23- L'amour S'immisce Et Le Cœur S'emballe

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Note de l'auteur :
Yo le rap, comment allez vous ?

A l'origine, je voulais arrêter cette histoire au chapitre 20, mais.... ça ne pouvait pas se finir sans bonheur et amour rudement mérités après tous le désespoir subi !!

Petit dessin pour me faire pardonner :

Petit dessin pour me faire pardonner :

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Bonne lecture !
Tchussy <3
***

Je ne sais plus quand les éléments m'ont échappé.
Quand est ce que je me suis perdu avec moi même,
Quand est ce que la réalité m'ai glissé des mains, et le sol percuté mes ongles.

-Kacchan...

Cette voie émise par l'homme que j'aimais. Et maintenant face à lui, dans cette brume opaque, il semblait pale, fatigué, tout juste debout. Lorsque mes yeux se perdirent plus intensément sur son corps, je perçu le sang couler en perle écarlate, formant un début de rivière rouge à ses pieds.

-DEKU.
J'accourai, maladroitement, les muscles engourdis d'une fièvre sentimentale, le bras tendu à ta manière.
Tu me repoussas fragilement de ta paume encore moite, un regard à la fois vide et meurtri, je ne comprenais pas.

-J'ai besoin que tu me laisses partir, Kacchan.

Ses yeux d'un vert foncé terne fixaient un point invisible sur le sol, peut être par lâcheté ou par culpabilité, je ne savais pas vraiment.

-Non putain, Deku arrêtes de dire des conneries ! On vient de se retrouver. On va se marier, tu t' souvient ?!

Plus je m'avançais, plus difficilement tu t'obstinais à mettre un pas à l'arrière. Mes mains, dont je ne savais qu'en faire, restaient dans un flottement, cherchant une faille pour t'arracher près de moi, ou peut être pour me permettre l'équilibre de tenir debout face à ta vision.

-Non Kacchan, il faut que tu me laisses partir...

La fin de phrase se ponctua d'un craché de sang, et ton corps vascilla, c'était sûrement la perte de trop.
Je le rattrapai avant qu'il ne se fane complètement, comme les fleurs de cerisier il n'y a pas si longtemps.

Les mots restaient bloqués.

Je n'avais toujours pas pris l'habitude de te voir au seuil de la mort. Je crois que je ne l'aurais jamais.

-Kacchan....
Il s'agrippa, tremblant, comme un cadavre qui déambule, et le poids semblait ridiculeuselent léger, là sur mes genoux, tandis que les larmes qui s'écoulaient de mon nez étaient mille fois trop lourdes de remords.

-Je sais. Je sais que tu penses que je suis là, mais ce n'est pas le cas. Je ne suis pas là. Essaya t'il de me dire.

~Respirer La Corde Au Cou~ [TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant