Chapitre 47

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Hi! J'espère que vous allez bien?

On se retrouve aujourd'hui pour le chapitre 47 qui, j'espère, vous plaira. On approche doucement de la fin...

Merci du fond du coeur d'être toujours là, de laisser des commentaires qui me réchauffent le coeur. Merci de suivre cette aventure à mes côtés et j'espère qu'elle vous plaira jusqu'au bout.

...

CHAPITRE 47
Et après?

« Le théâtre est le seul lieu où les crimes puissent se changer en métaphores, et les morts en vivants. » -Sylviane Dupuis

(Never Be Alone_Shawn Mendes)

Louis Tomlinson.

Cette semaine en France chez mon père est passée très vite, je dirais même trop vite. Je ne pensais pas pouvoir autant apprécier les paysages du sud de la France. Mais, surtout, je ne pensais pas avoir le courage d'avoir cette discussion à coeur ouvert avec mon père. C'est comme avoir crevé l'abcès. Une boule dans ma poitrine s'est crevée avec, me faisant me sentir plus léger. Et c'est le cas pour Charlotte aussi. Durant cette semaine, j'ai revue la fille proche de son père, complice. Ça lui a fait du bien. Et Ernest, malgré son jeune âge, a compris que notre père n'est pas parti bien loin. Dans un autre pays, certes, mais rien d'insurmontable. Il est toujours notre père. Et il est toujours là pour nous. Il nous a même promis que c'est lui qui viendrait avec Linda et Maeve à Londres, la prochaine fois. Lorsque j'en ai parlé à ma mère, elle était ravie et a même proposé de les héberger, si ça ne les mettait pas mal à l'aise. Je suis content de voir que, même séparés, mes parents entretiennent une très belle relation.

Je suis sûr que ma mère adorerait Linda, et inversement. Tout comme Charlotte a adoré Maeve. Elles sont toutes les deux vraiment adorables et agréables. J'ai parlé longuement du théâtre avec Linda et Harry. C'était passionnant de l'écouter. Elle est aussi passionnée que nous. Et n'a fait que nous répéter qu'elle avait hâte de voir notre représentation en direct.

C'est à cette pensée que je m'enfonce encore plus dans le canapé. La représentation. Ça y est, nous sommes rentrés à Londres hier soir, après avoir déposé Charlotte et Ernest chez ma mère, sans oublié de récupérer Arlo et Moli. Et j'essaie justement de m'apaiser en caressant Arlo qui joue avec une pelote de laine sur mes genoux.

Dans quelques jours, les vacances s'achèvent. Les dernières vacances avant un mois de travail intense, de départ à New-York et de la représentation. Le temps est passé beaucoup trop vite, et ce serait mentir de dire que je n'angoisse pas en voyant la date approcher. Surtout après que Harry m'ai confié notre dernière scène. Et m'ai avoué qu'il avait invité Isaac. C'est beaucoup d'informations en seulement une semaine. Et beaucoup de stress à gérer. Mais je n'ai pas le droit de baisser la tête. On est lancé, maintenant.

Et, à la seconde où j'ai compris le sens de la pièce d'Harry, je me suis promis de ne jamais le laisser tomber.

Alors, en tombant amoureux de lui, cette promesse n'a fait que se renforcer.

-« Tu crois que ça va, comme ça? » J'entends soudainement sa voix résonner derrière moi.

Je tourne rapidement la tête et me décale sur le canapé pour le voir arriver depuis le couloirs qui mène à notre chambre. A la seconde où mes yeux se posent sur lui, je me dis que c'est impossible de ne pas tomber encore plus amoureux de lui à chaque fois que je le vois. Il me regarde timidement, avant de regarder d'un air incertain la tenue qu'il porte. Une belle chemise bordeaux ,avec les premiers boutons ouverts, et un jean skinny noir. Il a tenté de coiffer ses boucles qui lui arrivent au dessus des épaules.

Ouverture De Rideaux  {L.S} ✓  AUTOÉDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant