'accomplir. Elle me tenait la main avec joie, elle a été mon moteur depuis le berceau jusqu'à ce jour, après quelques pas, ont été arrivés à notre place.

Après avoir joué deux musiques, c'était au tour de la mariée de rentrer dans l'église, elle ne répondait pas à l'appel, elle était en retard de quelques minutes, ce n'était pas grave, juste pour quelques petites minutes... Après 30 minutes, c'était déjà assez inquiétant, elle était injoignable par téléphone, ses amis, son cortège, plus personne dans la salle. Certains invités commençaient à s'impatienter, c'étaient plutôt ceux qui ne connaissaient pas notre histoire, une histoire un peu différente des amours normales, une histoire qui connaissait des hauts et des bas, c'était juste notre histoire... Pour nous, c'était la parfaite.

Dans ma tête, c'était inenvisageable qu'elle ne viendrait pas juste au dernier moment, j'étais confus, mais je savais qu'elle m'aimait, même si c'était inquiétant ce qui se passait, des nouvelles d'accidents, d'abandon, d'humiliation venaient grossir le nombre d'idées dans ma tête, et circulaient dans la bouche de plus d'un à l'église.

C'était cacophonie totale, des gens parlaient ici et d'autres là-bas, ils expliquaient des choses qu'ils essayaient de comprendre, dans cette délicatesse situation, je devais prendre la parole pour baisser la tension et pour rassurer les invités, au fait pour tenter de les rassurer avec ce discours :

<< Je suis très content de constater la grandeur et l'importance que vous donnez à cette cérémonie, c'est magnifique, c'est pourquoi je vous demande de cesser avec les spéculations, je crois en l'amour, il est réciproque entre moi et Mélissa, elle viendra quand même.

À ses propres, la salle était assise, Adams profita du silence pour me faire un signe de la main, nous partions accompagnés de mes frères, on faisait quelques dizaines de kilomètres, à un virage, il y avait une foule de personnes et quelques voitures, c'étaient peut-être eux. On était obligé à ralentir pour demander qu'est-ce qui s'était passé, c'était son cortège !

Je me suis dit qu'il y avait quelque chose qui ne marchait pas, sinon pourquoi toute cette foule... J'imaginais des trucs bizarre, et une voix m'a appelé au milieu de la foule, c'était Franck.

Je suis tombé sur mon Alter egoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant