Le début des problèmes.

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Lorsque j'entendis ces mots, j'ai eu peur de me retourner. Je continuais donc a marcher comme si je n'avais rien entendu et c'est là que quelqu'un m'a prit. Avec sa main devant ma bouche, je ne pouvais pas crier et il était derrière moi alors je ne pouvais pas le voir.

-J'ai entendu dire que les petites bourges comme toi valent énormément d'argent ma beauté, tu ne m'en voudras pas si je te ramène à ta famille la tête sur un pieux ?

J'avais peur, tellement peur. Quelqu'un m'espionnais depuis le début. Ou peut-être est-il tombé sur moi par hasard ? Honnêtement, ce n'était pas le plus important. J'étais là, impuissante, et il faisait encore nuit. Après la nuit qu'on a passé, personne ne sera réveillé avant trois bonnes heures. J'étais prise au piège. La malédiction qui n'est autre que ma famille ne me laissera donc jamais en paix ?

Avant même d'avoir la réponse à cette question, je me ressaisis. Qu'est ce qu'on fait en entraînement ? On s'entraîne à combattre nos ennemis, titans ou non. D'un coup, j'avançais ma tête pour prendre de l'élan, et lança à l'individu mystère un grand coup de tête dans son nez.

-Espèce de grosse conasse !

Pour qu'il me lâche, je mordis sa main tellement fort que sans le vouloir, je lui ai arraché un doigt. Une quantité impressionnante de sang sortait de son doigt alors qu'il m'avait lâché.

-Moi: Tu le mérites, enfoiré.
-Putain tu vas me le payer !

Je me retournais pour tenter de voir son visage mais il faisait encore trop sombre : impossible de voir à quoi il ressemblait réellement. Tenant son doigt pour éviter de perdre trop de sang, il leva la tête vers moi.

-Tu crois que c'est fini? Ça ne fait que commencer ma jolie. Ce n'est que le début, ta vie est fichue.

Il fit un pas vers moi et sans perdre de temps, je fuis. Je courus tellement vite, mais je ne savais pas où aller. Et si il me suivait ? Non, c'est impossible, il doit perdre trop de sang en ce moment même. Et s'il n'était pas seul et que quelqu'un d'autre me suivait ? Peu importe. Pas le temps de se poser de question.

Je me dirigeais vers l'endroit le plus sûr : le couloir des supérieurs. Je voyais la porte du bureau du major Erwin. Je continuais, cette fois ci, je voyais le bureau du caporal. Un peu plus loin. J'apperçevais le bureau de la chef Hansi. Plus que quelques mètres, j'y étais presque.

Soudain, quelqu'un me banda les yeux et je me sentis voler. Il était sûrement avec un équipement tridimensionnel. C'était fini. J'y étais pourtant presque. Je n'y voyais rien et j'avais peur du vide alors c'était probablement mieux. De plus, j'étais encore un peu saoule dû à la fête de la veille.

-Moi: Putain vous êtes qui ? Lâchez moi, c'est quoi votre problème ?!

J'entendis soupirer, puis la personne s'arrêta. Je pensais qu'il/elle allait me détacher le bandeau mais non. Je me suis retrouvée bâillonnée. On s'est envolé la seconde d'après. J'avais la nausée, ma tête allait exploser. On a survolé les environs à peu près trois minutes avant qu'on ne me repose. Ces trois minutes durant, un nombre incalculable de questions traversait mon esprit : qui est derrière tout ça ?Pourquoi moi? Pourquoi la vie m'a fait naître dans une famille qui me ferait payer le simple fait d'exister toute ma vie? La mort serait-elle la solution au problème ? Car en effet, j'avais déjà tenté de mettre fin à mes jours, en vain, mais ça, personne ne le savait.

Je n'avais qu'une seule hâte, retirer ce bandeau. Enfin, mon souhait fut vite exaucé car après avoir atterrit, je sentis une main se poser sur le bandeau.

-Moi: Ah ben quand mê..
-Shhhht!

L'individu posa sa main immédiatement sur ma bouche, patientant environ une trentaine de secondes avant de l'enlever. Une voix familière se fit rapidement entendre de façon à peine audible.

-Je t'en supplie, promets moi que tu ne vas pas gueuler comme une idiote.
-Moi: C'est bon, c'est bon.

La main qui fut quelques secondes auparavant sur ma bouche remonta jusqu'au bandeau, l'amenant avec elle vers le haut et me rendant la vue. Lorsque j'ouvris mes yeux, c'était le Caporal Levi.

-Levi : C'est bon, t'as rien ?
-Moi: Je..

Sous le choc, je me suis immédiatement évanouie.

Hors de contrôle ( Levi x Reader 🍋 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant