25- Respirer À Plein Poumon [Final]

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Le matin suivant la nuit emflammée avait l'odeur de pain d'épice. Izuku emergeait du monde des rêves pour la première fois dans leur lit, à eux, blottis dans la poitrine nue de son amant, sa main de fer sous l'oreiller, l'autre démêlant le soyeux de ses boucles aubernes, auteur de son reveil.

-Bien dormi ? Murmura le blond, et le vert empechait son sourire d'atteindre ses oreilles.

-Ça va, souffla t'il en retour, la voix encore endormi, mais tu prends pas mal de place. J'ai dû te pousser pour pas tomber du lit !

-Tch, tu parles, tu t'es collé à moi comme une huître.

-Mmm...
Pour toute réponse, Izuku lui fit un baiser sur le coin du nez. Il grogna, me mordillât le haut de la joue.
La respiration, douce, alimentait l'air d'une quiétude plaisante, et il aimerait se prélasser comme ça tout les matins.

Sauf que le temps passe et nous dévore.

L'horloge indiquait le commencement d'une journée mouvementée, et dans cette idée les garçons avaient choisi de jouer un peu avec la princesse de maison avant de partir travailler.
Ce fut encore, une sacré catastrophe. Une bataille de toopie bayblade avec ces deux abrutis.

-KYAAAAA
Yuri hurlait sa rage de vaincre, et elle n'était pas à sous estimer. Sa toopi mettais hors jeu celle du cendré en quelques tours. Ça l'enrageait, tandis qu'Izuku observait cette scène de loin, en attendant une bavure pour se mettre en colère gentiment.

-Tu vas pas t'en tirer comme ça sale mioche !
Rapidement, Katsuki lâcha sa toopie en vigueur, et la gamine le suivait dans le lancé. Plusieurs toopis se firent jeter à la minute, elle volaient parfois sous les placards, ou au dessus des meubles par mégarde.
Mais peu importait les dégâts, comparé au goût de la victoire.

Ça groulliait comme des cafards, sous l'œil du faucon de jade.

-J'ai Gagné !!! Hurla t'elle 60 victoires et toi 40 !!
-Haaahh ?! On a pas compté pareil alors.

La mioche sautilla sur ses pieds, comme elle le faisait souvent, agripant son pantalon de ses petites mains, et sa bouille avait le don d'effacer la mauvaise foi.

-Vous allez ranger pas vrai ?
Izuku, sur le seuil de la porte de la cuisine lançait quelques étincelles d'impatiences,
Des lors, ils se mirent à ranger fissa par crainte d'un tonnerre volatile.

Arrivé l'heure de travailler, Yuri fut déposée chez la maman d'Izuku, c'était toujours un peu triste de s'en séparer, mais il le fallait bien.

Puis une fois à l'agence, Katsuki déposa sa lettre de démission sur le Bureau du grand patron. Ça fit beaucoup de bruits dans les couloirs, et il révéla son projet d'obtenir une agence à son nom aux quelques journalistes gourmands.
Izuku quant à lui, et parce que le projet était au stade d'embryon, pris la décision de garder son poste pour avoir un salaire sur les deux, au moins.

Shoto ne cacha pas sa surprise, et Eijiro sa peine.

-Tu nous quittes Bakubro ?? Juste après Uraraka...
-T'inquiète Tête d'ortie, je te ferais sortir d'ici bientôt.

Ils s'enlacèrent amicalement sur cette petite promesse, puis Shoto s'avança, lui aussi étrangement déterminé à lui toucher deux mots.

-Bonne chance. Dit il simplement.
-Ouais, mais j'en ai pas b'soin. Garde là pour quand mon agence aura éclaté la tienne.
-C'est ce qu'on verra.

C'était assez inattendu, mais ils se serrèrent la main, et jamais un quelconque contact entre ces deux là n'avaient, à ce jour, été recensé.

~Respirer La Corde Au Cou~ [TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant