Ouverture De Rideaux {L.S} ✓ AUTOÉDITÉ

Chapitre 11

Hi! J'espère que vous allez bien?

Un grand et immense merci encore une fois pour vos nombreux retours sur le dernier chapitre ça me touche plus que tout. Merci infiniment de suivre cette histoire avec moi, de réagir autant, merci d'être là tout simplement !

J'espère que ce chapitre vous plaira!

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CHAPITRE 11
Jeu de regard

« La vie est un théâtre où il n'y a qu'une seule représentation. » -Maxence Fermine

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(All At Once_The Fray)

Louis Tomlinson

C'est en sursaut que je me réveille lorsque mon réveil sonne et résonne dans toute la chambre. Je soupire en me frottant les yeux. Encore une nuit où je n'ai pas beaucoup dormi. Nous sommes restés tard au bar hier soir pour l'anniversaire de Niall et j'ai évidemment aidé Zayn à tout ranger, nettoyer et fermer. Mais ce n'est pas la seule raison pour laquelle je n'ai pas bien dormi.

Dès que je fermais les yeux, je nous revoyais sur ce toit. Je revoyais les lumières de la ville sous nos pieds. Mais surtout je le revoyais lui, à mes cotés. Un léger sourire sur les lèvres, un sourire toujours beaucoup trop rapide.

Un sourire semblable à une étoile filante dans la nuit. A peine en voyons nous la beauté qu'elle est déjà partie.

Puis il y a eu ce mauvais rêve. Ce cauchemars. Je voyais Harry sur le même toit avec moi. C'était tellement réaliste, comme si on y était à nouveau comme quelques heures plus tôt. Puis je m'entends lui dire de faire attention parce qu'il s'approche du vide.

Mais Harry s'est soudainement retourné vers moi.

Sauf qu'à la place de son visage, il y avait ce masque blanc qu'on portait lors de l'exercice du baiser.

La seconde d'après il se laissait tomber.

Et je me suis réveillé au même moment où je me sentais courir pour le rattraper. Après ça, j'ai eu du mal à me rendormir, je n'ai fait que penser. Que penser à lui sans pouvoir le contrôler encore une fois.

Hier, je me suis avoué à moi-même que Harry me plaisait.

Je ne sais pas si c'est cet aveu qui m'a retourné mais je ne peux de toute façon pas le nier. Ce n'est pas seulement de la curiosité. Parce que je suis comme ça qu'avec lui. Je repense au fait qu'il n'aime pas être approché, touché. Je repense à sa main sur la mienne le temps de quelque secondes lors de la pièce d'Antigone. Je repense à sa réponse hier lorsque lui ai demandé pourquoi il m'avait ignoré toute la journée.

C'est plus facile.

Ce serait plus facile pour moi aussi de l'ignorer, d'aller contre moi-même en arrêtant de me poser des questions ou en essayant d'arrêter de croiser son regard. Mais je ne peux pas juste ignorer ces pensées qui m'ont traversées durant le spectacle d'Antigone.

Ces pensées reliées aux cicatrices que j'ai vu à travers sa chemise hier soir au moment où il est parti. A la dernière seconde, avec les rayons de lumières. Comme si, au fond, les lumières savaient ce qu'elles faisaient en m'éclairant cette partie d'Harry. La partie la plus sombre. Cette image est comme une photographie qui ne veut plus s'effacer de ma mémoire. Un instant de vie dans cette infinité de secondes qui a pourtant réussi à être capturé.