Chapitre 53

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Hi! J'espère que vous allez bien?

C'est très émue que je vous publie ce chapitre qui, j'espère, vous plaira. Encore merci mille fois d'être là. Merci pour vos commentaires merci pour tout je vous serais à jamais reconnaissante. Merci pour vos réactions sur Twitter sur le #ODRFic. Cette aventure se termine bientôt mais grâce à vous ça a été la plus belle de ma vie. Merci.

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CHAPITRE 53
Quarante-huit heures 

"Je considère le théâtre comme la plus grande de toutes les formes d'art, la manière la plus immédiate par laquelle un être humain peut partager avec un autre le sens de ce qu'est un être humain." -Oscar Wilde

(Never Alone_Winterpark)

Louis.

Lorsque je me réveille en pleine nuit, je ne suis pas surpris de ne plus sentir la présence de Harry à mes côtés. Je me pince les lèvres, essuyant mes yeux qui n'ont pas du mal à s'ouvrir. Je ne dormais qu'à moitié. Ce sommeil qui ne vous repose pas totalement. Le genre de sommeil où, même à travers vos rêves, vous pouvez voir les insécurités qui vous attendent au réveil.

Je fais souvent de mauvais rêves en ce moment. Ils tournent tous autour du théâtre, de la représentation. Mais, surtout, ils n'ont jamais une jolie fin. La dernière fois, j'ai rêvé que tout le théâtre se mettait à se moquer d'Harry, à le traiter de menteur. Et Isaac était là, en train de descendre les marches du théâtre en riant pour rejoindre la scène où Harry le regardait, terrifié.

Puis je baissais les yeux pour voir le couteau qu'il tenait dans ses mains. Un couteau déjà ensanglanté. Je ne comprenais pas jusqu'à ce que je relève les yeux pour voir Harry et cette soudaine tâche de sang au niveau de sa poitrine, sous sa chemise blanche, en train de se répandre sur tout son torse.

Je me suis réveillé en criant, faisant sursauter Harry à mes côtés qui ne dormait pas, écrivant quelque chose dans son carnet. Cette nuit-là, j'ai préféré me taire sur mon cauchemars, mais je pense que Harry en a au moins deviné le sujet.

Je soupire tristement à cette pensée et sors du lit tout en récupérant un plaid que j'enroule autour de mes épaules nues. Je ne porte qu'un jogging en guise de pyjama et je m'aventure pieds nues en dehors de la chambre. Je remarque à l'horloge dans le couloir qu'il est trois heures du matin. La maison est silencieuse. C'est rare, de ne pas entendre les rires d'un côté et les paroles de celles et ceux qui répètent de l'autre.

En même temps que j'arrive dans le salon plongé dans l'obscurité, je remarque que la seule source de lumière vient de la petite lampe de chevet posée sur le guéridon à côté du canapé. Je souris doucement en remarquant que Harry y est allongé, un carnet reposant sur ses cuisses pliées et un stylo dans sa main droite, qu'il mordille nerveusement.

-« Hey. » Je lance doucement en m'approchant du canapé.

Harry, qui était perdu dans ses pensées, sursaute légèrement avant de tourner la tête et de sourire en me voyant debout face à lui. Il se redresse, pour être maintenant assis sur le canapé, et je viens rapidement m'asseoir à ses côtés, déposant une partie de mon plaid sur lui pour qu'on puisse la partager.

-« Merci. » Il murmure en se blottissant contre moi, profitant de la chaleur du plaid.

-« Ça fait longtemps que tu es levé? » Je demande en tournant la tête vers lui.

Ouverture De Rideaux  {L.S} ✓  AUTOÉDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant