Chapitre 13

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Hi! J'espère que vous allez bien?

Je vous remercierai jamais assez pour vos retours aussi touchants et adorables. Que ça soit sur le dernier chapitre ou sur les autres. Merci infiniment pour tout. C'est tellement pour moi. Cette histoire me tient à coeur, comme je vous l'ai déjà dit, et elle prend une place de plus en plus grosse dans ma vie comme dans l'écriture alors merci infiniment de faire partie de ma vie aussi à travers elle!

(Je vous publie ce chapitre tôt parce que je pars travailler pour la première fois au centre aéré ahah!)

J'espère que ce chapitre vous plaira!

...

CHAPITRE 13

« Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre. » - Nietzsche

(Flares_The Script)

Louis Tomlinson

C'est comme si je me sentais vide et trop lourd en même temps. Vide à cause de ce creux dans ma poitrine et lourd par ce poids sur mes épaules. Tellement que je reste là, allongé, à regarder les rideaux fermés au dessus de moi.

Au milieu de cette scène qui a vu un spectacle commencer mais ne jamais se terminer.

Qui a vu mes lèvres s'accrocher aux siennes pour mieux en être séparé.

Je peux encore sentir mon coeur se réchauffer, s'emballer, et mon corps prendre feu. Ce feu qui commençait doucement à me consumer. Et ça avait beau brûler, je le laissais faire. Je le laissais prendre mon coeur comme mon corps. Brûler ces sentiments et ces pensées. Ces pensées qui, tout le long du baiser, n'ont fait que me répéter à quel point j'en voulais encore et encore.

Encore de ses lèvres. Encore de son souffle contre le mien. Encore de son parfum qui semble si proche de moi.

Mais Harry n'était pas aussi proche de moi que je le pensais. Au fond, il était loin. Très loin. Aussi loin que lorsque son corps s'est séparé du mien. Son regard s'est transformé. Cette lueur que j'y voyais a disparu la seconde d'après. Puis il s'est mit à s'éloigner, son regard ancré dans le mien. Tout a été contradictoire à cet instant.

Comme si son regard me suppliait de le rattraper lorsque son corps, lui, fuyait.

Je ne peux pas.

C'est ce qu'il m'a dit avant de courir et de disparaître derrière les rideaux, me laissant seul au centre de cette scène où je me trouve toujours. Et la seule chose que j'ai su faire, c'est m'allonger. Tout semble si grand vu d'ici. La scène, les hauts rideaux. C'est réconfortant et effrayant en même temps. C'est mon refuge. Mon plus beau comme mon plus horrible espoir.

Parce que si je vis sur scène, je serais le plus heureux.

Mais si j'en viens à devoir la quitter, je ne saurais plus dans quelle direction avancer.

A cet instant, la scène est mon refuge. Mais un refuge où s'est dessiné ce soir un souvenir qui, je le sais déjà, ne s'effacera jamais.

Un baiser.

Notre baiser.

Et cette question qu'il m'a murmuré.

Comment je fais si ce que je souhaite et ce que je ne souhaite pas se trouvent être la même chose?

Ouverture De Rideaux  {L.S} ✓  AUTOÉDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant