Ouverture De Rideaux {L.S} ✓ AUTOÉDITÉ

Chapitre 42

Hi! J'espère que vous allez bien?

Plus de 1000 commentaires sur le dernier chapitre, vous pouvez pas savoir à quel point je vous suis reconnaissante et à quel point je vous aime très fort. Je n'ai pas encore eu le temps d'y répondre à tous et je m'excuse pour mon retard dans mes réponses à chaque fois mais comme toujours ça sera fait et, aujourd'hui, je compte bien prendre le temps d'y répondre pour vous remercier un à un. C'est la moindre des choses et ça me fait tellement plaisir de parler avec vous.

J'espère que ce chapitre 42 vous plaira! Il faut être attentif jusqu'à la dernière ligne!

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CHAPITRE 42
Moment de vérité

« Qu'est-ce que le théâtre? Un des témoignages les plus certains de ce besoin de l'homme d'éprouver à la fois le plus d'émotions possible. » -Eugène Delacroix

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(Say Something_A great big world, Christina Aguilera)

Harry Styles

Sentir mon coeur battre aussi vite n'avait jamais été aussi apaisant. Parce qu'il avait rendu ça effrayant. Pourtant, à cet instant, allongé dans la salle des décors et la main sur le coeur, je me sens bien. Je me sens bien malgré les milliers de pensées qui me traversent. Et je pourrais me sentir encore mieux.

Je pourrais me sentir mieux si je n'avais pas cette pointe de culpabilité qui transperce mon coeur lorsque je tourne la tête pour voir le profil de Louis, allongé à mes côtés. Nos corps sont toujours nus mais je vois bien qu'il fait exprès de ne regarder que mon visage pour ne pas me mettre mal à l'aise. Et ce simple détail fait déborder mon coeur d'amour. Ce que je ressens à cet instant est indescriptible.

Jamais je n'aurais cru ressentir ça un jour. Et je ne dis pas ça pour faire joli. Je le pense littéralement. Jamais je n'aurais cru connaitre ce que c'est que d'être réellement et sincèrement aimé. Jamais je n'aurais pensé que mon corps puisse connaitre les caresses et non la violence. Après lui, jamais je n'aurais cru être capable de faire confiance à nouveau.

Et pourtant.

Pourtant je fais confiance en Louis plus qu'en n'importe qui aujourd'hui. Et la façon dont il me regarde en souriant tendrement me prouve qu'il me fait confiance lui aussi.

Alors voilà d'où vient cette culpabilité. Après cet échange d'amour et de confiance, je ne peux m'empêcher de penser au fait que je lui mens. Et que je lui ai encore menti aujourd'hui, enfin hier comme il est minuit passé, en lui disant que j'avais trouvé la troupe via une connaissance. En arrivant ici, je trouvais déjà ça moche de me servir d'eux. Mais je ne culpabilisais pas. Parce que je n'avais pas ce lien, cette amitié, cet amour qui sont nés depuis.

Louis mérite mieux que ça. Il mérite beaucoup plus que mes mensonges. Il mérite la vérité. Je refuse d'être comme Isaac qui me mentait et me manipulait jours et nuits. Je sais que c'est différent ici. Que je ne suis pas comme lui.

Mais je ne peux m'empêcher de penser au fait que je me sois énervé ce matin en voyant le magazine dans le sac de Louis. Après avoir lu l'article, je me suis énervé contre Louis alors que la seule personne à qui j'en voulais était moi-même. Parce que lire la dernière question de l'article m'a rappelé que je mentais à la personne qui m'a fait redécouvrir ce qu'était la confiance.