Episode 1

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Mon nom est Mélanie Ngo Matip. Vous vous en doutez bien, je suis une fille Bassa'a d'Eseka, mais je suis née et j'ai grandi à Yaoundé. Jai seize ans au moment où tout commence et je suis en classe de Première C. j'ai un petit frère de quatorze ans et une sur de six ans. Nous sommes une famille modeste, nous vivons avec nos parents dans une maison construite par mon père qui est mécanicien et ma mère, institutrice. Jai toujours été très sage, je suivais mes parents à l'église, j'aidais dans les tâches ménagères et j'avais de très bonnes notes. Jétais la meilleure de ma classe et je n'avais jamais eu de problème à l'école.

L'année venait de commencer et c'était la deuxième semaine de cours. Javais l'habitude d'apprêter ma petite sur, Chelsea, avant d'aller à l'école et je la laissais à son école. Mon frère, Bruno, et moi étions dans le même lycée et lui était en troisième. Nous étions tous prêts le matin.

Ma mère: Mélanie ! Pardon vous allez être en retard, sortez.

Une fois que nous avons laissé Chelsea, mon frère et moi avions l'habitude de marcher jusqu'au lycée mais ce jour-là, à peine nous avons fait quelques pas que jentends klaxonner derrière moi. Cétait mon professeur d'informatique. Jétais dans ce lycée depuis la sixième et ce professeur n'était là que depuis l'année dernière. Il était le plus jeune de tous les enseignants et dans ma classe, et même en terminale, toutes les filles mourraient, comme le dit-on très souvent, derrière lui mais c'était compréhensible ; il était métisse et très très beau, sa beauté donnait un mal de crâne, il avait une voix rock et laissait pousser ses beaux cheveux frisés. Cet homme était irrésistible, je le regardais depuis l'année dernière et le seul moyen pour moi d'attirer son attention était en ayant d'excellentes notes en sa matière. Mais bon, je ne m'attendais pas à plus, j'étais l'intello de la classe et même du lycée, j'étais le vrai prototype de l'élève modèle, avec mes grosses lunettes et ma grosse tenue, moi-même je ne me trouvais pas très belle 🤦🏾♀. Bref, ce matin-là le professeur tentation s'est proposé de nous déposer au lycée, mon frère Bruno et moi.

Le Professeur : Ngo Matip, tu es en retard et tu comptes les pas?

Moi : Euh non, non monsieur, bonjour monsieur Malick.

Malick : Bonjour jeune fille, montes et ton frère aussi, je vais vous déposer.

Mon frère a seulement sauté dans la voiture que mbang ! Je voulais m'asseoir avec lui derrière, mais monsieur Malick n'étais pas du même avis.

Malick : Matip, toi tu montes devant ok?

Moi: Euh oui oui monsieur.

J'étais déstabilisée par ses beaux yeux marron clairs. Mince !, j'allais m'en sortir ? 🤦🏾♀.

En tout cas, grâce à lui nous sommes arrivés à l'heure au lycée. Mon frère est parti dans sa salle et vu que c'est avec lui que j'avais cours, nous sommes allés ensemble en classe. Pendant que nous étions en train de monter vers la classe, je ne disais rien et je marchais très très vite puis il a éclaté de rire.

Malick : 😂😂😂😂 Tu vas tomber Mélanie attention, jusqu'à preuve du contraire, c'est avec moi que tu as cours donc du calme.

Moi : D'accord monsieur mais monsieur mais monsieur vous connaissez mon prénom ?

Malick : Bien-sûr Mélanie, je me penche beaucoup sur le cas des personnes qui m'intéressent 🌚.

Moi : Euh nous sommes arrivés en salle monsieur.

Je suis entrée comme une flèche et je me suis assise au premier banc, ma place de depuis toujours. Je n'avais pas beaucoup d'amis. En réalité je n'en ai pas du tout. Jai toujours été la faiseuse de devoir de tout le monde... Bref. Il y avait une fille, c'était la plus belle de la classe, la plus populaire et son passetemps favori était de me rabaisser et de pousser toute la classe à faire pareil. Jétais le bois blanc de toute la classe, à l'exception de quelques personnes qui s'en foutaient. La fille en question s'appelait Leila et elle était bête de nôtre professeur d'informatique. Elle était aussi bête tout cours 😂😂😂. Bref, on va dire quà part être belle elle ne savait rien faire d'autre. Elle avait vingt-deux ans et il se disait que nôtre professeur en avait vingt-sept. Je savais au fond de moi que si elle voulait elle pouvait avoir tout ce qu'elle désirait et j'aurais tellement aimé à cette période-là être pour une fois au centre des regards et surtout celui de monsieur Malick mais bon à seize ans je ne faisais pas le poids mais ce jour-là, après son cours, monsieur Malick s'est approché de mon banc et il m'a donné sa boîte de craie et sa blouse.

Le Plaisir Au Prix De Mon ÂmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant