Deuxième chapitre: Chaos à New-York.

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La grande pièce qui se trouve face à moi est luxueuse et aménagée de telles façons que ça ne donne pas l'impression d'être dans un bureau, il y a un bar et un genre de petit salon, la pièce est très lumineuse grâce à une immense baie vitrée qui longe la salle, jusque-là rien ne sort de l'ordinaire, mais la scène qui se déroule derrière cette grande vitre est juste, impossible. Il y a des avions, enfin ce qui ressemble à des avions, qui parcourt la ville, des espèces de monstre sont debout sur ces navettes et tirs sur les buildings avec des genres de canons, il y a un grand faisceau lumineux qui part de plus haut sur la tour, il se dirige vers le ciel et termine sa course sur un grand trou sombre d'où viennent les créatures, je ne distingue pas tout ce qui se passe de là où je suis, mais c'est clairement la guerre en plein New-York. Je n'avais pas remarqué que sur la grande terrasse du bureau deux hommes se battent, ils sont habillés de façon étrange, il y a un blond avec une cape rouge, et un aux cheveux noirs avec une cape verte, ils ne remarquent pas ma présence, bien trop occupés à se frapper l'un l'autre ; je sombre dans la folie, ce n'est pas possible ! Je veux partir est vite, je dois redescendre, j'appuie frénétiquement sur le bouton de l'ascenseur, mais il ne se referme pas, je comprends enfin pourquoi quand la voix électronique me demande le code de sécurité, j'essaie encore, mais en vain, cette foutue machine ne veux pas fonctionner. Une autre explosion, secoue le bâtiment, je ne sais pas quoi faire, j'inspecte encore une fois la pièce du regard, il n'y a pas d'autre sortie que cet ascenseur et le seul endroit qui me paraît le moins exposé est derrière le bar, au moins jusqu'à ce que quelqu'un viennent me chercher. Je décide donc de prendre mon courage à deux mains et sort de la machine qui m'a emmenée jusqu'à ce cauchemar, alors que j'avance prudemment vers ma cachette, je ne peut m'empêcher de repenser à l'agent qui m'avait dit que je serai en sécurité ici, si il avait su ce qu'il en était réellement, le pauvre est sûrement mort maintenant. J'arrivais enfin à destination, juste avant de m'agenouiller je pris la peine de regarder la terrasse ou deux hommes se battaient quelques minutes avant, ils ne s'y trouvaient plus. Je m'assis sur le sol le dos collé au comptoir, je ne voyais plus que les bouteilles d'alcool exposé facent a moi, seule les bruits et les tremblements qui me parvenaient, témoignaient du drame qui se déroulait au-dehors de ma cachette.

Je pris mon portable et composai le numéro des urgences, " toutes nos lignes sont occupées, veuillez réitérer votre appel ultérieurement. ", c'est pas vrai, que vais-je faire ? Je repliai mes jambes vers ma poitrine et les entourai de mes bras, ma tête reposée sur mes genoux, en essayant de me concentrer sur autre chose mes pensées divaguées et je me mis à imaginer les pires scénarios, après plusieurs minutes qui me parurent des heures, je sursautai en entendant un grand fracas de verre dans la pièce, j'entendis un homme hurler, "je suis un dieu, vous ne pouvez rien contre moi !" Puis de grands bruits, comme celui d'un gros rocher percutant le sol, parvenus a mes oreilles, et une autre voix, plus grave cette fois, dit quelque chose, mais je ne réussis pas à comprendre, puis plus rien. La curiosité étant la plus forte je passai ma tête par-dessus le comptoir, la baie vitrée était complètement brisé, au centre de la pièce un homme était allongé sur le sol en plein milieu d'un cratère, on dirait l'homme qui était sur la terrasse avec le blond tout à l'heure, il avait l'air en mauvais état, fallait-il que je l'aide ? Si je sortais d'ici alors que c'était encore le chaos dehors, je me mettrais en danger, pour un inconnu, mais je ne pouvais pas laisser un homme mourir juste à côté sans réagir, c'est décidé, j'y vais, je me levai doucement en gardant le dos légèrement baissé par réflexe, comme ci cela pouvait me camoufler, je parcourus rapidement le peu de distance qui me séparer de lui, je me mis sur les genoux pour pouvoir constater les dégâts, il était blessé aux mains et des coupures de part et d'autre de son habit laisser apparaître du sang, son visage était tuméfié de coups et des hématomes commencés déjà à être visibles, je pue voir que l'homme avait des yeux d'un beau vert clair, mais surtout qu'il regarda droit dans les miens d'un air intrigué. J'étais subjugué par son regard, j'en ignoré la raison, mais ça me fit frissonner, je pris la parole sans même m'en rendre compte "Ne vous inquiétez pas monsieur, je viens pour vous aider !", l'expression de son visage se muat peu à peu et passa de l'étonnement à la colère, je ne pus empêcher mon corps de faire un mouvement de recul, et une main  attrapa mon poignée fermement, c'était l'inconnu encore à terre qui me fixer toujours, le contact froid de sa peau contre la mienne me donna la chair de poule, je commencé à prendre peur et essaye de me degager de sa poigne mais il serra plus fort à m'en faire mal, je criai presque " lâcher moi, Vous me faites mal" il se mit en position assise, les jambes toujours allongées, il tira sur mon bras de façon à ramener mon visage si près du sien que je pouvais sentir son souffle sur mes lèvres, quand il parla enfin, ses mots ne prirent aucun sens pour moi "Qui croyait vous être pauvre petite mortel, pour penser, pouvoir, m'aider ! ", c'est un fou, pourquoi mortel ? Il a l'intention de me tuer ? La panique m'envahit peu à peu.

Bruised HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant