Ouverture De Rideaux {L.S} ✓ AUTOÉDITÉ

Chapitre 23

Hi! J'espère que vous allez bien?

On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre de Ouverture de rideaux! Je suis désolée si les publications sont moins régulières mais j'ai eu un mois de septembre chargé et je prépare ma rentrée qui est lundi et qui tombe le jour de mon anniversaire aussi donc je prépare en même temps ce dernier avec mes proches!

En tout cas encore merci infiniment d'être là, merci pour votre soutient et votre amour et j'espère que ce chapitre vous plaira!

Je préviens à l'avance, ce chapitre est plus court que d'habitude. Je m'en excuse mais j'ai préféré mettre en avant la « qualité » que la quantité.

Ce chapitre montre seulement une nuit de l'histoire et je voulais que cette nuit soit mise à l'écart.

Encore merci beaucoup à ceux qui laissent des commentaires qui me touchent plus que tout.

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CHAPITRE 23

Le temps d'une nuit

« Qu'est-ce que j'irais faire au paradis
Quand tu t'endors près de moi? » -Orelsan

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(Heather_Conan Gray)

Louis Tomlinson

C'est comme perdre toute notion du temps. Le soleil s'est couché et la Lune n'ose qu'à peine se montrer. Alors il n'y a que Harry et moi et ces mots que je lui ai murmuré mais qui, pourtant, m'ont donné l'impression d'avoir hurlé à plein poumons. Et ces mots que lui aussi a trouvé le courage de me dire. Je t'aime. Ces mots qu'on peut entendre de partout autour de nous. En fait, je crois que ce ne sont pas ces mots qui nous touchent mais bien la personne qui trouve le courage de nous les avouer.

C'est vrai, non? Je t'aime. Ces mots venant d'une personne insignifiante deviennent insignifiants. Alors, ils n'ont rien de magique ces mots.

La magie vient de la personne qui nous le dit.

Ce soir, ma magie vient d'Harry.

Alors je suis dans ma bulle, ou plutôt dans notre bulle. Pourtant il y a mon coeur qui bat toujours plus fort lorsque nous entrons dans sa chambre. Parce que j'ai dit à Harry que je ressentais le besoin de me confier, que mon coeur en ressentait le besoin. Alors, parce que cet instant ne doit appartenir qu'à nous et aux étoiles qui nous observent derrière la fenêtre, Harry ose me laisser entrer dans cette chambre qui représente aussi son intimité, la part de lui qu'il y laisse enfermé. Pourtant ce n'est pas la chambre de chez lui. C'est la chambre de notre maison en Italie, à toute la troupe. Mais je crois avoir compris que Harry ressent le besoin de se créer un cocon de sécurité dans tous les lieux où il doit aller.

Et cette nuit il me laisse entrer dans ce cocon avec lui.

-« Tu as froid? » Il me demande en remarquant les frissons le long de mon bras.

-« Non, ça va. » Je murmure en frottant doucement mon bras.

Le regard d'Harry reste ancré dans le mien et, pendant un instant, nous restons tous les deux muets, à nous regarder silencieusement. Mais je crois que ce sont justement nos regards qui parlent à notre place. Harry comprend que j'ai peur d'essayer de lui parler de tout ça malgré que j'en ressente le besoin et moi je comprends qu'il est là et qu'il ne bougera pas. Qu'il ne me jugera pas.