Chapitre 41

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Hi! J'espère que vous allez bien?

Déjà, je tenais de nouveau à vous remercier infiniment pour vos commentaires. Merci du fond du coeur de me laisser vos réactions et je sais que je suis parfois en retard pour y répondre alors que je les lis tous sans exception mais je vais prendre le temps d'y répondre un par un.

On se retrouve aujourd'hui pour ce chapitre extrêmement important qui, j'espère, vous plaira!

Merci infiniment à ceux qui laisseront leurs réactions et des commentaires qui me touchent plus que tout.

Merci d'être là.

Un chapitre de 11 100 mots rien que pour vous!

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CHAPITRE 41
Sous le feu des projecteurs

« Les étoiles du cinéma, se retrouvent sans projecteurs, et sans ciel pour briller. » -Sandrine Fillassier

(The End_Nostalghia)

Harry Styles

Ça commence par de mauvaises pensées. De mauvais souvenirs. L'impression d'une mauvaise intuition que je crée moi-même. J'imagine soudainement retourner en arrière. J'imagine perdre Louis. Perdre Arlo et Moli. Perdre la troupe. Je m'imagine seul. Ou pire, je m'imagine à nouveau avec lui. La chambre semble beaucoup plus petite, beaucoup plus étroite. L'obscurité de la nuit devient soudainement étouffante, comme si je n'allais plus jamais voir la lumière du jour. Des bouffées de chaleur arrivent, faisant couler des gouttes de sueur sur mon front.

J'ai l'impression d'être paralysé. Comme je l'étais avec lui.

Ne bouge pas. Si tu bouges, t'en prends une. Tu me laisse faire. T'es à moi.

Je ferme fort les yeux. Je les ferme tellement fort qu'ils me brûlent et que des larmes se mettent à couler. Je ne voulais pas ouvrir les yeux avec lui. Mais il me forçait parfois à le faire. Comme s'il voulait à tout prix que je croise son regard pervers. Son regard qui me rappelait que j'étais foutu, que j'étais sous son emprise, qu'il savait très bien ce qu'il faisait depuis la première fois qu'on s'est rencontré.

A ce moment-là, je commence à avoir l'impression que mon coeur peut s'arrêter à tout moment. J'ai l'impression qu'il bat beaucoup trop vite, beaucoup trop fort. Je n'arrive plus à respirer correctement. Pourtant je ne bouge toujours pas. J'essaie de prendre de grandes inspirations. Respirer ne m'a jamais fait aussi mal que depuis que je l'ai rencontré.

La panique monte petit à petit. Je suis perdu entre passé et réalité. J'étais sa chose. J'étais sa putain de chose et il en avait rien à foutre que je suffoque sous ses yeux. Il en avait rien à foutre de me voir fermer les yeux sous la douleur. Je me sens sale. Je me sens humilié. Je sais aujourd'hui que ce n'est pas de ma faute mais, putain, il a bousillé l'adolescent de dix-sept ans que j'étais.

Parce que j'avais dix-sept ans lorsqu'on s'est rencontré. Lui en avait plus. Lui était majeur. Il savait que j'étais jeune, que je ne connaissais peut-être pas encore le mal dans ce monde. J'étais innocent. Et lui était gentil, souriant, charmant. Il était surtout très fort pour mentir, pour manipuler.  Je l'admirais. Je l'admirais et il en a profité. Il savait que, tout ce que je voulais, c'est qu'il m'aime comme moi je commençais à l'aimer.

Ouverture De Rideaux  {L.S} ✓  AUTOÉDITÉ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant