Prologue

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Vendredi 14 mai 1942, quelque part dans les Pyrénées.

Le soleil se levait sur les montagnes, réchauffant l'air refroidie par la nuit. Aileen Susan Silver sentie les doux rayons lui chatouiller les paupières. Elle s'étira de tout son long, gémissant de contentement. Ce soir , se sera les vacances. Deux semaines avec ses parents qu'elle n'avait pas vu depuis deux mois. Elle avait fait un rêve merveilleux... enfin, disons juste qu'elle avait le sentiment que son rêve était merveilleux. Elle se redressa, un sourire illuminant son visage et pu voir ses cheveux roux flamboyant en bataille, une belle marque d'oreiller sur sa joue droite et son regard argenté étincelant la fixant d'un air désapprobateur.

Il n'en fallut pas plus pour qu'elle saute de son lit et file dans la salle de bain du dortoir juste en face de sa porte. Après s'être débarbouillé, elle essaya de dompter sa longue chevelure écarlate. Peine perdue ses boucles refusaient de se laisser faire. Elle ne put que les attacher en queue de cheval. Dépitée, Aileen retourna dans sa chambre et enfila son uniforme bleu composé d'une jupe bleue satinée lui arrivant aux genoux, d'une chemise assortie et d'un chapeau lui faisant penser à une meringue bleu avec sa petite pointe. Elle chaussa une paire de ballerine bleue veinée d'argent donnée par sa mère pour compléter sa tenue.

C'était la petite touche de fantaisie que Mme Églantine Verne, la directrice avait bien voulu autorisée à ses élèves. Du moment, bien sûr, qu'elle ne dénotait pas avec le reste de l'uniforme. Elle piqua ensuite la broche de son dortoir représentant une jonquille.

Elle se regarda une dernière fois dans la glace et se sourit à elle-même.

Vivement ce soir. Pensa t-elle en prenant sa baguette (bois de vigne, 30,5 cm et ventricule de dragon, flexible).

Elle attrapa ensuite ses livres de cours et descendit ensuite dans le réfectoire où une cinquantaine de tables rondes étaient disposées dans la salle. Elles pouvaient accueillir jusqu'à 10 élèves.

De nombreuses viennoiseries (pains briochés, croissants, chocolatines, pains aux raisins...) attendaient bien sagement les étudiants dans des corbeilles d'osier. A côté, des cruches de jus de fruits et de fleurs s'alignaient.

Aileen se servit du jus d'orange, un croissant et un pain au raisins. Puis elle alla rejoindre, deux jeunes filles attablées.

- Bonjour, les filles ! Dit-elle à ses deux amies Astrid d'Apcher et Jeanne Beauchamps.

L'une est l'héritière des terres de Gévaudan et l'autre appartient à l'une des dernières familles nobles de Paris (ils ont du renoncer à leur particule après la Révolution).

Astrid avait des cheveux blonds coupés au carré, elle était plutôt petite avec un nez droit et de grands yeux vert feuilles. Jeanne, elle, avait de long cheveux châtains qui lui arriveraient à la taille en temps normal. Ce matin là, ils étaient maintenus en chignon par une branche de péché. A l'inverse d'Astrid, Jeanne étaient très grande et ses yeux étaient noisettes.

Chaque vacances les mettaient en joie et les rendaient tristes à la fois. Elles ne savaient pas comment elles allaient retrouver leurs maisons. Réquisitionnées, bombardées ou entières ? Comme à leur habitude, elles discutèrent de leurs nuits, des cours de la veille et de ce qu'elles allaient faire pendant les deux semaines qui allaient suivre.

Avant qu'elles aient fini de débattre, la cloche sonna la fin du petit déjeuner. Aileen et Jeanne se dirigèrent vers la salle de métamorphose. Sans pour autant oublier de dire « A tout à l'heure » à leur amie qui avait Potion de son côté.

Quand elles s'installèrent à leurs places habituelles, au deuxième rang, Aileen se tourna vers son amie, souriant jusqu'aux oreilles.

- Qu'allons nous transformer cette fois ? Une carafe en colombe ? Un oreiller en crapaud ou une cuillère en couleuvre ? Demanda t-elle.

- Je pense que nous aurons que de la théorie aujourd'hui... Soupira Jeanne.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Tu n'es pas au courant, à ce que je vois. Ce matin, le chien de Mme Calisson a été attaqué par un strangulo, lors de sa promenade, près de l'étang au nord de l'académie. A ce qu'il paraît, il serait dans un sale état. Expliqua t-elle.

- Oh non, pauvre Flocon...

A cette instant, madame Laura Calisson entra dans la salle de cours. Son chignon à moitié défait et ses yeux rougis par les larmes.

- Bonjour à tous...Snif... Ouvrez vos livres à la page 135, nous ferons de la théorie aujourd'hui. Dit-elle en reniflant.

Aileen fit un clin d'œil à sa voisine.

- Bingo ! Murmura Jeanne.

Les heures de la matinée passèrent vite. Avant qu'elles ne le réalisent, il était déjà temps pour elles de se dire au revoir. L'après-midi était libre afin de permettre aux élèves de rentrer chez eux, en toute tranquillité. Elles prolongèrent le plus possible le déjeuner, puis elles se dirigèrent paisiblement vers les six cheminées alignées dans le hall d'entrée.

En temps de guerre, il était trop dangereux d'utilisée la calèche de l'académie car malgré les sorts de dissimulations, rien ne pouvait garantir que des balles ne se perdraient pas et toucheraient les chevaux ailés qui y étaient attelés.

Elles se prirent toutes dans les bras, se souhaitant de bonnes vacances. Aileen se plaça dans l'âtre de la cheminée n°2, pris une poignée de poudre de cheminette et parla d'une voie forte.

- Manoir d'Arc'hant !

De grandes flammes vertes la consumèrent soudainement, lui faisant fermer les yeux. Quand elle les rouvrit, son monde s'écroula...

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Bonjour, bonjour à toi qui t'es perdu dans le méandre de wattpad... Mais non je déconne!

J'espère que ce prologue t'as plu. Je tiens à préciser que l'univers Harry Potter appartient à JK Rowling et seulement à elle. Je ne fais que m'inspirer des personnage qu'elle a créé. Je tiens à préciser aussi que j'ai pris quelques libertés parfois (ne me tuez pas les puristes, s'il vous plaît... Paix et Amour, ok?).

Je vous préviens juste que notre voldi/ tommy national met quelques chapitres à arriver. Comme on dit "tout vient à point, à qui sait attendre".

C'est ma toute première fanfiction, alors essayez d'être indulgent dans les commentaires. Je suis ouverte à toutes les critiques du moment qu'elles sont constructives et qu'elles me permettent de m'améliorer.

Alors merci d'avance à ceux qui me liront jusqu'à la fin.

J'ai hâte de voir ce que vous en pensez.

Les Chroniques d'Aileen Silver : Partie 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant