Plus jamais séparés [Jotakak]

8. Ce n'est pas fini

《Toutes les bonnes choses ont une fin.》
Ce dicton encré dans toutes les têtes est en effet vrai. Jotaro en a fait l'expérience ce matin en se réveillant. La veille, le jour de la Saint Valentin, ils avaient fait plein de choses avec Kakyoin. Le matin, après avoir pris un bon petit-déjeuner, ils se sont promenés et lorsqu'ils sont rentrés, ils ont mangés du riz au curry en guise de plat. Leur après-midi s'est résumée à lire, le concernant, et à regarder la télé pour le rouquin, puis, à faire une sieste ensemble dans le canapé. Lorsqu'ils se sont réveillés, environ vers 18h, ils ont rejoué à la console jusqu'à pas d'heure tout en mangeant des chips. Comme la première fois, ils ont dormi tous les deux dans sa chambre à la différence qu'ils se sont couchés vers 23h et non 3h du matin.

Une journée semblable aux autres, mais, cette fois-ci, Kakyoin était là pour partager mon quotidien... Pensa Jotaro se remémorant le parfum de Noriaki. Même après l'avoir déposé chez sa mère ce matin, il pouvait encore sentir cette odeur sucrée qui émanait de son tendre ami. Il était si heureux de le revoir, dommage qu'il doive travailler aujourd'hui... Pour se rassurer, il préférait laisser Kakyoin entre les mains d'Holly pour qu'elle puisse l'aider en-cas de souci. Il faut quand même se rappeler qu'il vient de sortir de l'hôpital après être resté douze ans dans le coma ! Ce serait de la folie de le laisser seul dans un appartement...

Jotaro était en route vers son travail avec une envie d'être déjà ce soir. Il aimait son travail, cela lui permettait de voyager aux quatre coin du monde, de voir de nouvelles espèces et d'étudier leurs comportements mais, aujourd'hui, maintenant qu'il a retrouvé son cher ami, il ne voulait plus être séparé de lui. Il est beaucoup plus important à se yeux qu'il ne le pensait...

Jotaro était déjà arrivé au laboratoire, il avait du pain sur la planche aujourd'hui. Il va devoir laisser Kakyoin de côté pour les huit prochaine heures malheureusement.

À peine avait-il franchi la porte qu'un groupe de secrétaires s'approcha de lui, la bouche en cœur.

Oh non pas elles... S'il vous plaît... J'en peux plus de ces groupies superficielles...

"Bonjour Mr. Kujo ! Comment allez-vous ? Vous avez passé un bon week-end ?
- Un café pour vous réveiller Mr. Kujo ?
- Il fait beau aujourd'hui ! Que comptez-vous faire ce soir Mr. Kujo ? On pourrait aller dans un bar ensemble. Qu'en dites-vous ?"

Ça l'agace... Toutes ces femmes l'agace... Avec le temps, il ne les apprécie toujours pas... Au contraire !

"Laissez-moi, j'ai beaucoup de travail. Au revoir."
Répondit-il sèchement à toutes ces prétendantes. Il n'utilisait plus de grossièretés comme au lycée mais l'intention était la même...

Il s'enferma dans son bureau pour travailler dans le calme et il n'en ressortira qu'en fin de journée.

À la résidence des Kujo, Holly était en train d'éplucher des légumes pour préparer une petite soupe miso dans la cuisine, tandis que, dans la chambre d'ami, Kakyoin dessinait. Le dessin était une autre passion du jeune homme. Il aimait réellement dessiner les choses qui l'entourent tels que les arbres, les oiseaux ou bien les paquets de maisons. Tout avait sa place sur l'une de ses créations.

Ce matin, Noriaki était encore submergé par les événements de la veille. Tout est allé si vite entre Jotaro et lui que cela le perturbait quelque peu. Il a compris maintenant que le noiraud ne refusait point ses avances mais que ce n'est pas la peine d'en attendre en retour de sa part.
C'est à moi de lui montrer qu'il est plus qu'un ami à mes yeux ! Il faut que je le surprenne d'une façon ou d'une autre ! Pensa le rouquin déterminé.
Il se reconcentra sur la fontaine en bambou qu'il dessinait puis eu une illumination.
Mais oui bien sûr ! Je devrais peut-être faire son portrait et le lui offrir. Je ne sais pas si il va comprendre mes intentions derrière cet acte, mais, j'espère sincèrement qu'il va apprécier le geste.