2. Les Retrouvailles (Partie 1)

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Jotaro regardait attentivement Kakyoin d'un air incrédule alors que son ami le contemplait avec un large sourire sur le visage.

"Joyeux anniversaire Jojo"

Il s'approcha alors de Jotaro et tendit sa main dans l'attente d'une poignée de mains amicale en retour. Cependant, il a oublié de prendre en compte l'état de choc dans lequel se trouvait son camarade...
Jotaro n'osait même plus bouger... Il ne comprennait toujours pas comment ce faisait t-il qu'il soit là, devant lui !
Ce n'est pas possible, ça a l'air si réel ! Se resignait t-il.

Kakyoin, voyant que Jotaro était confus, prit la main de Jojo dans la sienne et la serra tout en murmurant :

"Je comprends que tu sois dans l'incrédulité la plus totale mais, c'est bien moi, Kakyoin Noriaki. Je suis bien réel, en chair et en os devant toi."

Il lâcha alors sa main et lui fit son plus beau sourire à nouveau. Jotaro, quant à lui, était toujours dans sa bulle mais sa mère le fit sortir de ses pensées.

"Les médecins de la fondation Speedwagon le maintenaient en vie au centre principale de l'organisation aux États-unis. Même s'il était dans le coma, ton ami était toujours en vie et il y avait des chances pour qu'il puisse émerger de son long sommeil. Kakyoin s'est réveillé il n'y a qu'une semaine à peine et je me suis alors dit que ce serait une bonne idée que tu puisses le revoir le jour de ton anniversaire. C'est pour cela que nous t'avons caché cela pendant une semaine. "

Jotaro ne comprenait toujours pas ce qui était entrain de se passer, il était encore sous le choc de l'information. Pour se rassurer, il se pinça instinctivement le bras gauche mais il ressentait la sensation et était toujours dans ce salon, face à son ami qu'il pensait décédé.
Je ne rêve pas ? Alors... Kakyoin est de nouveau parmi nous... Pour de vrai ?!
Le noiraud se rapprocha du rouquin et le surprit en reprenant sa main.

"Heureux de te revoir, Kakyoin
-Moi aussi, Jotaro."

Leurs regards se croisèrent et ils se regardèrent intensément pendant plus de dix secondes. Pas de gêne, pas de nervosité, juste la réjouissance de deux amis qui se revoient après une longue séparation.

Holly marcha avec excitation jusque la chaîne Hi-Fi puis l'alluma.

"Et maintenant que les retrouvailles sont faites, que la fête commence !"

Un cri collectif envahi la pièce puis ce fût au tour de la musique de prendre place. La mère de Jotaro avait mis un CD des années 80 que son fils adorait. Il l'écoutait en boucle suite à son combat contre Dio, la musique était alors une échappatoire à la tristesse qui l'envahissait à cette époque. Ce CD ne contient que les musiques transmettant de la "bonne humeur" car le jeune Kujo écoutait beaucoup de chansons mélancoliques qui prenaient une partie de sa douleur elles aussi.

Tout le monde était entrain de danser tout en discutant de tout et de rien. Jotaro, quant à lui, n'aimait pas trop danser, et encore moins sous les regards d'autres personnes ! Il prit plutôt place dans un canapé et fit signe à son ami aux cheveux roux de venir le rejoindre. Les deux trentenaires, affalés dans le sofa, detaillaient du regard tous les invités dansant énergiquement dans la pièce. Le silence entre eux ne les dérangeait point, Jotaro était un homme taciturne de nature et Kakyoin l'a toujours connu comme ça donc ce n'était pas du tout un problème.
Josuke avait remarqué son "neveu" assis et il vint de suite le voir avec un air malicieux.

"Bah alors mon neveu préféré, tu es déjà fatigué ? Ah la la les jeunes... Ils ne peuvent plus rien faire sans être fatigué
- Josuke, tu as vraiment le don de m'agacer...
- Oh ! On ne peut jamais plaisanter avec toi !
- Yare Yare Daze...
- Et toi Kakyoin, tu ne veux pas danser ?"

Josuke se pencha et chuchota à l'oreille de Noriaki de façon à ce que son neveu puisse l'entendre :

"Allez viens danser stp, sinon ton pote ne bougera jamais ses fesses de là ! "

Le détenteur de Hierophant Green ria nerveusement en jetant un regard au détenteur de Star Platinum, celui-ci cachait son visage derrière sa casquette noire. Il devait certainement garder un petit sourire qu'il ne voulait pas dévoiler aux autres. Kakyoin répondit alors à Josuke :

"Non je vais rester avec lui. On a des choses à se dire je crois...
- Oh ok je vois, bon bah je vous laisse dans votre coin alors."

Le rouquin fit un signe de la main à Higashikata puis se tourna vers le noiraud.
Étonnamment, ce fût Jotaro qui prit la parole en premier :

"Je suppose que tu as déjà fait la rencontre de toutes ces personnes.
- Oui en effet, ils se sont tous présentés avant que tu ne sois là."

Il y eut un léger silence jusqu'à ce que Jotaro le brise une nouvelle fois. Ce n'est vraiment pas son genre de faire ça. Pensa Noriaki.

-Comment s'est passé ton réveil à la fondation Speedwagon ?"
- Je me suis réveillé avec un gros mal de crâne comme après un long cauchemar. Mais rassure toi, ça a été ! Ton grand-père, Mr Joestar, a été le premier au courant pour mon réveil. Il était à la fois surpris et extrêmement ému. Dès qu'il m'a vu, il m'a enlacé à en perdre haleine. Il ne savait pas si il devait te parler de moi après le fait qu'il t'est menti aussi longtemps sur mon existence. Je ne savais pas comment l'aider honnêtement... Mais quand j'ai appris que ton anniversaire était dans une semaine le jour de mon réveil, j'ai proposé à ton grand-père de te faire une surprise."

Jotaro leva la tête et plongea son regard dans les yeux violets de son ami.

"Alors c'est toi qui a eu cette idée saugrenue de "surprise d'anniversaire" ?
-Oui c'est moi qui est eu cette idée farfelue je confirme."

Jotaro eut un léger rictus puis remis sa casquette tout en s'affalant un peu plus dans le canapé.

"Yare Yare Daze... Sacré Kakyoin..."

Le silence reprit de nouveau place entre eux. Ce n'était pas réellement un silence car la fête continuait toujours, mais l'arrêt de leur discussion et le fait qu'il soit dans un coin de la pièce, juste à deux, faisait de ce moment, une pause de réflexion intense sur ce qu'ils venaient de se dire. Jojo voulait savoir plus de choses concernant la "fausse mort" de son ami et pourquoi lui a t-on caché le fait qu'il était toujours vivant.
Noriaki, quant à lui, voulait savoir comment se sont passées les douze dernières années de son camarade. A t-il une femme ? Des enfants ? Où vit-il ? Quel est son métier ? Il veut tout savoir de sa vie.

Le fils Kujo regarda à nouveau le rouquin puis lui proposa :

"Ça te dit de venir dormir chez moi ce soir après la fête ? On pourra parler comme de bons vieux amis... Si ça ne te dérange pas, bien évidemment"

Surpris, Noriaki le fixa de ses yeux d'ange et lui répondit enjoué à la manière d'un gentleman :

"C'est avec plaisir que j'accepte l'invitation. Merci beaucoup, Jojo..."

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Merci beaucoup d'avoir lu ce chapitre ! J'espère sincèrement qu'il vous a plu. Le chapitre 3 devrait sortir dans 3 ou 4 jours lui aussi.

À plus !

Plus jamais séparés [Jotakak]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant