Hors de contrôle ( Levi x Reader 🍋 )

A-t-on vraiment doit au bonheur ?

Le caporal enfonça la porte à toute vitesse.

-Levi : Oï les gamins c'est quoi votre prob..
-Tout le monde : SURPRISE!
-Mikasa: Merde c'est pas elle, on se replie les gars..
-Eren: Euh .. Caporal c'est pas ce que vous croyez, on peut vous expliquer mais seulement si vous nous ramenez Thallya..
-Moi: Je suis là..
-Reiner: Super ! La surprise est gâchée !
-Annie: Sans déconner les gars vous auriez pu regarder qui frappait à la porte avant d'ouvrir!
-Jean: C'est toi qui nous as dit que quelqu'un arrivait!
-Annie: J'ai dit que quelqu'un arrivait, je n'ai jamais dit "Thallya arrive".
-Reiner: T'aurais pu nous dire que c'était pas el..
-Levi: Oï! J'ai l'air d'en avoir quelque chose à faire de vos histoires d'ados? C'est quoi ce bordel ?
-Eren: C'est .. c'était pour elle.. On voulais lui faire une blague..
-Moi: Une blague ?
-Levi: Tch. Je me suis déplacé pour rien.
-Mikasa: On voulais lui faire croire qu'on ne l'acceptais pas, pour qu'elle revienne et qu'on lui fasse la surprise.

J'étais confuse. J'avais l'impression de rêver. La minute d'avant j'étais brisée, et là.. j'étais complètement déboussolée. Il y avait une énorme banderole ave écrit : "Peu importe d'où tu viens, on t'accepte et on te suivras où tu iras". Cette fois si j'ai pleuré, mais de joie. Quelle bande de cons ! Ils m'avaient vraiment eu.

-Levi: Je ne veux plus rien entendre, allez tous vous coucher. J'me tire, vous me fatiguez.
-Tout le monde : Oui, caporal!

Le caporal s'en alla. Il y eut un petit moment silencieux.

-Moi: Vous allez vraiment tout remballer et partir?
-Reiner : Partir? Je suis dans ma chambre moi!
-Bertholdt: Pareil!
-Ymir: Pareil !
-Moi: Ymir, ta chambre n'est pas ici, elle est à l'autre bout du camp.
-Ymir: Pas ce soir ! Tu ne comptes quand même pas rentrer alors qu'on a fait tout ça pour toi ?
-Historia : Que la fête recommence ! Mais moins fort, le caporal nous surveille sûrement.

La fête reprit. J'étais toujours sous le choc. Quel ascenseur émotionnel.

-Mikasa: Sérieux Thal, t'as vraiment cru qu'on allait te laisse tomber ? Ta famille de fait pas de toi qui tu es. On est tous bien placés pour le savoir.
-Armin: Tu sais, même si tu n'étais pas aussi rebelle on t'aurait accepté. On t'aime tous pour ce que tu es, n'oublies jamais ça.
-Mikasa: T'es vraiment bête. On croyait que t'allais revenir seule connaissant ton caractère, on t'a blessé a ce point ?

Je pris un moment avant de répondre à cette question. C'est vrai, avoir laissé tomber ma famille m'importait peu, mais d'avoir menti à mes camarades m'était presque impardonnable malgré qu'ils l'aient accepté. J'avais trouvé là ma nouvelle famille, celle qui, comme dans les histoires fantastiques, sont solides et se soutiennent quelque soit le problème ? Peut être bien. Même si ce n'était que temporaire, je me devais de profiter de l'instant présent.

-Moi: Non, j'avais juste très peur de dire quelque chose qui allait empirer la situation, et vous perdre définitivement..

Ils me serrèrent tous dans leurs bras, à la limite de m'étouffer. J'entendis Jean murmurer.

-Jean: T'es trop bête. Tu sais très bien qu'on t'aime.

Cette sensation de chaleur et d'amour était tellement puissant et important, surtout quand on vit dans un monde où l'on peut perdre ses proches à tout moment.

Mikasa me prit a part pendant que les autres s'amusaient et mangeaient.

-Mikasa: Dis moi, tu faisais quoi avec le caporal ?
-Moi: Rien du tout, je lui en voulais d'avoir balancé mon secret alors je suis partie pour avoir des explications et ..
-Mikasa: Te balancer ? Il ne t'a pas balancé imbécile. Il nous a prit à part, chacun notre tour durant l'après midi. Il nous a ensuite expliqué, à tous, que tu viens d'une famille riche du centre, mais que tu ne t'identifiais pas à eux. Il nous a ensuite dit, à chacun d'une façon différente, de peser nos mots quand tu nous en parleras.

Voilà pourquoi il s'était senti obligé de m'aider, il se sentait coupable. Évidemment, jamais il n'aurait fait cela s'il ne se sentait pas concerné.

-Eren: Moi par exemple il m'a dit que si je balançais qu'il avait révélé ton secret, il m'arracherait la tête, transformé ou non.
-Mikasa: Eren!
-Eren: Quoi ? C'est vrai ! T'inquiètes, il le fera pas, il sait très bien que tu le tuerais.
-Mikasa: Moi? Pour.. quoi ?
-Moi: Bon ben je vais vous laisser, vous avez des choses à vous dire .. Eh eh.

Mikasa me fit signe sans qu'Eren ne le voit et me traita d'imbécile, de lâcheuse et tout autre nom possible et imaginable, mais je faisais ça pour son bien, ça sert a ça les amies non?

La soirée continuait. Il était près de 23h. C'était un exploit de faire une soirée sans se faire choper jusqu'aussi tard ! Vers 23h10, on commença à voir une silhouette dans l'allée.

-Moi: *chuchotant* Les gars, repli général !
-Jean: Quoi?!
-Reiner: *Chuchotant* Tais-toi! On se cache !
-Moi: Imbécile ! C'est votre chambre, vous pouvez pas vous cacher !
-Reiner: Ah oui merde !
-Mikasa: Grouillez vous la silhouette se rapproche !

Sans hésitation, on s'est tous mis à avoir peur. C'était sûrement le caporal. On se précipita tous pour se cacher alors que Reiner et Bertholdt se sont mis dans leur lit respectif pour que la scène soit plus crédible. En une fraction de seconde, on réussit à tout ranger: Nourriture, boissons, jeux de sociétés, livres.. Pour ensuite nous cacher dans la salle de bain. La porte s'ouvrit lentement.

-Sasha: Les gars ? Sans déconner je suis juste partie cherchée de quoi nous rafraîchir et vous dormez..

C'était juste Sasha. On était affolés a l'idée que ce soit le caporal ou même le major Erwin, mais non. Sortant nos têtes de la salle de bain, nous avons tous explosé de rire.

-Annie: Imbécile tu nous as fait peur.
-Sasha : Désolé, j'ai volé des boissons chez les supérieurs, ils le verront pas de toute façon.

On a fini par tous s'endormir sur des draps et couvertures à même le sol. C'était tellement beau à voir, surtout Bertholdt avec ses poses artistiques. Cela dit, je devais retourner à ma chambre avant l'aube pour pouvoir mettre ma crème pour mes bleus et mes bandages avant l'entraînement.

Il y avait tellement de monde dans cette chambre, j'essayais de sortir sans les réveiller. J'ouvris très lentement la porte, sortis, et la ferma encore plus lentement derrière moi. Alors que je marchais vers ma chambre, j'entendis quelqu'un derrière moi.

- C'est dangereux de marcher seule la nuit, tu ne crois pas ?

Avant même de me retourner, quelqu'un mis sa main devant ma bouche et me pris avec lui. Le bonheur fut de courte durée.