Chapitre 36

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Hi! J'espère que vous allez bien?

MERCI INFINIMENT pour tous vos retours sur le dernier chapitre ça m'a énormément touche sincèrement merci infiniment à chaque fois de laisser des commentaires qui me touchent plus que tout et m'encouragent énormément.

Ce chapitre me tient extrêmement à coeur alors j'espère sincèrement qu'il vous plaira.

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CHAPITRE 36
La réalité n'est pas la pièce la mieux jouée

« Une pièce de théâtre, une comédie, une tragédie, un drame cela doit être une sorte de personne ; cela doit penser, cela doit agir, cela doit vivre. »- Victor Hugo

(Paralyzed_NF)

Louis Tomlinson

Le réveil a sonné il y trois bonnes heures maintenant mais je suis toujours allongé dans mon lit. Je ne saurais même pas dire si j'ai fermé les yeux. Si je m'endors, c'est seulement par épuisement. Et j'aurais tellement aimé que tout ça ne soit seulement qu'un mauvais rêve, un cauchemars duquel je me réveillerais bientôt. Le plus rapidement possible. Parce que c'est insupportable. Ce n'est pas vivable. Ce trou dans ma poitrine qui se creuse encore plus chaque nouvelle seconde qui passe. Mon estomac qui se noue, qui se retourne dans tous les sens, l'angoisse ne voulant jamais me quitter, ne me donnant même pas un instant de répit.

Je me redresse lentement dans le lit, apportant une main sur mon front lorsque ma tête se met à tourner. J'ai du mal à garder les yeux ouverts tellement ils me font souffrir. Les larmes les font gonfler un peu plus chaque nuit, envoyant ces décharges électrique dans mon crâne qui me font grincer des dents.

Du coin de l'oeil, je vois Arlo qui refuse de se lever si je ne le fais pas. Et il est sûrement la seule raison pour laquelle je me force à me lever et à manger tous les jours. Parce que, c'est comme si je ne ressentais plus aucun besoin. Je n'ai plus faim, je n'ai plus soif. Je n'ai besoin de rien. La seule chose dont j'ai besoin s'est volatilisée.

Harry a disparu le dix-neuf décembre.

Nous sommes le vingt-quatre.

Ça fait six jours que je suis sans nouvelles de lui. Six jours que j'appelle les plus grands hôtels de New-York en passant pour un fou lorsque je leur demande si Harry a logé chez eux. Même si c'était le cas, ils ne me le diraient pas, me prenant sûrement pour un fanatique trop curieux.

Et je ne pensais pas que six jours pouvaient avoir le goût de la torture.

Une nuit, je me suis levée avec la motivation de prendre le premier avion pour New-York. Puis j'ai réalisé que je n'avais même pas les moyens de prendre un billet et que, même si je partais, ça ne voulait pas dire que j'allais le retrouver. Ses parents et Gemma le cherchent partout à New-York et ses alentours.

Il peut être partout.

Mais il n'est pas près de moi.

Et, rien qu'à cette pensée, je sens mes yeux brûler à nouveau. Mon coeur se serre douloureusement et j'ouvre la bouche pour tenter de garder une respiration régulière et ne pas laisser les sanglots venir arracher ma gorge. En retenant mes pleurs, une douleur aiguë traverse tout mon crâne et balaye violemment les larmes sur mes joues.

-« Tu dois manger, Arlo. » Je murmure en sortant du lit.

Arlo relève la tête vers moi et saute du lit pour me suivre. J'ai l'impression que les rôles se sont inversés et que c'est maintenant lui qui me surveille, qui tente de me sauver et de prendre soin de moi.

Ouverture De Rideaux  {L.S} ✓  AUTOÉDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant